Comme dans le premier tome, j'écris des OS sur différents manga/anime. Évidemment vous pouvez faire des commandes (pouvant également être du yaoi/yuri).
Voici donc la liste :
- Attaque des Titans
- Blue Exorcist
- Death Note
- Demon slayer (seulemen...
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Je passai rapidement de l'eau sur mon visage, avant de me lever et de rejoindre Ryomen. À peine arrivée, mon visage fut détaillé avec précision par son regard.
—Un problème ? demandai-je. —Tu ne te sens pas bien, finit-il par dire.
Je secouai doucement la tête.
—Je ne vois jamais mes parents, alors ils m'ont gavée de nourriture pour plusieurs mois, soupirai-je. —Comme si tu mourais de faim, ici, grommela-t-il. —Ne leur en veux pas, ils s'inquiètent un peu c'est tout, commençai-je en posant mes mains sur ses épaules. Tu sais, je dois bien être la seule femme assez dingue pour aimer un fléau. —Dingue ? répéta-t-il. —Allez, ne fais pas l'ignorant.
Il leva les épaules. Je regardai un instant ailleurs, réfléchissant à mes mots.
—Pose ta question. —Je me disais juste que… si tu rencontrais officiellement mes parents, ils te feraient un peu plus confiance. —Tu connais déjà ma réponse. —Ooooh, s'il te plaît ! Ce serait vraiment bien que tu les rencontres !
Il me regarda sans rien dire, totalement contre cette idée.
—Je veux juste qu'ils comprennent que je ne risque rien avec toi, murmurai-je en posant mon front contre son torse. Ils étaient terrifiés à l'idée que tu sois mon époux, alors…
Mes yeux se baissèrent vers mon ventre arrondi de six mois caché par des vêtements larges.
—Je n'ai même pas osé leur dire pour l'enfant, repris-je en levant la tête vers lui. —Je n'ai pas le droit de faire de toi ma femme et de te faire un enfant ? demanda-t-il en levant mon visage par le menton pour que mes yeux soient ancrés dans les siens. —C'est pas ça, soupirai-je. Mes parents s'attendaient à un humain, un parfait petit humain qui serait incroyable à leurs yeux. —Dommage, ce n'est pas le cas. Tu es tout à moi.
Je souris légèrement, avant de regarder ailleurs. Ryomen enleva doucement sa main de mon visage.
—J'ai vraiment peur de leur dire, soupirai-je. Ils avaient déjà imaginé ma vie avec le fils du voisin, nos enfants. —Le fils du voisin, mh ? —Je ne lui ai parlé que deux fois, t'as pas à t'inquiéter pour ça, dis-je en le regardant de nouveau. Je ne me souviens même pas de son nom, et je suis certaine qu'il ne se souvient pas du mien. —J'espère. —Enfin… dans tous les cas, ils imaginaient déjà à quoi ressembleraient nos enfants. —Personne ne leur a dit de s'imaginer des trucs.
Je penchai la tête sur le côté en croisant mes bras. Il leva alors les yeux au ciel.
—Comment est-ce que je suis censée leur dire que leur futur petit-enfant ne sera sûrement qu'à moitié humain ? dis-je en caressant mon bras pour me rassurer. —Je peux le faire. —Ils vont faire une attaque cardiaque si c'est toi qui le dit. —Au moins, le problème serait réglé. —Quoi ? Non !
