•40• Ma faiblesse incarnée.

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Après avoir déposé sa douce Elvira « rions un peu », Mathéo atterrit dans l'appartement qu'il avait réservé pour ses quelques jours ici. Il s'était encore une fois, porté volontaire pour l'accompagner à son bureau, en faisant le coup du « Je ne voulais pas que tu te fatigues à prendre les transports. ». Bien évidemment, bien évidemment. Il avait besoin de la voir à peu près tous les jours, et par n'importe quels moyens, et elle n'y trouvait pas d'inconvénients.

Ses pensées ne dévièrent que sur elle, et avait besoin d'un moment soliste pour se retrouver un peu. Il remarqua quelque d'inhabituelle, lorsqu'il tourna la poignée de sa porte.

Elle n'était pas fermée à clé.

Son visage se froissa, et il ouvrit brusquement la porte, en poussant un bruit d'agacement, remarquant une présence pas si étrangère que ça chez lui.

— Enfin rentré ?

Il plissa des yeux, toujours arrêté devant sa porte.

— Tu veux devenir le porte-manteau ? Allez rentres ?

— Purée tu fais quoi ici toi ? grommela-t-il d'une voix forte. Et comment es-tu rentrée !


Cat se tenait face à lui, un bol de céréales en main, avec une petite culotte taille haute noire en cuir, et un top crop zébrés. Elle avait laissé ses cheveux bouclés détachés et tombés au bas de son dos. Sa bouche fermée remuait en affichant un air curieux, les yeux plissés vers lui.

— Tu étais où ? Tu n'as pas passé la nuit ici. Marmonna-t-elle en se dirigeant vers la cuisine de Mathéo, se rendant propriétaire de son appartement.

Il ferma les yeux et referma la porte derrière lui, un soupir sortit de ses lèvres, il avait envie de voir tout le monde, sauf elle.

— Ma vie privée ne te concerne pas.

Elle rit jusqu'à faire trembler ses épaules, avant de reprendre son air sérieux.

— Mais oui bien sûr. Je réitère ma question.

— Je réitère ma réponse.

Cat déposa bruyamment son bol sur la table, sentant son irritabilité prendre pleinement le dessus.

— COMMENT ÇA TA VIE NE ME- Ok d'accord, Cat calme toi. Se dit-elle en chuchotant et posant ses deux mains sur la table.

Mathéo ne lui porta aucune attention, il rangea son téléphone dans la poche de son pantalon, après avoir envoyé un message journalier à Elvira.

— Comment tu as su que j'étais ici ? S'informa-t-il d'un ton froid.

— Tu comptais me dire quand. Que tu étais ici. Rétorqua-t-elle du tac au tac, en soutenant ses yeux froids et emplis d'agacement.

E L L E SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant