Chapitre 14 : Cocktail de sentiments.

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 « Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne » – Alfred de Musset

Olympia

Je suis devant le pire dilemme de l'univers. D'un côté, j'ai une quantité monstrueuse de travail qui m'attend, parce que l'ouverture du Nostro Beach Club est prévue pour demain soir, et qu'il reste tout à faire et à organiser. Et de l'autre, Ivano Casarini avec sa belle gueule qui me demande de rester pour boire un verre avec son cousin et sa femme ! Du coup, je me retrouve tiraillée entre mes responsabilités et mes sentiments. Autrement dit, j'ai le cul entre deux chaises, et ce n'est pas du tout confortable !

-  Aller, reste, insiste Ivano d'un regard pétillant de malice. Dans moins d'une heure, le chef barman devrait lui aussi arriver pour nous proposer une liste de cocktails à valider. Et un palet féminin supplémentaire ne serait pas de trop pour nous aider à départager.

Cazzo [Putain] ! Et il ne me facilite pas la tâche en plus ce stronzo [connard] !

Devant mon manque de réponse et sûrement face à mon désarroi évidant - que j'ai beaucoup de mal à dissimuler -, Ivano à la bonté de venir à mon aide en me suggérant une solution.

-  Écoute, voilà ce que je te propose, début-il en plongeant intensément son regard dans le mien. Il reste encore un peu de temps avant que tout le monde n'arrive, et comme je viens de faire installer le Wi-Fi, tu vas te servir de mon ordinateur portable pour envoyer tout ce dont tu as besoin à tes équipes, et leur donner tes directives. De mon côté, je vais m'empresser de joindre ma directrice de communication et lui demander de prendre contact avec tes services, pour qu'ils puissent se répartir les tâches. Ça te convient ? M'interroge-t-il d'un regard qui me rend brûlante.

Quest'uomo è perfetto ! [Cet homme est parfait !] Et devant tant d'assurance et de charisme, je reste muette de fascination et d'admiration. Du coup, pour seule réponse, je me retrouve à mordre ma lèvre inférieure en acquiesçant bêtement comme une petite fille timide, pour confirmer sa suggestion, et surtout, contrôler mon large sourire qui ne demande qu'à exploser.

Mon autorisation en sa possession, l'homme en noir laisse échapper un sourire victorieux, avant de rompre notre contact visuel d'une intensité folle. Il se dirige à grande enjambée devant la descente d'escaliers, et lance d'une voix puissante et autoritaire :

-  Marco, apporte-moi mon ordinateur portable !

Une poignée de minutes plus tard, l'un des jumeaux apparaît sur la terrasse, avec l'édit ordinateur sous le bras. Ivano a ensuite la gentillesse de l'installer dans le salon à l'intérieur du club, où il estime que la réception est la meilleure. 

Durant la demi-heure qui suit, c'est donc sur le MacBook Pro personnel du grand Don Casarini que je charge mes photos, avant de les faire suivre à Federica, dans un mail listant les idées qui me sont venu au cours de la visite des lieux

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Durant la demi-heure qui suit, c'est donc sur le MacBook Pro personnel du grand Don Casarini que je charge mes photos, avant de les faire suivre à Federica, dans un mail listant les idées qui me sont venu au cours de la visite des lieux. J'en profite également pour la prévenir qu'elle va recevoir un appel, ou un mail, de la part des équipes des entreprises Casarini, et que je lui donne tous les pouvoirs pour réaliser le projet. Je lui notifie également que je suis pour encore probablement quelques heures sur place, et que si elle a besoin de quoi que ce soit de plus, qu'elle n'hésite pas à me contacter, et que je ferais mon possible pour la renseigner. J'ajoute une dernière ligne, dans laquelle je la remercie et lui souhaite bon courage, avant de signer mon mail et de lui envoyer le tout.

Io & Te (Insieme) è Destino ?*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant