Huit heures de vol.
Elles étaient toutes épuisées, mais très heureuses de respirer de cet air familial. Après leur atterrissage, elles décidèrent de dîner ensemble dans un restaurant de la place. Leurs valises avaient été soigneusement déposées dans leurs maisons respectives, par des majors d'hommes spécialement convoqués et dirigés par Mathéo.
Après ça, elles rentrèrent chez elles, impatientes de retrouver leur cocon personnel.
21H30. Malika somnolait dans la voiture, ne voulant qu'une chose : Dormir dans son lit. Ses pensées l'assaillaient trop, et elle ne voulait penser à rien d'autre qu'à se reposer. De quoi était fait le lendemain, l'importait peu.
— Merci beaucoup et bonne nuit !
La voiture se gara à quelques mètres de sa maison. Elle descendit, et se mit immédiatement en direction de sa maison, balayant ses yeux avec ses petites mains fatiguées. Mais sa fréquence cardiaque devint irrégulière et ça faisait atrocement mal dans son être. Ses yeux fixaient un point, elle avait envie d'être aveugle en cet instant.
Des cheveux courts, toujours pour ne rien changer, une peau parfaitement hâlée. Des yeux... Dans lesquels elle avait osé s'y noyer complètement.
Mael.
Il était assis devant sa porte, la tête entre ses mains, l'air pensif. Il leva brusquement la tête et ses yeux fixèrent son visage. Et elle avait une sensation de trop, une sensation qu'elle refoula très vite.
— Malika !! Tu... Tu es vraiment revenue. Balbutia-t-il en se levant rapidement et essuyant son jean. Je pensais que c'était une blague. Enfin... Je... J'ai vu sur tes statuts Instagram et Facebook que tu revenais, aussi j'ai vu ton statut dans le Jet-
« Malika : Mais je l'ai bloqué merde ! Comment il a su tout ça, et QU'EST-CE QU'IL FAIT BORDEL ICI ! »
— Je... Je voulais voir si tu étais vraiment là. Je... Ça fait très longtemps, tu ne m'a pas dit que tu voyageais, je n'ai même pas eu le temps de... De te dire aurevoir. Je suis content de te revoir si tu savais.
Et cette dernière phrase fut comme une puissante gifle sur sa joue, pour lui rappeler tout ce qu'il lui avait fait, et que c'était de sa faute si elle passait par ces moments difficiles. Son système de pensée et ses sentiments se troquèrent contre de l'indifférence. La colère montait excessivement vite dans son esprit.
— Euh, Malika tu m'as beaucoup manqué et-
Elle se dirigea en sa direction, en fixant la porte derrière lui. Il lui sourit après avoir soufflé de soulagement, la voir s'avancer vers lui calmait ses doutes sur une quelconque colère qu'elle éprouvait. Ses lèvres s'étirèrent davantage lorsqu'elle arriva à son niveau, mais il désenchanta très rapidement. Elle le dépassa sans un coup d'œil vers lui. Il était comme le vent. Elle le sentait juste, mais ne le calculait plus.
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E L L E S
Romance- 𝗟𝗲𝘀 𝗿è𝗴𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 é𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶𝗲𝘀 ! 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗱'𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱. 𝗟𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀... 𝗣𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗱é𝗿𝗼𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀'𝗶𝗹 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗹𝗮î𝘁. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗺𝗶𝗲...