Je Suis Rentré À La Maison

XIV. Vérité.

PDV Kacchan :

J'ouvre la porte de mon appart mais je me stop net en voyant la lumière de ma chambre allumé.

Ok, faisons le point. Plusieurs personnes savent que je suis sensé être absent mais je suis rentré un peu plus tôt que prévu. Ensuite Dôn m'a rendu mon double de clé alors ce ne peux pas être lui. Et vaux mieux sinon je vais le défoncer. Mais personne d'autres n'aurait de raison et les moyens de rentrer.

Je suis prêt à activer mon alter et marche silencieusement dans mon appart. Un cambriolage ? C'est pas très malin chez le numéro 1...

La serrure n'a pas l'air abimé, alors il est passé par la fenêtre ? Mais c'est trop haut. Et puis j'ai rien de bien précieux chez moi donc...

Oh merde, j'ai compris.

Deku.

J'abandonne l'idée d'être discret et cours dans ma chambre pour voir ce que je redoutais.

Il est bel et bien là, dans ma chambre, et il a trouver les documents. Il est assis par terre, contre mon lit, les papiers encore en mains mais... il dort ?

Je marche doucement vers lui pour mieux voir son visage.

Je fronce les sourcils. Il a encore des larmes sur ses joux.

- Idiot... Je t'avais dis que tu ne devais pas savoir, dis-je doucement.

Je m'accroupis et rassemble les papiers pour les ranger. Après ça, je soulève Deku, un bras sous ses jambes et l'autre dans son dos. Je m'apprête à le déposer dans mon lit mais il se réveille. Il passe un bras sur mon épaule et me serre, se blottissant contre moi. Surpris, je perds un peu l'équilibre et tombe doucement sur le lit. Mais il ne me lâche pas. Au contraire, il passe sont autre bras derrière mon dos et me serre encore plus.

J'allais lui demander de me lâcher mais je change d'avis quand je l'entend pleurer.

Mon cœur se serre d'un coup.

Je décide donc de m'allonger à coter de lui, tout en restant dans ses bras. Mais finalement je me retrouve coucher sur lui, ma tête sous son menton et j'essais de ne pas l'écraser de tous mon poids. J'arrive pas à me mettre à coter, il ne veut pas me lâcher.

Je glisse une main sur son visage trempé, que je ne vois toujours pas, puis j'atteins ses cheveux, que je caresse. Ils sont bien plus doux que ce que je pensais.

- Deku... Lâche moi. Dis-je doucement.

Il ne fait rien pendant quelques secondes puis relâche un peu son emprise.

J'en profite alors pour me mettre à coter de lui et me hisser un peux plus haut que ça tête. Cette fois, c'est moi qui le prend dans mes bras, mais je laisse une main dans ses cheveux que je caresse, pour l'apaiser.

Comme il est à hauteur de mon torse, il glisse ses bras dans mon dos et me resserre à nouveau, toujours en train de pleurer.

- Dé... Désolé... me dit-il dans un sanglot.

Je ne répond pas et pose mon menton sur le haut de son crâne, tout en lui caressant le dos.

Ca n'a pas l'air d'être une crise d'angoisse. Nan, il doit juste être sous le choque et il a besoin d'évacuer la nouvelle.

On reste comme ça pendant de longues minutes avant que je ne l'entente plus.

J'essais de reculer un peu et de baisse la tête pour voir s'il ces endormi, mais en bougeant, il décide de resserrer un peu plus ses bras autour de moi.