Fin de chapitre

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J'avais perdu.
J'avais perdu à mon propre jeu.

J'entendais la musique tonner à fond, ce qui me sortit de mes pensées. IAMX. Insomnia.

I've lost control, please save me from myself.

J'ai perdu le contrôle, s'il te plaît sauve moi de moi de moi même. Véridique. Je secoua la tête avant de regarder le plafond, mon draps y était toujours accroché. Sauf que je n'arrivais plus à penser clairement, j'avais besoin de me défoncer. Pourquoi ne le faisais je pas ?
Je ne sais pas. Rompre une promesse ne m'aurait rien coûter. Or dès que je regardais le flacon trônant sur ma table de nuit, les battements de mon corps s'accéléraient et la culpabilité montait en moi. Non tu n'en prendras pas. Je secoua la tête et ayant besoin de changer d'air, sortis de ma chambre et descendis au salon. La discussion sur le travail de Luther battait son plein? Je m'arrêta dans le hall pour écouter.

Diego : laisse nous reprendre la garde à part égale.
Luther : rien n'est encore décidé.
Diego : tu ne tiendras pas une semaine de plus loin de l'espace et de la lune. Ça te coûte quoi de me dire oui ? A part blesser ton égo.
Klaus : Ego que la petite n'aura aucun mal à anéantir.

Je leva les sourcils en approuvant ses dires, à part peut être le mot petite. Je n'étais pas petite. Le débat continuait que je sentis une main sur mon épaule, je posa mon poing sur ma bouche pour éviter de crier puis me retourna vers mon « agresseur ».

Celia : merde, tu m'as fait peur.
Cinq ; c'est pas bien d'écouter au porte.
Celia : et qu'est-ce que tu fais là alors ?
Cinq ; je t'observe c'est différent.

Je le dévisagea tandis qu il me regardait en riant silencieusement, sa main toujours autour de mon bras depuis qu'il l'avait attraper quand je m'étais retournée.

Celia : sérieusement, pourquoi tu m'observais ?
Cinq : pour ton amour, je ferais ce que tu veux.
Celia : For your love, Maneskin. N'espère pas me séduire avec quelqu'un qui l'a fait des années au part avant.

Il sourit quand je l'envoya balader avant de me diriger vers le salon ou la discuter c'était arrêter peu à peu. Évidemment.

~•~

Vanya : pourquoi le piano ?

Je tourna la tête vers la jeune femme qui venait de me poser la question. Nous étions plus que toutes les deux dans la pièce.

Celia : pourquoi le violon ?
Vanya : je ne te l'ai jamais dit ?
Celia : non.

Elle inspira avant de se pencher en avant, appuyant ses coudes sur ses genoux.

Vanya : et bien quand j'étais petite, j'étais souvent toute seule. Et un jour j'ai trouver un violon que papa avait ressortit pour je ne sais quelle raison. Je lui ai demandé si je pouvais m'en servir, il a accepté et depuis c'est rester mon instrument préféré.

J'hocha pensivement la tête mais elle continua.

Vanya : n'essaye pas de me détourner de ma question, pourquoi le piano ?
Celia : qu'est-ce que j'en sais, c'est la vie.
Vanya : tu sais ce que j'en pense ?
Celia : comment pourrais je le savoir ?
Vanya : je pense que c'est devenu ton instrument parce que c'était le sien.

Je fronça les sourcils.

Celia : qu'est-ce que tu racontes ?
Vanya : Cinq, il a toujours aimer le piano.
Celia : et quel est le rapport ?
Vanya : depuis toujours il a de l'admiration pour toi, en particulier quand tu joues. Et je pense que c'est ça qui t'a fait aimer le piano. Tu aimais parce qu'il aimait t'entendre jouer.

Je dévisagea la femme, elle avait raison. Sa théorie tenait parfaitement bien.

Celia : c'est la chose la plus stupide que je n'ai jamais entendue. Tu as trouver le violon, le piano était en plein milieu du salon. Il faut juste croire que pour une fois je n'ai pas été chercher une explication là où il n'y en a pas.

Action ou vérité ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant