•39• Difficile à oublier

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Quelques semaines plus tard.

La table de la salle à manger venait de se prendre un couteau, en plein centre.

— Du calme ! Tu ne vas pas tout démolir ici à cause de ça.

La voix de cet Homme commençait à l'insupporter au plus haut point. Cat ferma brusquement ses yeux et essayait de se calmer, en ignorant la présence de Mathéo à ses côtés.

— De ça ? De ça ? dit-elle en se tournant vers lui, le visage presque défiguré par la colère. Mathéo, est-ce que tu te rends compte de l'ampleur de la chose ? demanda-t-elle d'une voix presque dégoûtée.

Il ferma les yeux et respira profondément. Elle posa sa tête entre ses mains, les yeux écarquillés.

— Je croyais l'avoir tué moi, cette pé-

— Tu as intérêt à ne pas continuer ta phrase. La coupa-t-il soudainement, en gardant les yeux clos.

Elle lui lança un regard surpris pendant quelques secondes, avant de se mettre à rire à gorge déployée. Elle se tut brusquement quelques secondes après en fixant la télé en face d'elle. Elle disjonctait complètement, et en avait conscience.

— Je ne sais même pas ce qui me retient de t'éliminer Mathéo. Sérieux, tu ne me sers à rien.

— Tiens donc. Après vous avoir fait passer le plus gros bateau de GHB. Soudainement. Tu as la mémoire courte peut-être ? Ce n'est plus parce que je n'use plus de mes forces envers les filles de ton genre, que je vais te regarder me parler de cette manière. Il la menaça d'un ton sec, en se rapprochant de plus en plus d'elle. Tu as peut-être un pistolet, ou un petit couteau, mais sache que mes mains font très bien l'affaire pour toi. Alors ne me pousses pas à bout Ca-

Un flash le coupa brusquement, un flash de sa tête, enfouie dans le cou d'Elvira, cette nuit dans le jardin. Il secoua légèrement la tête et se mordit l'intérieur de la joue en poussant un soupir.


Cat l'observa se diriger vers le salon, sans un mot de plus pour elle. Elle le suivit sans lui laisser de répit, et sourit en l'entendant pester de sa présence derrière lui.

— Maintenant, mon coéquipier veut me faire du mal. Se moqua-t-elle en s'asseyant près de lui, dans le fauteuil.

« Mathéo : Qu'est-ce qui m'a pris tout de suite... J'avais l'impression d'être le Mathéo d'avant. Celui qui n'avait pas peur de faire du mal aux filles... à cause de Léana. »

— Je comprends pourquoi il était aussi serein devant moi, la dernière fois à la cave.

— Lucas est toujours serein, quoi qu'il advienne.

— Sauf si on touche à sa défunte.

— Mais elle n'est pas morte Cat. Tu peux arrêter de l'appeler comme ça ?

E L L E SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant