kid Love

Chapitre 18

- Salut Dylan ! Dit Stéphanie, l'air de rien.

- ...! Je lui rends le menu et je repars m'asseoir.

Salut, quelle bonne blague.

- Dylan, ça va ? Me demande Maï inquiète.

- Hum... ? Oui, bien sûr, que je vais bien ! Je lui mens en faisant mon plus beau sourire.

- C'était qui cette fille ? Demande Luena.

- Une vieille connaissance ! Dit Joey.

Il a sûrement jugé que je ne suis pas apte à parler d'elle.

- D'accord, mais est-ce que je dois m'inquiéter pour ma sœur ? Les paroles de Luena, comme si elle pouvait lire dans mes pensées.

- Hé, arrête s'il te plaît ! Demande Maï.

- Ne t'inquiète pas pour ça, je suis là et je ne ferai jamais du mal à Maï. Je regarde Maï dans les yeux.

Ses yeux n'affichent plus la même brillance qu'il y a quelques minutes.

- Je dois rentrer ! Déclare Maï.

- Pourquoi ?

- Je suis un peu fatigué. Dit-elle.

- D'accord, je t'accompagne !

- Non pas la peine, profite de la journée.

- Laisse-moi venir avec toi.

-... Ok

Nous prenons nos affaires et partons. Laissant Joey et Luena ensemble.

En sortant, nous passons par la table de Stéphanie, elle est assise avec un mec.

Je ressens une frustration au fond de moi et Maï le ressent.

- Tu me sers trop fort la main Dylan ! Elle se presse pour retirer sa main de la mienne.

- Désolé...

- C'est qui cette fille Dylan ? Demande Maï en me fixant.

- Personne Maï, oublie.

- Regarde-toi depuis que tu l'as vu, tu n'arrives même plus à me sourire sans forcer. Alors ne me dis pas que c'est personne. Si elle arrive à te mettre dans cet état, cela veut dire...

- JE L'AIMAIS, j'étais amoureux d'elle et... Dis-je en lui coupant la parole

- ... Elle rigole, un rire stressé sort de sa bouche.

- Maï, s'il te plaît, ne parlons pas d'elle.

- Laisse-moi ! Va t'en Dylan.

- Non ! J'ai envie de rester avec toi.

- Laisse-moi Dylan.

- Pourquoi ?

- Je croyais que tu m'aimais, mais je me rends compte que non, tu es bien trop énervé contre elle pour que ça soit autre chose...

- Arrête de dire n'importe quoi, c'est toi que j'aime Maï.

- Si seulement tu pouvais voir ton visage. Il exprime de la tristesse quand tu dis être amoureux de moi.

- Arrête Maï, je t'aime !

- POURQUOI ? POURQUOI ? Pourquoi tu ne veux pas te l'avouer ? Des cris de douleur accompagnés de larmes, me montre Maï, Rentres chez toi, vas où tu veux, mais laisse moi s'il te plaît ! Fini t-elle de dire avant de me tourner le dos.

Je la vois qui disparaît entre la foule, de l'eau atterri sur ma tête, se crée un chemin sur mon visage.

Le ciel bleu, devient gris. Son grondement, mélangé au bruit de la circulation, m'empêche d'avoir les pensées claires.

Après un dernier grondement, même le ciel pleure pour moi.