[EN REPUBLICATION] Je m'en fais la promesse... Je te retrouverai !

🙄Chapitre 17💗

Chapitre 17

~ 19 octobre 1942 ~

« Est-ce que... est-ce qu'il y a une raison particulière à cette haine ? Un passé à partager ? » avait écrit Harry, fébrile avant de fixer le journal nuit après nuit, en attente d'une réponse qui finit par se manifester, augmentant sa frustration : « Plus tard... »

Quand l'héritier de Serpentard se réveilla, il papillonna doucement des yeux pour s'accoutumer à une lumière jaune éclatante. Un mal de tête le lançait, le forçant à rester allongé, sa chevelure reposant sur un oreiller bien trop rêche à son goût. Ses deux obsidiennes s'ouvrirent grand, essayant de capter le moindre mouvement environnant. D'abord, il n'entendit rien. Il souffla, frustré.

— Tom ? chuchota une voix qui avait dû remarquer ses yeux ouverts.

Le-dit Tom prit un temps de réflexion pour se souvenir à qui appartenait cette voix. Ses joues rougirent quand il se rappela la dernière longue interaction qu'il avait eu avec son seul ami.

— J'ai réussi à infiltrer la garde de Cedric, il est planté devant les rideaux comme si tu étais son trésor.

Bien malgré lui, Tom laissa un sourire danser sur ses lèvres à l'évocation de son âme-sœur. Il aimait l'idée d'être important pour lui. Peut-être même que Harry avait compris qu'il souhaitait que personne ne le voit dans un état aussi lamentable.

— Tu n'es pas obligé de parler maintenant, expliqua Abraxas.

Tom sentit le sourire de son bras droit sans même le voir. Il avait appris à connaître le blond, en deux semaines.

— Fais-moi juste un signe si tu veux que j'annule pour demain.

Soudain, le jeune homme rouvrit les yeux totalement et se força à se redresser. Il secoua la tête frénétiquement, ce à quoi son ami ricana.

— Je prendrai ça pour un non !

Le prince des Serpentard n'avait jamais été autant sur la défensive. Il priait pour que Harry n'ait pas entendu les paroles insensées d'Abraxas. Il tira la langue à celui-ci, vexé de son manque de coopération, avant de demander d'une voix rauque où était son coéquipier. Sa langue faillit fourcher mais il réussit à l'appeler Cedric, bien que ce prénom le débectait.

Il n'entendit pas ce qui se dit à l'extérieur des rideaux mais s'en fichait. Il voulait simplement retrouver l'étreinte rassurante de son âme-sœur. Il semblait que le lien avait déjà permis à la magie de l'autre de calmer la sienne, si énervée. Quelques minutes plus tard, il observait avec espoir les beaux yeux émeraude qui lui firent face. Harry ne sembla pas tenir plus de dix secondes et se dépêcha de venir l'enlacer.

Tom étouffa un soupir en glissant son visage dans le cou de son âme-sœur. Il sentit rapidement son désir s'éveiller. Il semblait que ses hormones ne le laisseraient jamais en paix plus de quelques heures.

— On a gagné, sourit Harry alors que ses mains caressaient le dos du Serpentard. C'est ce que tu voulais entendre, pas vrai ?

Tom hocha la tête. Ses yeux le piquaient tant il était ému. Il faillit s'autoriser une larme.

— Tu as raté la défaite des septième année.

Pensait-il qu'il appréciait l'idée ? Tom grimaça, ne voulant même pas penser au Poufsouffle qui avait dû recevoir la fierté de Harry. Rien ne devrait pouvoir gâcher ce moment, où il était au creux des bras de son âme-sœur. Il n'avait jamais autant apprécié l'étreinte d'une autre personne.