Percy Jackson at Hogwarts (version française)

Chapitre 42: Un bébé plongé dans un chaudron... pas top.

Percy PoV

-Percy !

Harry m'appelle dans mon dos. Je ne m'arrête pas.

J'entends qu'ils se mettent à courir derrière moi.

Il faut que j'atteigne le trophée.
Je suis certain qu'il y a quelque chose qui cloche. Mon instinct me dit de me méfier.

On a beau s'être débarrassé des dangers, mon alerte danger-de-mort-imminent hurle de toute sa puissance.

-Percy !

Ils arrêtent de courir.
Stupéfait, je m'arrête aussi.

-Pourquoi vous vous arrêtez ?

-On a pas l'intention de prendre le trophée. C'est toi qui le mérite. Dans tous les cas Poudlard gagne non ? Dit Cédric.

-Vous ne voulez pas gagner ? La gloire ? L'argent ?

Ils secouent la tête.
-Je pense pas non plus que c'est ce que tu veux.

Je tourne la tête vers Harry.

-Comment ça ?

-Je pense plutôt que ce trophée cache quelque chose mais que tu veux pas nous le dire, c'est pourquoi tu veux t'en emparer seul, pour ne pas nous mettre en danger.

Cédric ouvre grands les yeux.
-Attends tu veux dire qu'il y a pire que ce qu'on vient d'affronter ??

Je hausse les sourcils.
-Tu n'imagines même pas.

Cédric ouvre la bouche avec effarement.
Puis il se ressaisit.
-Et alors ? On s'est entraînés dur, on peut se battre. Ne te préoccupe pas de nous protéger, mais concentre toi sur pourquoi tu es la.

-Percy... laisse nous t'aider. S'il te plaît.

-Harry c'est dangereux.

-Je sais mais il y a aussi un problème lié à notre monde. Et puis on serait plus en sécurité à tes côtés qu'à attendre seuls ici avec les monstres du labyrinthe non ?

Il marque un point.

-Bon très bien. Mais quoi qu'il arrive vous m'obéissez, clair ?

Ils hochent la tête.

On avance à trois vers le trophée, autour duquel on se place en triangle.

-Très bien, on va l'attraper en même temps et voir ce qu'il se passe. Prêt ? 4...3...2...1... maintenant !

D'un même geste, on saisit chacun une partie du trophée.

Et rien ne se passe.

-On dirait qu'on s'est inquiétés pour rien, tout va bien ! Dit Cédric.

Je soupire.
-Faut jamais dire ça.

A cet instant, je ressens une secousse au niveau du nombril, mes pieds quittent le sol et je suis entraîné dans un tourbillon de couleurs, les deux autres toujours à côtés de moi.

J'atterris lourdement sur le sol, et j'entends Harry et Cédric faire de même.

Je me relève doucement.
On était plus dans le labyrinthe.

-C'est un cimetière ? Demande Cédric.

-Ça en a tout l'air, répond Harry.

Un sourire se dessine sur le visage de Cédric.
-C'est un portoloin ! Le trophée est un portoloin ! Vous croyez que ça fait parti de la tâche ?

-Non.
Je dégaine mon stylo-épée-baguette, le visage sérieux.
Quelque chose ne toune pas rond.

Les autres sortent leurs baguettes aussi.