kid Love

Chapitre 34

Ça va faire deux heures que nous enchaînons les rendez-vous, enfin moi je reste dehors à attendre.

Je ne comprends pas très bien ce qui se passe depuis quelques jours mais je crois que M. Patrick a un problème et qu'il cherche à tout prix à le résoudre sans que ça s'ébruite.

Je le vois qui sort du bureau dont il avait passé la porte quelques minutes plus tôt.

Son visage paraît tourmenté et d'une voix assez calme, beaucoup trop calme il me dit qu'on part.

Une fois dans la voiture, j'ose enfin lui demander ce qui ne va pas.

- Ce n'est rien de bien grave ! Je dois juste régler quelques trucs car le temps est précieux mon cher Dylan. Dit-il.

- Je vois bien que vous avez un problème, je sais que je n'ai aucun moyen financier de vous aider, d'ailleurs c'est impossible que je vous aide financièrement car vous êtes riche. Cependant si vous avez besoin de parler à quelqu'un, je suis là. Vous êtes comme un deuxième père pour moi, grâce à vous chaque jour j'apprends de nouvelles choses alors si je peux aider de peu importe la façon dite le moi et je le ferai.

- ...Merci, mais ne t'en fait pas ce n'est rien de grave... L'expression de son visage me dit le contraire.

Nous reprenons la route.

Je fini par laisser M. Patrick chez lui avant de retourner à l'entreprise.

Je crois que je vais passer cette fin de journée à trier des dossiers.

***

- Tu fais du bon travail, peut-être que je ne te virerai pas lorsque je serai devenu le boss de cette entreprise !

- Qu'est-ce que tu veux ? Il commence à me gonfler ce fils à papa.

- N'ai-je pas le droit de voir comment travaillent mes employés !?

- ...Je ne suis pas ton larbin, je travaille pour le vrai boss de cette entreprise alors casse toi avant que je perde mon sang froid !

- Oh la, des menaces ?

- Sérieusement qu'est-ce que tu fous là ? Pourquoi t'arrête pas de me faire chier ?... Au faite je n'ai même pas besoin de réponse de ta part, tu es tout simplement un connard alors va te faire foutre. Je fini par me lever pour m'en aller.

- Je ne comprends pas, qu'est-ce qu'elle te trouve ? Dit-il.

- Quoi ?

- Pourquoi elle baise avec un mec comme toi. Je savais bien que ce n'est qu'une sale pu... avant qu'il ne finisse sa phrase, mon poing atterri sur son visage.

- Je t'interdis d'ouvrir ta gueule pour parler de Maï.

- Elle finira par te laisser, elle est comme ça. Les hommes elle les enchaîne plus vite que...

Impossible de me contenir je fini encore par le pulvériser de coup de poing.

Ce n'est plus moi, une autre personne est en possession de mon corps, j'ai l'impression que je me sers de lui pour évacuer les peines passées.

- Non arrête Dylan ! Non je ne le dirai pas.

- Quoi ? Attends un peu on verra ! Je lui saute dessus.

Des chatouilles de partout.

- Elle me supplie d'arrêter, s'il te plaît bébé arrête. C'est bon je vais le dire. Dit-elle en essayant de contrôler les fous rire.

- Gentille petite ! J'attends qu'elle dise le mot magique.

- Non, je le dirai pas ! Elle part en courant.

Malheureusement pour elle, je la rattrape.

Plaquée contre un mur, elle n'a plus aucune issue.

Son regard tourné vers le sol, elle refuse de me regarder.

- Stéphanie tu me rends fou ! Dis-je d'une voix sensuelle !

Elle se mord les lèvres !

Ma main passe derrière sa nuque. Nos regards qui se croisent , l'attraction est plus forte que jamais. Nos lèvres sont attirées les unes vers les autres.

J'arrive presque à sentir la douceur de ses lèvres, qui caressent les miennes...

Je ne vois plus Stéphanie, tout devient noir.

- Dylan ? Dit une voix derrière moi que je reconnaîtrai parmi milles.

- J'ai eu peur que tu sois partie allé on rentre.

- À Dieu

- Quoi ? Non ! Reviens ! Stéphanie !!!

- Il est devenu fou ! Dit une voix.

- Aidez le vite ! Dit une autre voix

La lumière blanche de la pièce m'aveugle.

Je vois plein de gens autour de moi, les agents de sécurité.

Je tourne ma tête et je le vois là à terre, il est salement amoché le fils à papa.

C'est moi qui ai fait sa ?

- Alex qu'est-ce qui s'est passée ? Mon pauvre garçon ! Dit en pleure une dame assez hystérique.