*𝑇𝑜𝑖 & 𝑚𝑜𝑖 (𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒) 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 ?
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𝐿𝑢𝑖, est le chef des Casarini, une puissante famille faisant partie de la très renommée Cosa Nostra. Ancien playboy, il est aujourd'hui satisfait de sa vie de célibataire, même s...
« Quand le poids du cœur est supérieur à celui de la raison, c'est tout l'équilibre des choses qui est menacé.» – Christine Orban
Ivano
Une semaine. Mon entretien avec Don Roccelli remonte à bientôt une semaine et depuis, je n'ai aucune nouvelle de lui. Je sais qu'il est un homme de parole et que dès qu'il aura pris une décision, il m'en informera, seulement, je ne supporte pas d'être dans l'attente. Je déteste le fait de ne pas avoir le contrôle de la situation. Ça me rend tout simplement dingue !
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Après une journée qui m'a paru encore plus interminable que les précédentes, je m'installe sur un canapé au bord de la piscine, pour savourer une cigarette, en compagnie de mon chien Rocco. Un Rhodesian-Ridgeback de 4 ans, à la robe fauve, qui est allongé à côté de moi et qui savoure les caresses que je lui donne de ma main libre.
Le regard porté sur l'horizon, je m'adonne à ma nouvelle habitude depuis une semaine : essayer d'anticiper mentalement toutes les issues possibles, surtout les plus mauvaises, pour y être préparé.
Et si Vittorio refusait de tout dévoiler à Olympia ? Suis-je vraiment prêt à tout révélé moi-même à ma belle aux yeux brun-vert ? Suis-je prêt aux conséquences que cela aura sur elle ? Ainsi que sur l'alliance de nos deux familles ? Ces questions tournent en boucle dans ma tête, nuit et jour.
Une attente et une torture mentale qui paraît-il ne me mettent pas sous mon meilleur jour. C'est en tout cas ce que m'a gentiment fait comprendre Graziano, dimanche dernier, alors que nous étions allés déjeuner au Nostro, pour le faire redécouvrir au cercle intime de la famille, comme mia madre, zio Mario et sa femme zia Antonella.
Un peu avant le café, je m'étais éloigné de la table pour fumer. Les avant-bras en appuis sur la rambarde, j'avais le regard hypnotisé par le va-et-vient des vagues sur le sable, en contre bas. L'esprit perdu dans mes pensées, ressassant encore et encore les sujets qui me préoccupent, c'est alors que Graziano est apparu à côté de moi et m'a dit, je cite :
« - Iva, personne n'ose te le dire par crainte de ton statut ou d'une colère dévastatrice en guise de réponse. Alors, je te le dis comme ça me vient : Il va sérieusement falloir que tu te détendes, a-t-il fini par déclarer avec douceur, mais fermeté. Est-ce que tu réalises qu'hier, tu étais sur le pointde perdre ton self-contrôle et d'exploser la cervelle à deux mecs qui n'avaientrien fait pour mériter ça ?Écoute, on sait que le dossier avec Olympia te préoccupe énormément, Giu et moi le comprenons totalement et sommes là pour toi, si tu as besoin d'en parler, a-t-il enchaîné avec compréhension. Mais le reste de la famille, tes amis et surtout tes hommes, n'ont pas à subir de cette humeur de chien que tu te traînes depuis quelques jours. Ils commencent sérieusement à se posent des questions sur ton comportement. Alors, exerce-toi au tir – autre part que sur tes hommes –, fait du sport, va câliner des arbres si ça te chante, mais pour l'amour de Dieu, il faut que tu trouves un moyen d'évacuer toute cette colère et cette frustration qui te ronge, autrement que sur nous. Tu dois te ressaisir mon vieux ! Le clan compte sur toi ! »
