•9• Sentiments ou pas ?

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✹ Soit tu suis ton cœur, soit ta raison, mais dans les 2 cas, fais attention... ✹

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Qu'est-ce qu'il faisait près d'elle, pourquoi n'était-il pas resté assis dans son fauteuil ?

Karel essayait tant bien que mal de repousser Noah, mais il ne bougea point. Il resta là, à l'admirer intensément, elle sentait ses yeux bruler sur elle.

Ça brulait.

Il prolongea son bras derrière elle et ferma la porte, qui se boucla automatiquement.

Elle ne le voulait pas, ou du moins, elle devait ne pas le vouloir.

— Mais qu'est-ce que tu fais ! Tu es saou-

— Je ne suis pas saoulé Karel. Il lui coupa la parole et inspira bruyamment. Comme s'il était agacé de quelque chose.

Elle tenta tant bien que mal de le repousser, mais ne voulait surtout pas poser ses mains sur son torse caché par cette chemise noire légèrement déboutonnée.

— Je n'ai pas envie de m'approcher de toi ! Dit-elle en fermant promptement les yeux pour révulser toutes ces pensées qui n'avaient pas lieu d'être.

Il se rapprocha encore plus d'elle jusqu'à la coincer sur la porte.

Petit déjà-vu.

Il ne posa aucune de ses mains sur elle, mais son regard était persistant. Elle avait maintenant son visage dans le cou de Noah, entendant fortement sa respiration qui effleurait légèrement le haut de sa tête.

— Tais-toi s'il te plait. J'ai à te parler. Ordonna-t-il d'un ton neutre.

Elle se tut immédiatement sans s'y opposer malgré la vague de colère e propageant en elle. Sa raison ne voulait rien entendre, mais son cœur si. Qui allait avoir le dernier mot ?

« Karel : Je n'arrive pas à faire quelque chose lorsqu'il est près de moi, pourquoi ? Je ne sais pas. Mais de toutes mes forces, je n'y arrive pas. »

— Karel. Susurra-t-il.

— Parle. Qu'on en finisse s'il te plait. Rétorqua-t-elle avec le peu de force qu'elle avait.

— Plusieurs choses me sont arrivées ces derniers mois. Mais je n'arrive pas à mettre des mots là-dessus.

Les battements de cœur de Karel étaient dans une décadence que seul Noah pouvait contrôler.

— Depuis la fois où nous nous sommes laissés, reprit-il. Je... Je n'arrivais plus à faire la part des choses. Est-ce juste de te dire que tu étais dans mes pensées pendant tous ces mois, après ne t'avoir laissé aucune chance de t'expliquer ? Je ne sais pas.

Ces mots, pour elle, ne pouvaient pas sortir d'un Noah lucide. Des mois en pensant à elle ? Impossible après ce qui s'était passé.

Il est encore en train de se foutre de moi, pensa-t-elle.

— On ne se connait pas, pas assez... Souffla-t-il. Mais toi et moi, enfin j'espère, savons ce qui se passe. Dis-moi que oui, s'il te plait.

Elle lui répondit par le silence, et il s'y attendait. Elle avait les yeux fermés, afin de garder les pieds sur terre et se rappeler qu'il ne la prenait pas au sérieux, elle voulait y croire dur comme fer.

E L L E SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant