Imagines

Nous devons la trouver-Stiles Stilinski

Ton PDV (point de vue)

"Tu la laisses faire ! Ça m'énerve de voir à quel point tu as l'air heureux quand elle te regarde, te parle, ou même te touche !". J'ai crié sur Stiles.

Il a roulé ses yeux. "Y/n, oublie ça ! Ce n'est pas parce que Malia m'apprécie, qu'elle essaie d'entrer dans mon pantalon !"

"Stiles, arrête de la défendre ! Tu sais ce qu'elle fait, mais tu aimes ça ! Tu ne veux juste pas l'admettre !" J'ai crié, frustré.

Je ne pouvais pas croire que moi et Stiles avions cette dispute. Malia a manifestement pris goût à lui et il a manifestement apprécié.

"Pourquoi tu te comportes comme ça ? ! Tout d'un coup, tu es si collante et jalouse toute la journée le temps !" Stiles a crié, en passant ses doigts dans ses cheveux.

Ma bouche est restée ouverte, comme un poisson qui cherche de l'air. Est-ce que j'étais collante ? Non, Malia était sur lui et il le savait. J'ai finalement trouvé mes mots. Probablement des mots que je n'aurais jamais pensé dire un jour.

"Bien. Fatiguée que soit collante ? Ok. Bye Stiles et ne me parle plus jamais." J'ai dit amèrement, mes dents serrées. Mes yeux ont commencé à pleurer mais je ne pouvais pas lui montrer que ce que je venais de  dire n'était pas vraiment ce que je voulais.

"Bien... Bien, y/n. Ce n'est pas comme si je m'en souciais de toute façon. Peut-être que Malia avait raison. Je n'aurais jamais dû t'aimer en premier lieu." Stiles s'est moqué, en montant à l'étage.

J'ai senti mon cœur tomber au sol, les larmes coulant maintenant volontiers de mes yeux. Je sanglotais maintenant et ma respiration était rapide et difficile. Je ne pouvais pas penser. Je ne pouvais pas bouger. Mes pieds ne voulaient pas se diriger vers la porte. J'ai essayé et essayé encore jusqu'à ce qu'ils finissent par se détacher du sol et atteindre la porte. 

Je l'ai ouverte, je suis sorti et j'ai composé le numéro d'un hôtel. Il n'y avait pas moyen que je reste ici. Je suis entré dans la chambre d'hôtel et me suis écroulé sur le lit plein au milieu de la pièce. Mes yeux étaient secs. J'avais pleuré tout le long du chemin et j'ai dû me ressaisir rapidement pour la réception. Je n'aimais pas ça du tout, mais je ne pouvais pas rester avec Stiles. Il ne me voulait pas. Il voulait Malia. 

Autant je savais que Stiles aurait été celui qui aurait rompu avec moi, autant je ne pensais pas que Malia était la cause. Cette cause. Cette stupide cause. Alors quoi, Malia devient gentille ? C'est une si mauvaise chose ? En fait oui. Elle a toujours été très stoïque, alors pourquoi maintenant ? Et pourquoi avec mon petit ami... avec Stiles. Du moins, je ne pense pas qu'il soit encore mon petit ami. L'est-il ? Etait-il juste pris dans la dispute quand il a dit ce qu'il a fait ? Est-ce que je l'ai juste poussé à bout ? 

J'ai décidé que j'allais y retourner, pour confirmer ce que nous étions. Je suis sorti de l'hôtel, la seule chose que j'ai remarquée était la lampe. Il était environ huit heures et demie quand je suis parti. J'ai commencé à marcher, marchant plus vite quand j'ai entendu un bruit. Le bruissement de quelques buissons. Une respiration lourde. Je me suis lentement retourné pour vérifier, j'ai été rencontré par une grande silhouette et quand j'ai voulu crier, une main griffue a couvert ma bouche.

"Maintenant, maintenant, y/n. Tu veux appeler à l'aide ? Bien sûr. Appelle Scott et Stiles, et dis-leur de venir te chercher à l'adresse que je t'ai indiquée. Oh, et si tu ne le fais pas, je te tuerai et... pourquoi pas le reste de ta petite meute aussi ?"

POV STILES:

Y/n était parti, et probablement pour de bon, et tout était de ma faute. J'ai appelé Scott dès que j'ai entendu la porte d'entrée claquer. J'avais encore les larmes aux yeux quand il est entré. Il m'a serrée dans ses bras et j'ai tout laissé sortir à nouveau. 

Maintenant, nous étions assis en silence dans ma chambre. Je me suis assis en pensant à y/n, où elle serait. Puis, mon téléphone a sonné, son visage apparaissant sur l'écran. J'ai sauté sur mon téléphone et j'ai répondu.

"Oh, mon coeur s'il te plaît, je ne voulais pas dire ça. J'étais juste pris par le temps, et tu étais juste..."

"Stiles ?" Elle a interrompu, d'une voix rauque. Elle avait pleuré et je savais pourquoi. Ça fait mal. 

"Oui y/n, je suis là. Et j'allais dire..." J'ai commencé quand elle m'a encore interrompu.

"Stiles, s'il te plaît. Ecoute juste... je- tu dois venir à cette adresse. Avec Scott et il ne nous fera pas de mal. Il... il a promis." Elle a commencé à pleurer.

"Quoi ? Qui ? Qui ne nous fera pas de mal ?" Je me suis exclamé. 

"Je... Je ne sais pas. Mais il a des griffes." Elle a murmuré à la fin, et c'est là que j'ai entendu sur sa ligne l'homme qui a dû l'enlever. 

"Hey, Stiles. Comment tu vas ? J'ai entendu que ça n'allait pas très bien depuis que tu as viré y/n. Bref, j'ai besoin de toi et Scott à l'adresse dans environ une demi-heure. Ou sinon, elle meurt."

"Écoutez-moi", ai-je déclaré, les larmes coulant sur mes joues. ", si tu lui fais du mal, nous te tuerons. Deux fois. Trois fois. Quatre fois plus..."

"Stiles, écoute ça." Il a grogné, avant que j'entende Y/N crier. Mon estomac a fait un bond dans ma gorge et mes yeux sont devenus grands. Maintenant. Fais. Fais-ce que qu'elle t'a demandé." Et le téléphone a été coupé. J'étais pétrifié. Je pouvais sentir Scott me secouer.

"Stiles ? Stiles ! Allons-y !". J'ai secoué ma tête de tous les scénarios qui se déroulaient dans ma tête. Etait-elle morte ? A-t-elle été mordue ? Scott et moi avons couru en bas, à la recherche de quelque chose avec lequel nous pourrions suivre son odeur. Nous nous sommes dirigés vers la jeep et pendant que je conduisais, il a respiré l'odeur de son manteau préféré.

(à suivre)