•12• Tu penses que c'est fini ?

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✹ À CŒUROUVERT ✹

𝐸𝓁♡𝓃𝒾𝓃𝒾𝒾𝑒


Son regard furieux ancré dans le sien, elle avait les bras croisés sur sa poitrine, pas du tout prête à entendre un peu plus de cette voix qu'elle essayer tant bien que mal d'effacer de ses pensées.

— J'ai décidé de m'attribuer un surnom du fait de la notoriété que j'ai. Je remarque que même en évoquant le nom « Lucas Klein », tu ne sourcilles pas. Tu ne sais donc vraiment pas qui je suis. Dit-il ne murmurant, puis repris sa voix normale. Je suis assez connu dans le domaine médical, parce que très jeune, j'apportais mon aide à mon père lors de ses opérations chirurgicales. Mon esprit étant assez éveillé, je réussissais à trouver des solutions très vite lorsqu'il y avait urgence. Après ma formation en médecine, j'ai voulu faire quelque chose qui me tenait à cœur, la création d'hôpitaux dans la plupart des pays du monde.


Il eut une pause. Il souffla un instant et passa sa main sur son visage. S'ouvrir de la sorte n'était pas dans ses principes, et il les brisait juste pour elle.

— Mais mon plus grand pas, si je peux le dire ainsi a débuté lorsque j'ai commencé mes opérations chirurgicales sans l'assistance de mon père. Ces opérations étaient toujours très dangereuses et je risquais gros, pour ma personne et ma carrière. Personne, ni même mon père ne pouvait pratiquer le genre d'opérations à part moi, car je n'obéissais pas tout le temps aux codes chirurgicaux, je les trouvais un peu ennuyeux, et ils ne marchaient pas tout le temps sur mes patients. Je ne travaillais qu'avec ma tête, et des cas impossibles ont été réglés grâce à l'intelligence que le Créateur m'a donnée. Cela me rendait heureux de leur redonner le sourire à nouveau et la confiance en soi qu'il leur fallait. Aider les patients et leur rendre de nouveau la vie si on peut le dire ainsi, est la source de ma persévérance lorsque je me lève le matin.

Elle ne broncha toujours pas et l'écoutait attentivement malgré la colère. Elle se rendait compte qu'il s'ouvrait véritablement à elle et qu'il ne savait pas comment y faire.

— C'est de là que tout est parti. Reprit-il en n'arrivant plus à la regarder dans les yeux. Mes patients et le personnel de l'hôpital de mon père ont propagé mon nom un peu partout, ce qui augmentait mon taux d'audience et je continuais ainsi à apporter mon aide à ceux qui m'approchaient, si besoin est. Mes photos sont rares, voire quasiment nulle part sur les réseaux sociaux, parce que je les ai interdites. Et quand je veux quelque chose, on a l'obligation de le faire.

« Karel : J'avoue... »

— Des fans, des filles je veux dire, m'envoyaient tout le temps des « nudes », c'est comme ça qu'on dit, c'est ça ? Lui questionna-t-il en fronçant les sourcils, ce qui ne manqua pas à la Karel de le trouver adorable sur les bords. Que ça soit par e-mail, où même dans ma boîte aux lettres, j'en recevais des tas. Elles trouvaient toujours un moyen de savoir qui j'étais physiquement pour mieux me séduire. Mais bon. Dit-il sur un ton sans intérêt. Enfin, j'ai commencé à construire la Gold City, ou la Cité d'Or. Ça a pris beaucoup de temps, mais lorsque tout était enfin prêt, nous avons emménagé là.

— Ok.

Noah baissa la tête. Sa gorge était sèche, il n'arrivait presque plus à dire un mot, mais il le fallait. Il fallait qu'il ouvre son cœur cette nuit. Il passa encore une fois une main sur son visage, puis il continua de s'ouvrir avec son air toujours aussi indifférent de l'extérieur.

E L L E SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant