Lendemain matin.
Je suis à la gare, un café Starbucks à la main, j'attends Cooper. C'est déjà sept heures moins dix, on avait rendez-vous à moins quart. Je soupire, ça me gonfle ce retard, surtout qu'il a insisté pour être à l'heure. Et ça me stresse, le train part dans dix minutes. Je prends mon portable et envoie un message, il me réponds rapidement, il arrive devant la gare, le taxi a pris du retard. Il me dit aussi de l'attendre devant le train, prête à monter, et si c'est possible de lui prendre un café. Je passe rapidement en prendre un et file direction le train, Cooper arrive vraiment deux minutes avant le départ.
-Bonjour mademoiselle. Pardon pour le retard.
-Je pensais vraiment que vous n'alliez pas arriver.
-Moi aussi. Montons, sinon on va vraiment louper le train.
Je hoche la tête et entre après avoir donné son café, nos places sont dans la salle haute. On pose nos valises et on s'installe pile au départ. Cooper soupire, content d'être installé.
-Vous avez eu beaucoup de chance.
Il se tourne vers moi, un peu surpris.
-Pardon ?
-Vous auriez pu louper le train, vous avez eu de la chance.
-Ah ! Oui, j'ai eu de la chance.
-Le taxi était en retard chez vous ?
-Non. Mais il y a eu plus de trafic que je ne le pensais, un accident sur la route et vous connaissez Paris, c'est compliqué de rouler comme on veut.
-C'est sûr. Vous auriez du prendre le métro, c'est plus pratique.
-J'ai un chauffeur, je ne vais pas prendre le métro.
-D'accord, je comprends.
-Et parlons un peu plus du boulot que de la route. Vous avez lu le document que je vous ai envoyé ?
-Ouais.
Je fais un rapide résumé, Cooper voit bien que j'ai été relativement sérieuse malgré le peu de temps pour préparer la soirée. On va rencontrer la directrice de la marque, il faut tiser des liens avec eux pour qu'on puisse avoir de bon tarif chez nous. De la négociation pure, un truc que je ne fais jamais. Non pas que je suis nulle, mais je déteste ce genre de mission. Mais je dois les apprendre.
Le trajet passe assez vite, on travaille pendant toute la route jusqu'à Lyon. Cooper m'explique comment ce genre d'événement se passe, ils sont assez simple, il faut juste usé de beaucoup de charme et de tact. Nous finissons par arriver à Lyon, un taxi nous attends et nous emmène à notre hôtel. Une fois dans l'établissement, on récupère nos clés et nous dirigeons vers l'ascenseur.
-Bien. Je vais vous laisser vous poser un peu. On se retrouve à midi au restaurant de l'hôtel et à deux heures et demi on part à la rencontre de la directrice de la marque. Le rendez-vous devrait durée une bonne heure, peut-être deux, après on rentre et on se prépare pour la soirée. C'est tout bon pour vous ?
-Oui, c'est tout bon.
-Si vous désirez commander un petit-déjeuner ou autre, vous pouvez.
-Merci.
C'est vrai que je n'ai encore rien mangé ce matin, je me commanderais bien un bon petit-déjeuner.
-Et si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je serais dans ma chambre toute la matinée.
-OK. Je peux avoir le numéro ?
-C'est la chambre d'à côté, pas besoin du numéro.
-Merci.
L'ascenseur finit par s'ouvrir à notre étage, on file dans les chambres. La mienne est relativement simple, c'est une sublime suite, très grande. Ma chambre est accessible avec trois petites marches, je vais tout de suite y poser ma valise et récupère la carte, le service du petit-déjeuner n'est heureusement pas finit. Je regarde un peu ce que je veux puis j'appelle le room service. J'ai tellement fin que je me fais vraiment plaisir ! En attendant mon petit-déjeuner, je vide ma valise et prépare tout, ma tenue de l'après-midi, de ce soir et de cette nuit. Je vais ensuite me poser au bureau qu'il y a dans la chambre, j'ai encore trop de boulot. Je ne bouge que pour l'heure du déjeuner, enfilant ma tenue prévu pour l'après-midi et me maquillant. Mon déjeuner avec Cooper se passe bien, on prends notre temps jusqu'à deux heures et quart et un brossage de dents.
On file ensuite à pieds au rendez-vous, dans les locaux de la maison mère à Lyon. Les nouveaux vont être ouvert ce soir, ils sont vers Confluence. Je suis contente, à chaque fois que je viens ici je passe dans ce quartier, il est très beau. On finit par arriver à l'entreprise, parfaitement bien accueillit. La directrice nous rejoins assez vite, elle est énergique, elle n'a pas le temps ! On va dans une salle de réunion, elle n'a plus de bureau ici. Elle nous parle de la marque, des produits vendu et du public visé. Je prends quelques notes, mais c'est en général ce qu'il y avait dans le brief. Cooper pose les questions sur les personnals shoppers, ils ne sont pas encore fixés avec cette idée pour une nouvelle marque, surtout moyenne gamme. Cooper sait qu'il ne faut pas insister pour le moment, alors il demande juste à penser à nous si jamais ils veulent les mettre en personnal shopping, surtout que la maison nous a envoyé des tenues.
Le rendez-vous dure encore un petit moment, la directrice est vraiment cool. Elle était la directrice artistique de la maison mère, alors gérer la nouvelle marque, ça lui fait plaisir, on lui accorde la confiance qu'elle mérite. Elle parle des collections à venir, elle va faire de grandes choses. Mais l'heure passe et on doit filer, on est restés ici près de trois heures, c'est déjà cinq heures. Heureusement que la soirée est dans un peu plus de deux heures. On rentre rapidement à l'hôtel, j'ai hâte de prendre un bain !
-Bon, tout c'est bien passé. Vous avez saisie comment on fait quand une personne ne souhaite pas forcément de service comme le nôtre pour sa société ?
-Oui. Il faut simplement étaler nos services sans insistance et usé de beaucoup de charme.
-C'est ça. Le charme, l'aura, ça compte pour beaucoup.
-Je sais. Même si j'ai d'autres armes pour la négociation.
Je regarde Cooper, il fronce les sourcils.
-Pardon ? Vous savez que la coucherie n'est jamais une bonne idée pour négocier ?
J'éclate de rire, je savais qu'il allait penser à ça de suite ! Je me calme assez rapidement, surtout en voyant qu'il a l'air un peu ... Comment dire ? Pas content.
-Excusez-moi. Je blaguais, c'est tout. Je déteste négocier, vos conseils sont les bienvenues. C'est une lacune que j'ai besoin de combler.
-C'est bien de reconnaître ses faiblesses. Je vous apprendrais ce qu'il faut pour savoir négocier, même si vous n'avez pas spécialement le charme nécessaire.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, Cooper sort, toujours aussi sérieux. Pas de charme, moi, la fille de d'Herman et Laura Gomez ?!
-Vous êtes sérieux ? Demandé-je en sortant de l'ascenseur. Je n'ai aucun charme ?
-Non.
Il me réponds en se tournant vers moi, il ne rigole pas visiblement. Je m'approche, j'ai envie de lui faire payer de dire que je n'ai pas de charme.
-J'ai hâte de voir votre tête ce soir en me voyant dans la robe que j'ai choisi. Vous allez voir si je n'ai pas de charme !
-J'attends de voir ça. On se retrouve à la réception.
-Vous allez en être sans voix.
Je souris en passant à côté de lui et je vais m'enfermer dans ma chambre. Moi sans charme, il est juste aveugle ! Je file dans la chambre et regarde la robe prévue, j'ai envie de lui faire tourner la tête.
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La mode à l'amour
Художественная прозаCharlie Gomez est une jeune femme de 23 ans, passionnée par la mode, le luxe et son travail. Jeune shoppeuse depuis 3 ans, elle adore son métier. Elle aime tellement son métier que ça ce répercute dans ses résultats : elle est l'une des meilleures d...