Ses iris verts étaient statiques. Son cœur battait de plus en plus fort, ne contrôlant aucune émotion. Des frissons traversèrent sa peau tandis qu'elle se forçait à garder le contrôle. Ses bras s'étaient rejoints devant son torse, ne faisant aucun plus aucun mouvement.
— Je suis...Vraiment désolé Elvira. Répéta-t-il d'un ton plus doux et rassurant.
Il posa son menton sur sa tête, en la resserrant de plus en plus fort, tout en ne la brusquant pas.
Elle avait l'air d'aimer, ou de détester ? Elle ne savait pas.
Elle ne voulait pas bouger, elle ne comprenait pas ce retournement de situation. Un mélange de colère et tristesse l'envahit encore une fois. Mais la douceur de Mathéo l'aidait à se calmer.
Elle devait piquer une crise. Là, maintenant.
Mais cette crise ne se montra pas.
Elvira n'avait pas fait de crise.
Dans ses bras.
Mathéo avait vu dans ses yeux cette fois-ci. Il avait vu qu'il avait dépassé les bornes, elle le lui avait dit ouvertement. Il ne l'aurait jamais compris si elle ne lui avait pas dit. Et s'il n'avait pas regardé attentivement ses yeux comme il l'a fait aujourd'hui.
Elle essaya de se détacher de lui, mais il l'en empêcha. Il ne savait pas exactement ce qu'elle avait, mais il savait qu'il l'avait blessé, et il se détestait pour ça. Normalement, il n'aurait pas calculer ce genre d'émotion enfantin d'après lui. Il n'était pas très empathique envers les autres.
Mais avec elle, c'était une tout autre histoire.
Il ressentait quelque chose de nouveau, l'empathie n'en faisait pas partie, c'était plus que ça.
Elle ferma ses yeux et respira plusieurs fois afin de reprendre totalement le contrôle. Sa crise ne survint pas, mais il lui fallait plusieurs secondes pour qu'elle le comprenne et l'accepte. Elle souffla profondément et bruyamment, créant une peur à Mathéo qui se desserra légèrement d'elle et caressa ses cheveux.
Il ne savait pas comment faire. Il ne savait pas ce que c'était.
Mais il ne bougea pas et resta dans cette position avec elle pendant plusieurs minutes. Elle se détacha de lui en le poussant légèrement de sa main. Elle posa ses mains sur ses hanches et regarda le sol un moment.
« Elvira : Qu'est-ce qui vient de se passer... »
« Mathéo : Qu'est-ce qui m'a pris de faire ça... »
— Est-
— Non, tais-toi s'il te plait. Le coupa-t-elle d'un ton suppliant, lui faisant comprendre qu'elle avait besoin de silence en cet instant.
Elle leva ses yeux au ciel, mais avant, croisa ceux de Mathéo. Son vert clair était légèrement froncé, faisant place à ces émotions qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Son vert clair appelait Mathéo. Mathéo le sentait, où se trompait ?
— Ce n'est pas ce-
— Purée, chut. Lui lança-t-elle encore une fois en battant des cils plusieurs fois avant de fermer ses yeux.
Ses yeux l'appelaient.
Il se rapprocha d'elle et l'enlaça de nouveau, la laissant échapper un hoquet de surprise. Elle posa immédiatement ses bras sur les siennes, et les enroula de ses mains sous les ordres de son cœur qui était censé savoir ce qu'il faisait.
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E L L E S
Romance- 𝗟𝗲𝘀 𝗿è𝗴𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 é𝘁𝗮𝗯𝗹𝗶𝗲𝘀 ! 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗱'𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱. 𝗟𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀... 𝗣𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗱é𝗿𝗼𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀'𝗶𝗹 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗹𝗮î𝘁. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗺𝗶𝗲...