*𝑇𝑜𝑖 & 𝑚𝑜𝑖 (𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒) 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 ?
∞
𝐿𝑢𝑖, est le chef des Casarini, une puissante famille faisant partie de la très renommée Cosa Nostra. Ancien playboy, il est aujourd'hui satisfait de sa vie de célibataire, même s...
« Le destin est ce que la vie fait de nos désirs » - Gustave Parking
Olympia
J'ai changé au moins quinze fois de tenue, et essayer pas moins de six paires de chaussures, avant de me décider pour la bonne association. Bordel, qu'est-ce qu'on est censé porter qui fasse à la fois professionnel, élégant, un brin sexy, mais pas trop, et qui reste décontracté sans que ça soit ridicule, trop sérieux ou trop provocant ? Bon d'accord, la vraie question est : qu'est-ce que je mets, sachant qu'il y a une grande probabilité que je croise Ivano ?
Car il ne faut pas se leurrer, il y a des risques qu'il soit là, Taormina est le territoire des Casarini après tout ! Et même si on me maintient dans l'ignorance sur beaucoup de choses, j'en connais assez sur la mafia pour savoir qu'il ne se passe rien sur le territoire d'un parrain de Cosa Nostra sans qu'il en soit informé. Et si mon père à inverti dans un bar de plage dans ce secteur, Ivano doit être au courant, d'autant plus qu'ils sont associés. De ce fait, comme rien n'échappe à leurs yeux, il saura que je suis là. Reste maintenant à savoir s'il se présentera à moi, ou pas ?
Je suis tellement nerveuse à l'idée de cette possible rencontre que je n'ai pas beaucoup dormit cette nuit. Du moins, j'ai peiné à m'endormir et me suis réveillée une heure avant que mon réveil ne sonne.
En tout cas, question choix vestimentaire, après avoir retourné toute ma garde-robe, je finis par me décider pour une tenue que je n'ai pas mise depuis longtemps, à savoir une robe longue rouge à motif fleuri, légèrement fendu sur le côté, avec un décolleté cache-cœur et une ceinture ruban soulignant la taille. Pour les chaussures, j'opte pour des sandales plates beiges de chez GUCCI. Côtés accessoires, je m'arme de mes habituels bijoux en or, d'un adorable sac en osier rond à double hanse, et de ma redoutable paire de lunettes de soleil noire de forme papillon que je glisse dans le sac. Pour ce qui est de la mise en beauté, j'ai chargé mes longs cils noirs d'une tonne de mascara waterproof, souligné mes paupières d'un fin trait d'eye-liner sombre, un brin de blush rosée sur mes pommettes pour la bonne mine, et une fine touche de rouge à lèvres boisée sur la bouche. Enfin, pour la coiffure, j'ai noué ma longue tignasse en une tresse épi de blé sur le côté, faisant ressortir ma coloration dégradé. Un dernier coup d'œil dans le miroir, je me suis aspergée de parfum, et andiamo [allons-y] !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Comme toujours, dans la cour devant la demeure familiale, je suis attendue par Umberto et Mattia, mes deux anges gardiens - ou baby sitter, leur appellation changeant en fonction de la situation.
- En route ma belle ! Scande joyeusement Mattia en m'ouvrant la porte arrière de l'Audi Q7 blanche.
Je me glisse sur la banquette et salut d'un sourire Orsetto [Nounours] déjà derrière le volant.
- Alors, prête à travailler avec le grand patron, principessa [princesse] ? Me demande ce dernier.
- Comment ça « le grand patron » ? Répété-je interloqué.
