Comme dans le premier tome, j'écris des OS sur différents manga/anime. Évidemment vous pouvez faire des commandes (pouvant également être du yaoi/yuri).
Voici donc la liste :
- Attaque des Titans
- Blue Exorcist
- Death Note
- Demon slayer (seulemen...
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Je cours. Je cours encore et encore. Mes poumons me brûlent tant ma respiration est rapide. Mes jambes deviennent douloureuses. Je ne peux pas croire que c'est arrivé, non. Impossible.
Mes jambes étaient tellement fatiguées que je m'écroulai au sol. Les passants dans la rue me lançaient des regards intrigués, mais ne prenaient pas la peine de me demander ce qu'il se passait.
La main sur ma poitrine, j'essayai de reprendre ma respiration. Mais c'était impossible pour moi. Entre mes larmes et les images qui me traversaient l'esprit, je ne pouvais pas me calmer. Mon regard se posa sur mes mains tremblantes pleines de sang.
Avec difficulté, je me remis debout. J'essuyai mes yeux avec mes ensanglantées, laissant probablement une marque sur mon visage. Je devais avoir l'air folle, et peut-être que ça allait bientôt être le cas.
Je finis par m'arrêter au milieu d'une ruelle, m'écroulant encore une fois au sol. Des frissons parcourent mon corps quand un grand coup de vent apparut. Je pliai mon t-shirt déchiré sur lui-même afin de combler les trous, tentant de me tenir un peu plus chaud.
—Je dois être dans un cauchemar, c'est pas réel, murmurai-je la voix tremblante. C'est pas réel ! —Eh, t'as fini de courir ?
Je me retournai brutalement en prenant en main un bout de bois qui traînait. C'était lui. Il a tué ce mec.
—Laisse-moi tranquille, m'exclamai-je en reculant avec difficulté. Je te jure que je dirai rien, me tue pas !
Il s'approcha de moi, avant de se mettre accroupi. Contrairement à toute à l'heure, ses yeux étaient bleus. Beaucoup moins effrayant que ces fichus yeux de goule.
—Tu serais déjà morte si je le voulais, dit-il en empoignant mon morceau de bois.
Je sursautai légèrement quand il me l'arracha des mains, pour le jeter plus loin dans la ruelle. Son regard se posa ensuite sur la partie déchirée de mon t-shirt, qui laissait voir mon soutien-gorge. Je m'empressai de plaquer mes bras contre ma poitrine. À ce geste, il esquissa un sourire amusé.
—Je vais rien te faire. D'ailleurs, j'attends un «merci». —Merci, murmurai-je.
Il soupira en s'asseyant face à moi. J'avalai difficilement ma salive en le regardant. Qu'est-ce que je suis censée faire ? Certe, il a tué le vieux pervers de l'autre rue. Mais bon sang… c'est une goule. Il va probablement profiter de ma faiblesse pour me tuer et me dévorer, ou que sais-je d'autre.
