*𝑇𝑜𝑖 & 𝑚𝑜𝑖 (𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒) 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 ?
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𝐿𝑢𝑖, est le chef des Casarini, une puissante famille faisant partie de la très renommée Cosa Nostra. Ancien playboy, il est aujourd'hui satisfait de sa vie de célibataire, même s...
« Le destin de l'humanité est écrit dans les étoiles » - Il Processo, épisode 1.
Ivano
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Quand les applaudissements ont cessé après la traditionnelle danse de la Tarantella, le groupe de musiciens installés au pied du double escalier s'est mit à jouer une musique plus lente, conviant par la même occasion les invités à rejoindre mon frère et sa jeune épouse, qui tourbillonnent déjà sur leur chanson de couple.
Dans le mouvement de foule, je suis à deux doigts de proposer à Olympia de m'accompagner, elle qui est restée seule sur le côté de la piste. Mais je me ravise au dernier moment.
Non, c'est trop tôt, pas comme ça.
Ce n'est pas dans mon tempérament d'agir comme ça avec une femme. Bien au contraire, habituellement quand je repère une fille qui me plaît, je ne prends pas de détour pour le lui faire comprendre. J'agis de manière frontale, sans perdre une seconde. Hors là, je veux faire les choses en douceur, pour ne pas la brusquer. Sinon j'ai peur qu'elle ne m'échappe et qu'elle s'envole loin de moi. Et il est hors de question que cela arrive.
Je change donc de plan d'action, et me tourne vers ma meilleure amie pour l'inviter à faire quelques pas de danse.
- Il faut que je te parle, fais-je à Giuliana en lui proposant ma main. Tu permets que je te l'emprunte ? Demandé-je à mon cousin.
- À condition qu'elle me revienne en un seul morceau, ricane Gaziano moqueur.
- C'est bon, je lui ai écrasé le pied en dansant qu'une seule fois, c'était il y a une éternité et j'étais bourré en plus, me défends-je pour la millième fois. Et je me suis fait pardonner avec une nouvelle paire de chaussures !
- Encore heureux, ironise Giuliana en acceptant mon invitation.
Je l'entraîne alors au centre de la piste, tandis que du coin de l'œil, je croise rapidement le regard d'Olympia, qui je crois est en train fredonner du bout des lèvres les paroles de la chanson choisi par les mariés. À mon contact, elle cesse de chantonner et son attention fini par me fuir, pour se poser ailleurs dans la salle.
- C'est une très belle fête, s'enthousiasme Giuliana émue.
- En effet, mais Olympia n'a pas l'air enchanté par cette soirée. Elle n'a pas beaucoup parlé durant le dîner. Il faut dire aussi qu'on ne lui a pas laissé beaucoup d'opportunité pour s'exprimer.
- Je l'ai remarqué aussi. Tu as déjà essayé de te rapprocher d'elle ? Demande-t-elle vivement intéressée.
- Un peu, mais il semblerait que la signorina Roccelli soit plutôt du genre timide et réservée avec les inconnus. Et vu ma position, je ne peux pas me permettre de passer pour un stronzo [connard] en la brusquant.
