⛓️Chapitre 19⛓️

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J'avais finalement accepté l'invitation. Je voulais la voir une dernière fois avant de me retirer de sa vie. Au fond de moi, je souhaitais sûrement avoir des explications et m'excusez de mon acte atroce envers elle. Cependant, la connaissant, elle ne laisserait rien transparaître comme à son habitude. Je sortis mon costume de diplomate, ce costume d'occasion d'un blanc éclatant. Il fallait que je paraisse tout de même présentable au milieu de toute ses personnes importantes. Le grand salon se déroulait dans le lieu le plus grand de tout Fontaine, l'Opéra Épiclèse. Cela ne m'étonnait guère : quoi de plus normal pour des fontainois de faire l'annonce de l'union entre deux grandes familles de façon la plus théâtrale possible. Nous étions tous réuni dans l'entrée, étant le seul endroit assez grand pour accueillir tout le monde. Réserver l'Opera ainsi avait dû coûter une véritable fortune : c'était bien des aristocrates qui s'était réuni en ce jour.

Je fus accueillis par le père de la fiancée, ravi que je sois présent lors de ce salon. Il s'empressa de me présenter comme étant le sauveur de sa fille, me dressant un portrait de héros. Cet image était bon pour les affaires. Les festivités commencèrent et je fus assez surpris ne pas voir ma puissante guerrière pointé le bout de son nez. Peut être allait-elle faire son apparition par la scène, telle le personnage principale d'une pièce de théâtre. Ironique n'est-ce pas. Je discutais affaire avec les chefs de famille lorsque j'aperçus un visage familier. Je ne pouvais que la reconnaître, elle et ses cheveux violacés que j'avais affronter seulement quelques jours auparavant : Clorinde

Un peu surpris, je vins en sa rencontre. Elle me paraissait presque aussi froide que lorsque j'avais rencontré ( T.p. ) pour la première fois. A ma vue, elle fut surprise mais dénia tout même m'adresser la parole.

- C'est une surprise de vous voir en ses lieux fatui.

- Et toi donc, je ne te pensais pas assister à ce genre de mondanité.

- Je suis une proche du fiancé. Comme je suis sa témoin, c'est le minimum que je puisse faire pour lui.

Alors que je m'apprêtais à lui poser des questions sur lui, les organisateurs de l'événement nous invitèrent à tous nous assoir à l'intérieur de l'Opéra. La réponse à ma question n'allait pas tarder à se révéler. Je fus installé loin derrière, un peu à l'écart de tous. Cela ne me dérangeait pas, je n'avait pas ma place ici à l'origine. Les lumières s'étaient tout à coup éteinte. Les personnages principaux allaient désormais faire leur entrée. Dans une robe de satin couleur champagne, ma guerrière préférée pénétra sur la scène avec une démarche gracieuse. Son visage délicat était encadré par des boucles parfaitement coiffées, et ses yeux violacés étincelaient d'une lueur excitée. Une écharpe de dentelle rehaussait sa silhouette élancée, tandis qu'elle portait avec aisance le poids de l'attente qui planait dans l'air. Son sourire, à la fois radieux et empreint d'une certaine nervosité, annonçait le grand moment à venir : l'annonce de ses fiançailles, un événement attendu avec impatience par la haute société présente ce soir-là. Ce soir là, j'étais retombé sous son charme. Elle commença alors son discours. 


PDV ( T.p. ) 

Jouer la comédie, c'était tout ce qu'on avait à faire. Nous devions paraître comme un couple heureux, bien que l'entièreté de l'assemblée savait ce mariage arrangé. En balayant d'un regard le public, je le vis. Lui et sa maudite tignasse rousse. Venait-il admirer mon déclin, la situation déplorable dans laquelle je me trouvais désormais ? Cela t'amusait, maudit fatui. Rien que sa vision me donnait des nausées et de puissants vertiges. Wriothesley, voyant ma détresse et pour m'éviter une humiliation publique, m'attrapa par la hanche et me rapprocha de lui afin de m'accorder un appui.

- Ma compagne est tellement bouleversée de vous annoncer cet événement qu'elle en perd pied.

Il me baisa la main en signe de respect en me faisant un clin d'œil discret. Je lui devais beaucoup pour ce qu'il venait de faire. Je repris alors mon discours qui fut applaudi à l'unanimité après l'invitation à soulever le champagne. La duelliste nous approcha pour nous saluer. Je la connaissais bien, elle était sous la direction de l'archon ainsi que de Monsieur Neuvillette. Bien que nous nous côtoyions assez rarement, elle était d'une agréable compagnie.

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant