Je Suis Rentré À La Maison

XX. Fin d'une amitié.

PDV Kacchan :

- T'es sûr ?

Il me regarde, les joues encore un peu rouges puis hoche la tête, en silence.

Je ne me fais pas prier plus longtemps, ne tenant plus non plus. Tout en l'embrassant à nouveau, je glisse ma jambe entre ses cuisses jusqu'à coller son sexe dans le même état que le mien. Je le sent sourire légèrement sous mes lèvres ce qui me fait sourire aussi et me rassure. Au moins maintenant je suis sûr qu'il est consentant pour aller plus loin. Ca fait des mois que je n'ai pas touché quelqu'un et que quelqu'un ne m'a pas touché. Alors ça aurait été difficile si je devais m'arrêter maintenant.

Je m'écarte de ses lèvres et baisse mes bras pour faire glisser son jogging à son tour. Mais Deku me prend mon visage de ses deux mains et m'embrasse à nouveau. Je fais donc ça à l'aveugle sans trop de difficultés. Puis je comprend vite pourquoi il ne voulait pas que je baisse la tête. Comme il sortait de la douche et qu'il n'avait pas prévu d'avoir de la visite à cette heure, il n'avait pas mis de sous-vêtement.

Je souris à cette découverte et je trouve même mignon la pudeur que Deku essais de contenir. Je décide donc d'enlever mon caleçon à mon tour pour qu'on soit tous les deux nus, et en l'occurrence, tous les deux gêné. J'ai déjà eu des relations avec des hommes alors je m'y fais assez vite mais je ne me suis jamais dévoilé de cette manière devant lui et lui non plus. En plus de ça, pour lui, ça doit surement être sa première fois. 

En tout cas je l'espère secrètement.

Il met une main un peu tremblante dans mon dos puis je sent que l'autre hésite à descendre sur mes fesses qui sont nu contrairement à avant. Mais il prend son courage et se laisse aller, sans que je ne lui en empêche.

Avec ses gestes, je comprend bien qu'il n'est pas à l'aise alors je décide de le rassurer comme je peux. Je met une main sur sa joue et la caresse tous en l'embrassant encore, et doucement. Face à mon geste, il ferme les yeux et lâche un petit soupir.

Mon ventre et mon cœur tourbillonnent de sensations. J'en tremble presque tellement c'est bon. Je ne pensais pas ressentir ça un jour, pas avec lui. J'adore ça. 

Je descend mon autre main le long de son torse, pour arriver au bas de son ventre. Puis je me lance et effleure son sexe dressé, pour le prévenir que je m'aventure vers cette zone.

Il ne m'en empêche toujours pas et laisse juste échapper un gémissement de frustration, surement face à ma lenteur. Mais je ne veux pas aller trop vite, pas avec lui. Je veux tous vivre, tous ressentir, prendre le temps comme si c'était le dernier. 

Et c'est peut-être le cas d'ailleurs. Mais je chasse rapidement cette vague pensée dans un coin. C'est pas le moment pour m'inquiéter de ça.

Je prend son sexe en main et commence de légers vas et vient. A mon contact, je le sent se crisper un peu en fermant les yeux et respirer plus fort. Puis j'accélère, voyant que je lui procure de plus en plus de frissons et de sensations.

Ses doigts s'agrippent à ma peau tendis qu'il s'écarte de mes lèvres pour respirer un peu.

Puis soudain, en baladant mes yeux sur le haut de son corps, je remarque un début de cicatrice sur son épaule qui part derrière son dos. J'arrête mes gestes et fronce les sourcils. Vu la tête de sa blessure, ça devait être profond. Et grave. Mais quand est-ce qu'il s'est fait ça ? Et comment ?

Face à mon changement de comportement, Deku ouvre les yeux et comprend ce que je fixe.

- Pas maintenant, me souffle-t-il avant de reprendre mes lèvres et de mettre sa main sur mon sexe sans prévenir.