Trois longs jours s'écoulèrent.
Quatre heures du matin.
Une atmosphère de plomb régnait dans la résidence. Les émotions instables s'entremêlèrent, laissant place à des crises d'angoisse sur le point d'exploser.
Karel était affalée sur le divan avec son téléphone en main, laissant sortir des soupirs à chaque seconde.
— Vous avez pu l'avoir ? dit-elle d'un ton qu'elle voulait détaché, mais inquiet au final.
— Toujours rien. Répondit Elvira d'une voix tremblante, essayant de manipuler son téléphone.
Elle s'assit sur le tabouret de la table de cuisine, plaçant sa tête entre ses mains posées sur la plateforme marbrée. Elle sursauta lorsque retentit la sonnerie de la résidence, glissant par ailleurs ses yeux sur les filles, hésitante à aller ouvrir.
Malika assise près d'elle, lui fit signe de la tête.
Elle saisit rapidement la poignée de la porte après avoir pris une grande inspiration.
Elle était encore une fois épuisée.
Cette situation l'épuisait plus que tout.
Et elle n'avait pas envie de voir ce visage qui avait presque créé sa crise, et qui ne l'avait pas aidé en retour, la traitant d'enfant.
Mathéo, devant sa porte. Elle préféra garder toutes les émotions pouvant se dessiner sur son visage, dans sa tête, quitte à créer une surcharge. Il la regarda dans le blanc des yeux, n'étalant encore une fois aucune expression comme à son habitude.
— Bonjour. Je peux entrer ? dit-il d'une voix neutre.
« Elvira : Claquer la porte contre ton nez serait le plus judicieux. »
Mais ses yeux marron la détaillaient du regard, ses yeux marron disaient plus que ce qu'il voulait exprimer. Mais il n'était pas encore au courant de ça, et Elvira non plus. Puisqu'elle avait détourné son regard du sien.
— Bonjour. Oui. Fit-elle en lui donnant dos pour aller se rasseoir.
Elvira avait une mine triste à cause de la situation présente, mais elle l'était encore plus parce que Mathéo ne la calculait pas. Malgré les paroles froides qu'elle lui lançait, elle était blessée de s'être fait traitée d'enfant par lui.
Quelle humiliation.
Elle balança la tête pour effacer toutes ses petites pensées, pendant qu'elle se rasseyait sur la chaise, Mathéo s'approchant des filles.
— Bonjour les filles. Salua-t-il en leur adressant un bref sourire.
— Alors ? demanda Malika.
— Rien. Lâcha-t-il de but en blanc.
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E L L E S
Romance- 𝗟𝗲𝘀 𝗿è𝗴𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 é𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶𝗲𝘀 ! 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗱'𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱. 𝗟𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀... 𝗣𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗱é𝗿𝗼𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀'𝗶𝗹 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗹𝗮î𝘁. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗺𝗶𝗲...