Chapitre 31

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Nous venons d'arriver devant un immeuble, Nathan paie le taxi pendant que je sors. Il me suit rapidement et prends ma main, il m'emmène dans le petit immeuble qui paie pas forcément de mine, c'est l'immeuble parisien typique. Nous entrons dedans, Nathan m'emmène jusqu'à l'ascenseur, il s'amuse à tirer sur la bretelle de la robe quand les portes se ferment. Je rigole en maintenant les bretelles, il abuse.

-Nathan, arrête ! Tu sais que je suis plutôt pudique.

-Je sais, mais j'aime bien te taquiner.

Il continue, je finis par chopper ses mains et les retient jusqu'à ce que l'ascenseur arrive à notre étage. Nathan m'emmène avec lui, il s'arrête devant une porte, l'ouvre et me laisse passer. J'entre dans l'appartement, il a l'air petit, mais assez cosy.

-Waouh, c'est ton appart ? Demandé-je en me tournant vers lui.

-Non, une location. J'ai qu'un seul appart, proche de l'Opéra. Et du boulot.

-Donc tu as loué un appart juste pour coucher avec moi ?

-Pas que pour ça. 

Nathan s'avance dans l'appartement, je comprends pourquoi cet appartement et pas un autre : il y a une superbe vue sur la Tour Eiffel.

-Waouh ! Ça c'est de la vue ! 

-Je sais.

Je sens Nathan passer derrière moi et faire glisser la bretelle de ma robe, je la retiens. Je me tourne vers mon amant et pose mes lèvres sur les siennes. Nous allons jusqu'au canapé, je m'installe confortablement sur les genoux de Nathan et commence à défaire sa chemise sans attendre, il a retiré sa veste en partant de la soirée. Et là, je laisse ses mains se balader sur mon dos, il ouvre ma robe et fait glisser les bretelles. Je les retire avec les adhésifs sur mes seins, que j'envoie ailleurs. Nathan pose directe ses mains sur ma poitrine, ça me fait rire.

-Pervers, dis-je entre deux baiser.

-Quoi ? Tes seins sont pas mal.

Je me redresse, Nathan sourit comme un con. Je finis de retirer sa chemise, pareil pour ma robe et je retourne m'installer sur ses genoux. Ses mains caresse doucement mes cuisses puis remontent jusqu'à mes fesses, mais un bruit me sort de ces baisers délicieux. Je me redresse et regarde par la porte qui mène au balcon, une vient d'exploser dans le ciel. 

-Le feu d'artifice ! C'est déjà onze heures !

Je  me lève, récupère la chemise de Nathan et file sur le balcon pour voir le spectacle. Depuis que je suis bébé j'adore les feux d'artifices, ça m'impressionne toujours. Et ça me rappelle aussi l'anniversaire de mariage de mes parents, ils en tirent un tout les cinq ans avec la famille. Je me cale contre la rembarde et regarde le spectacle. Celui du 14 juillet est toujours fabuleux, je le regarde toujours, que ce soit chez moi ou bien ici.

Je profite du moment, Nathan finit par me rejoindre avec une coupe de champagne. On trinque et on regarde le feu d'artifice. Il dure un moment, bien trente cinq minutes, il était sublime, comme toujours. J'entends des applaudissements, belle résonnance ici.

-Bien, maintenant que le spectacle est finit, on peut retourner à l'intérieur ? 

-Êtes-vous impatient monsieur Cooper ?

-Très. Surtout quand il s'agit de coucher avec vous, mademoiselle Gomez.

-Alors allons-y monsieur.

Je prends sa main et nous retournons dans l'appartement. On file dans la chambre en posant les coupes sur la table basse, je rigole en atterrissant sur le lit. Je retire la chemise, je me retrouve une nouvelle fois en culotte. Nathan enlève ses chaussures, son pantalon et mes sandales à talons, puis il me rejoint. Nos lèvres se retrouvent, je souris et réponds à ce savoureux baiser. Ses mains se baladent méticuleusement sur mon corps, ça fait monter mon excitation doucement. Mes mains aussi se promène sur torse, son dos.

Mais je suis rapidement impatiente, le baiser à l'Elysée et avant le feu, ça m'a bien chauffé, alors je commence à glisser mes doigts sous son boxer, qui est déjà bien déformé. Nathan sourit contre mes lèvres et se redresse alors que je saisis son sexe. 

-Coquine.

-Impatiente.

Je le regarde dans les yeux en commençant un va et vient, lui-même pose une main sur ma poitrine et la caresse doucement. Nous restons quelques minutes ainsi, puis Nathan se redresse, il retire son boxer une fois debout, dégage la couverture, récupère un préservatif et l'enfile. 

-Tu sais que ma culotte ne va pas se retirer toute seule ?

-Je sais, mais je te regarde juste pour le moment. T'es vraiment... bien foutue.

-Je sais. T'es pas moche non plus. Et je suis en train de refroidir.

Nathan secoue la tête en souriant, puis il vient enfin entre mes jambes. Il retire enfin ma culotte et prends place, mais il ne glisse que ses doigts sur mon intimité.

-Nathan..., grognais-je. S'il te plaît.

-Quoi ?

-Prends-moi ! Je me fiche de tes doigts.

-Fallait le dire plus tôt.

Il retire ses doigts mais ne retient pas la petite caresse sur mon tas de nerfs, je le sens rapidement me pénétrer, je ferme les yeux et savoure. Nathan me fait l'amour comme il sait si bien le faire, mes jambes s'enroulent autour de ses hanches, c'est si bon ! Et mon amant est vraiment doué, il sait parfaitement me faire aller jusqu'à l'orgasme, qu'il avale dans un baiser. 

Je reviens tranquillement à moi, Nathan est toujours au dessus de moi, mais plus en moi. Je retrouve ses lèvres pour un rapide baiser puis il s'allonge de son côté. Je le regarde, puis je me lève, je dois encore me démaquiller et faire une petite toilette quand même. J'ai repris ma culotte, dieu merci j'ai pris une toute simple noir. Je la remets comme ça, je sais que je vais devoir la changer rapidement après ma nuit. 

Une fois rafraichit, je retourne dans la chambre et m'installe sur le lit en récupérant la couverture, je me blottis contre Nathan, qui est surpris, mais ne me repousse pas. 

-Je suis crevée, cette journée m'a tué.

-Et demain une pareil t'attends ?

-Non, heureusement. J'ai rendez-vous toute la matinée avec Tracy et je sais qu'on va tout faire à l'hôtel ça aide, même si c'est à huit heures. 

-Huit heures ? Alors que c'est avec ta meilleure amie et qu'on a déjà fait une sélection ensembles ?

-Oui. Elle a besoin de compléter sa collection pour la suite, on a pas fait pour si longtemps. Et commencer à huit heures, c'est parfait. 

-D'accord. Tu gères bien ton planning comme tu veux.

-Mmm.

-Et elle est à quel hôtel ?

-George V. Et j'ai mis mon réveil à sept heures, je devrais avoir le temps du trajet. Non ?

-Oui, tu l'auras. 

Mes yeux commencent à papillonner et je baille, je suis vraiment épuisée.

-Bon aller, t'es vraiment crevée. Bonne nuit, douce Charlie.

-Bonne nuit Nathan.

Je me blottis un peu plus contre lui et ferme les yeux, Morphée ne tarde pas à venir me chercher tant je suis à plat. 

La mode à l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant