Neige

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-Il est mort.

Les mots résonnèrent dans le silence désormais présent dans la pièce. Tout le monde se dévisagea. À leurs pieds gisaient le cadavre d'un homme, homme qui la veille encore leur faisait la discussion comme s'il y en avait toujours été ainsi. Elle leva les yeux vers le jeune homme toujours affublé de son uniforme, il regardait le corps avec une expression impassible. À ce moment là ils comprirent que malgré ce qu'ils pensaient tous, l'assassin était parmi eux. Et personne ne pouvait savoir s'il frapperait une nouvelle fois.

Quand Celia se rendit dans ce petit hôtel, en apparence si paisible, que son psy lui avait recommandé, elle était loin d'imaginer le drame qui s'y déroulerait et la partie de Cluedo vivante qui s'en suivrait. Elle n'avait pas imaginé non plus rencontré Cinq, ce jeune homme au passé et aux pensées si mystérieuses, dont la présence ne peut être due au hasard. Et si les secrets brisaient les unions ? Et si l'assassin frappait à nouveau ?
Et si il était déjà trop tard ?

Hello hello !
Comme vous l'auriez sûrement deviné, ceci est ma nouvelle histoire sur le thème de Umbrella Academy. Enfin, nous retrouverons nos personnages plongés dans une partie de Cluedo géantes avec cette non pas l'apocalypse, mais bel et bien un assassin a arrêté.

Je vous met comme d'habitude ici la playlist de l'histoire disponible sur Spotify :

https://open.spotify.com/playlist/1Etkf4K0g2JJKe8i9lRve8?si=2Vppi2T5QsuslnbsI04f2Q&dl_branch=1

Je rappelle encore une fois que les personnages, hormis Celia, ne m'appartiennent pas et que ceci n'est que purement fictif. J'espère en tout cas que cette nouvelle histoire va vous plaire et sur ce...
Bonne lecture ! ❤️❤️

Enfin... si vous survivez d'ici là...


CHAPITRE 1 : TEMPÊTE

Ce fut la première fois que je le vis.

- Je suis désolé mademoiselle, moi je ne peux pas aller plus loin. Vous devez continuer à pieds. Et si j'étais vous je me dépêcherais, il y a une tempête qui se prépare.

Je dévisageai le chauffeur qui était déjà entrain de manœuvrer pour faire demi tour. Il s'arrêta et je soupirai. Ce séjour commençait bien. Je fouilla dans mon sac de quoi réglé la note puis lui donnai le compte juste. Il sourit en guise de remerciement avant de descendre sortir ma valise du coffre. Je regardai une dernière fois le taxi, profitant de la chaleur de l'habitacle, puis descendis et rejoint l'homme près du coffre. Il me donnait ma valise alors que je repassais mon sac en bandoulières, mes pieds s'enfonçant déjà dans le duvet de neige glacé qui s'étendait à l'horizon. J'attrapai le bagage qui évidemment bloquait déjà dans la poudreuse puis après un dernier sourire d'excuse, le chauffeur repartit, me laissant seule au milieu de ces bois plongés dans l'obscurité du soir avec pour seule destination un hôtel totalement perdu. Je soufflai pour me donner du courage. Allez Celia, ne te laisse pas abattre. Merci du conseil. Un frisson me parcouru et je dus remonter mon écharpe un peu plus haut sur mon nez. Je dégageai mais valise de la neige puis me mis en route.

Qu'est-ce qu'il m'avait prit moi d'accepter de venir ici ? Et par un temps pareil en plus. Je me souviens encore de ce jour où mon psy, le docteur Balthazar, m'avait conseiller de partir m'isoler un moment. Tout en buvant mon café tiède, je l'avais écouté d'une oreille distraite me parler de ce petit hôtel familial à 3 heures de routes de la ville. Isolé entre les montagnes et la forêt. Comment il m'avait fait l'éloge de l'endroit, m'assurant que le directeur était quelque de très serviable et qu'il accepterait sans problème de recevoir une patiente de ce très cher docteur Balthazar. Je l'avais regardé, enfonçant mes yeux dans son regard brun foncé avant de lui demandé si lui aussi y avait été envoyé par le psy qu'il avait vu dans sa jeunesse. Il avait rigoler doucement, un rire chaleureux qui vous réconforte quand le moral est au plus bas, et m'avait répondu que nous avions déjà parlé de ça. Puis comprenant qu'il ne me lâcherait pas, j'avais finis par accepter.
Erreur.
Maintenant le froid m'engourdissait les jambes et me vrillais les os. Je me battais avec mes poumons pour avoir les derniers souffles d'air qui n'étaient pas encore gelés. Respirer était douloureux, marcher était douloureux, tout mon corps me faisait mal. Mais il n'était rien comparé à mon cerveau qui émulsionnait, maudissant le docteur Balthazar, maudissant cet hôtel, maudissant le directeur et tous les foutus psychiatres qui envoyaient leurs patients dans tous les fichus hôtels gérés par tous les fichus directeurs de cette foutue planète ! Rha, que mon appartement me manquait...

Action ou vérité ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant