• CHAPITRE HORS-SERIE •

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" Tu as besoin de temps pour toi."

" MON TEMPS C'EST LUI ! IL EST DANS MON CŒUR ! "

" Je t'aime comme un fou. "


JULIAN

Cette première fois où je me suis pointé chez elle, pour je ne sais quelle raison... J'avoue que jusqu'à présent, je ne sais pas ce qui m'a pris. En principe, nous n'avons pas le droit d'entretenir des rapports autres que professionnels avec nos patients, patientes. Et je m'efforçais à penser que sa santé mentale n'était que le centre de mes intérêts, pas plus. La bonne blague. Je pouvais bien l'appeler, j'en raffolais... mais sa voix me donnait encore plus envie d'être près d'elle.

C'est là que tout a commencé.

Et qu'elle m'a totalement piqué. Parce que je l'étais déjà à moitié, et sans m'en rendre compte.


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— Malaxe bien la pâte s'il te plait ! Et si ton mari te demande, tu diras que tu es fatiguée ?

— Purée maman... C'est juste une pâte. Râla Malika en lançant un regard agacé à sa mère.

— Une pâte qui ne se lèvera pas bien si tu ne malaxes pas bien ! appuya sa mère en lui montrant comment faire. Tu veux que je t'apprenne à les faire, ces Bagels ou pas ?

Sa mère lui sourit tendrement par la suite, amusée de voir sa fille galérer pour des pâtes.

— Mais pas la peine de me stresser comme ça... Souffla-t-elle en repensant à son envie de vouloir forcément connaitre cette recette.

Sa mère se mit à rire en voyant sa fille galérer sans lâcher l'affaire avec ces pâtes. Elle aimait la voir de nouveau comme ça. Son voyage fut écourté après que sa fille lui ait enfin raconté toute la vérité sur Mael et elle, son cœur se serrait à chaque fois qu'elle l'entendait raconter ses crises, et même ses tentatives de suicide. Son cœur de mère se serrait fort.

— Tu attends de la visite et tu ne m'as rien dit maman ? se plaignit Malika en entendant la sonnerie de la maison retentir.

— Certainement le livreur ? Se demanda-t-elle en se dirigeant vers la porte d'entrée. J'ai commandé des ustensiles pour la cuisine.

Elle tomba nez à nez avec quelqu'un qu'elle n'avait jamais vu ni croisé ici, pas dans ce quartier en tout cas.

— Oui bonjour ?

— Oh, bonjour Madame. Est-ce que Malika est là ?

Julian se tenait devant sa mère, son cœur s'accélérant lorsqu'il se rendit compte de qui c'était. Il s'attendait à voir sa petite amie et l'enlacer comme à leur habitude, mais pas elle.

— O-Oui, bégaya la mère en l'observant de haut en bas. Oui elle est là, c'est de la part de ?

— Julian. De Julian.

« Julian : La version originale de Malika. »

Sa mère ne faisait que le dévisager, se méfiant maintenant des hommes qui osaient s'approcher trop près de sa fille, après tout ce qu'elle avait vécu. La revoir encore dans ces états ne faisait plus partie de ses plans pour sa elle.

— Julian c'est ça... Souffla-t-elle en s'adossant à la porte, le fixant toujours aussi intensément. D'accord. Vous êtes qui pour elle ?

— Maman c'est q-

E L L E SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant