Percy Jackson at Hogwarts (version française)

Chapitre 40: Marre de ces singeries ! Je prends mes responsabilités !

Percy PoV

Laissant Peter au sol, je m'élance dans une direction, au hasard.

Il avait fini sur une citation de Spiderman. C'est un grand homme.

Je continue de courir pendant quelques minutes avant d'entendre des bruits étranges, comme des mandibules qui s'entrechoqueraient.

Je tourne au coin de l'allée et je vois...
Des fourmis humanoïdes. Comme celle qui a attaqué Peter.

Sans rire, d'où est ce qu'elles sortent ?!
Bon la priorité c'est de trouver mon chemin.
En cas de doute, toujours demander pour avoir une réponse claire.

-Hey, vous pouvez m'indiquer comment aller au centre du labyrinthe ?!

Les fourmis se tournent vers moi.
Une d'entre elles s'avance.

-Je sens l'odeur d'une des nôtres... Tu l'as tuée...

-Possible. Ducoup vous allez répondre ou pas ?

La fourmi s'avance encore plus.
-Sais tu qui je suis ?

Elle lève ses pattes avant, découvrant des crochets acérés.
Bon. A croire que j'ai pas le choix.

-Je vous repose la question. Comment on va au centre ?

Toutes les fourmis reculent d'un pas.
Et le corps de la fourmi qui s'était avancée tombe en poussière derrière moi.

Je rengaine mon épée.
-Bon écoutez, tout ce que je veux savoir c'est comment me repérer dans ce labyrinthe.

-Tu as tué nos sœurs... tu mérites de mourir... de la chair de demi-dieu...
Elles s'avancent toutes vers moi.

Je soupire.
-Si elles me demandent encore si je sais qui elles sont, je fais un carnage.

-Sais tu qui nous sommes ?

Je dégaine mon épée à nouveau.
-J'avais prévenu.

Et comme annoncé, je fais un carnage.

Mon épée taillade dans le tas.
Et je me rends compte d'une chose.
Je n'ai même pas regardé combien elles étaient.

Leurs mandibules claquent de tous les côtés, leurs pattes fendent l'air mais mon corps esquive, pare, et attaque, le tout sans que je réfléchisse a quoi faire. Tout se fait instinctivement.

-Ses yeux... ils brillent...

Je ne m'arrête pas. Je continue de couper, trancher, taillader, parer.
Ça dure seulement quelques dizaines de secondes, et lorsqu'il n'y a plus d'ennemis, je m'arrête.

Je regarde autour de moi.
La poussière dorée, seul vestige des monstres, m'arrive jusqu'aux tibias.

Je rengaine mon épée. J'ai dû en envoyer une bonne centaine au Tartare. Le tout en moins d'une minute.

Pendant mon long entraînement, j'ai perfectionné ma technique. Et en plus de la pratique, je laisse de la place à mon instinct.

Instinctivement, mon corps efface tout mouvement superflu et agit de lui même.

-Bon aller, il faut se remettre en route.

HONK !

Je me retourne lentement.
Au bout de l'allée se tenait un Gorille. Pas un gorille. Un Gorille.