Chapitre 2

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Ma tête tourne, j'entends encore la musique qui est à fond.

Ma vision est trouble, sûrement à cause de tout cet alcool présent dans mon sang

Je sens plusieurs mains sur moi.

Je me retrouve sur un lit, avec trois filles dont celle qui se frottait contre moi tout à l'heure.

J'ai à peine le temps de demander ce que je fous là que l'une d'entre elle m'embrasse. Et une autre descend le long de mon corps.

Je n'ai pas envie de faire ça, mais je les laisse faire.

Pourquoi ne pas profiter de ce moment ? J'en ai marre de suivre les règles.

Je mets de côté la fille qui était sur moi, elle ne comprend rien. Je le lis sur dans son regard.

Mon corps et ceux des filles qui me tiennent compagnie ne font qu'un. Nos sueurs et nos salives se mélangent.

Au bout de plusieurs heures je pense, nous nous arrêtons enfin.

Épuisé, je ne me sens pas tellement mieux qu'il y a quelques heures.

Je laisse ces demoiselles se reposer dans la chambre.

Je descends les escaliers et je me rends compte que là musique n'est plus aussi forte qu'avant.

Les gens dorment, d'autres vomissent et le reste sûrement rentré chez eux.

Je me tire de cette baraque discrètement. Baraque qui appartient à Joey.

Je devrais peut-être le remercier.

Le soleil de 7h me rend aveugle, cependant j'arrive à marcher sans tomber.

Autour de moi, les rues sont vides, à part quelques voitures qui passent. On croirait que je suis seul sur terre.

Je marche depuis quinze bonnes minutes. J'arrive déjà à apercevoir l'immeuble dans lequel je vis.

Heureusement que c'était mon anniversaire hier, sinon le discours auquel j'aurai eu droit...

J'arrive dans le hall, et il n'y a personne à part le gardien et une femme avec ses gosses.

Ils me regardent bizarrement. Jugement, jugement et encore jugement sur leurs visages.

De quoi se permettent-ils de me juger.

Ils mènent une vie de mouton, dictée par la société.

J'observe une seconde fois ces gens avant de choisir de monter par les escaliers.

Cinquième étage pas tellement long...

Je monte difficilement les marches, la fatigue me consume petit à petit.

En moins de cinq minutes, je me retrouve devant mon appart'. Je fouille mes poches à la recherche de cette putain de clé.

Dès que je l'insère dans la serrure, j'ai à peine le temps de la tourner que la porte s'ouvre.

-  T'as l'air complètement déchiré !  Dit mon petit frère.

-  Où sont les parents ? Lui demandai-je

-  Partis faire un truc, je ne sais plus quoi !

J'entre et me dirige vers ma chambre.

Je m'allonge sur le lit et à peine les yeux fermés, je ne sens plus mon corps.

kid LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant