*𝑇𝑜𝑖 & 𝑚𝑜𝑖 (𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒) 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 ?
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𝐿𝑢𝑖, est le chef des Casarini, une puissante famille faisant partie de la très renommée Cosa Nostra. Ancien playboy, il est aujourd'hui satisfait de sa vie de célibataire, même s...
« Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié, c'est d'avoir à qui confier un secret. » – Alessandro Manzoni
Olympia
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Je n'ai pas dormi de la nuit, ou du moins très peu, car une fois dans mon lit mon cerveau s'est mit en mode Hollywood Movies et n'a cessé d'imaginer des scénarios rocambolesques, dont les acteurs principaux étaient évidemment Ivano et moi. En se basant sur des petits moments passés ensemble, des petits contacts physiques qui se sont produits dans l'après-midi, ou des paroles échangés, ou comme le fait qu'il m'ait fait passé avant les affaires de Cosa Nostra, mon cerveau a tout extrapolé pour créer des histoires dignes des comédies romantiques. Des fois, je me dis qu'avec une imagination si fertile, je pourrais devenir scénariste ou réalisatrice à Hollywood, d'où le nom de mes pensées délirantes. Ouais, tremble Spielberg, tu as de la concurrence !
Non, sans rire, quand ce ne sont pas ces machinations qui m'ont tenu éveillée, c'est l'excitation de le revoir pour l'inauguration du Nostro qui a pris le relais. Et même si le tout cumulé m'a empêchée une nouvelle fois de fermer l'œil, je suis étrangement en forme et de bonne humeur ce matin.
Je descends à la cuisine préparer mon petit-déjeuner et en ressors avec une assiette de toasts et un cappuccino. Je retrouve ensuite ma mère dans le salon, qui pianote sur son ordinateur portable pour consulter ses mails. Nous papotons ensemble pendant que je mange. Comme d'habitude, mon père et déjà partie pour s'occuper de je ne sais quelles affaires. De toute façon, il y a de grandes chances pour que je le retrouve plus tard dans la journée, quand il passera faire un tour dans les bureaux de l'entreprise.
Et alors que je m'apprête à remonter dans ma chambre pour finir de me préparer, je suis arrêtée dans mon élan par l'arrivée dans la maison de Vincente, avec à la main un sac en papier luxueux d'un blanc éclatant, dont les poignées sont en ruban de soie crème.
Ce quarantenaire aux cheveux de jais et aux yeux bleu clair est l'un des hommes de main de mon père. Vincente est, pourrait-on dire, l'homme à tout faire de la propriété. En effet, il est à la fois le chef de la sécurité, le technicien de maintenance et à l'occasion le chauffeur de ma mère. Il trouve aussi toujours une multitude de solutions étonnantes pour résoudre les divers problèmes qui se présentent, c'est pourquoi il a été surnommé par les autres MacGyver. Il n'est à ce poste que depuis deux ans, mais il a su très vite se faire apprécier de tous et surtout se rendre indispensable.
En ce qui me concerne, je l'adore, c'est un bosseur investi qui prend toujours le temps de m'adresser un mot gentil quand je le croise, et ce, même s'il a les deux mains dans un moteur.
- Ciao gattina ! [Salut minette !]
- Hey !
- On a reçu un colis pour toi ce matin, m'informe-t-il.
