Chapitre 36

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Je n'arrive toujours pas à croire. J'étais sûr de me faire virer...

Dire que...que j'ai failli perdre cette chance de continuer d'apprendre avec monsieur Patrick à cause de ce petit con.

Ce con qui l'a fait du mal et qui continue à la prendre pour une moins que rien et elle qui cherche à savoir s'il va bien.

Est-ce qu'elle l'aime toujours ? Ou bien c'est juste une bonne personne ?

Je lache un ríctus sans le vouloir, une bonne personne peut-être mais pour aller jusqu'à courir à son chevet ?

- Fais attention à ce que tu fais gamin ! Déclare un homme fatigué que je lui barre la route.

Je me pousse sur le côté pour faire de la place.

Bon oublions tout cela, je vais me concentrer sur mon travail et à cause de ce...hum...j'en ai encore plus que d'habitude.

Bref...

***

C'est la fin de la journée et je n'ai fait que penser à la réaction de Maï...

Je sais que je me suis mal conduit mais sa réaction...Aaaaaaaah putain ressaisis toi mec !

Et voilà que je commence à crier tout seul dans la rue.

Je vais encore passer un peu de temps dehors, le temps de peut-être oublier.

***

Je fais attention à ne pas faire du bruit en rentrant à la maison, elle doit sûrement dormir.

Alors là...

Elle ne se trouve pas sur le lit, elle n'est pas là.

Je prends mon portable, je fais défiler ma liste de contact jusqu'à voir son contact. Son portable sonne mais rien, elle ne décroche pas.

Maï s'il te plaît ne fait pas ça !

Je tente encore une fois, elle refuse de décrocher.

Attend peut-être qu'elle l'entend pas sonner c'est tout...

Ce sentiment, je l'ai déjà ressentie...

Elle finira par rentrer...putain et voilà que je me comporte comme un faible. C'est normal après tout, je suis amoureux d'elle...

...

Cette nuit a été drôlement longue dites donc et pleine de questions.

Les rayons du soleil pénètrent dans la chambre et avec eux j'aperçois sa silhouette comme un ange descendu des cieux la lumière derrière elle m'éblouit.

Mais très virer je reviens à la réalité.

- Désolé je ne voulais pas te réveiller ! je ne reconnais pas cette voix, ce n'est pas la voix de la même Maï qui me réveillait en me mitraillant de bisous.

- Bonjour...dis moi que j'ai eu tort de m'inquiéter.

-...Je suis désolée!

- Tu es désolé ? Où est ce que tu étais Maï ?

- ... Alex il allait pas bien ! Il avait besoin que je sois là pour lui, je ne pouvais pas le laisser tout seul...tu...il était dans un mauvais état !

- Maï est-ce que tu ressens quelques chose pour Alex ? Je suis fatigué.

Je ne veux plus ressentir ce que j'ai senti avec Stéphanie.

-...Dylan

- Réponds s'il te plaît !

- ... ! L'expression de son visage dit tout.

Elle a l'air désolée pour moi.

- Est-ce que tu m'aimes ? J'ai peur de la réponse.

Mais sans cette réponse je ne pourrai avancer.

- Je ne sais pas, je pensais que mes sentiments pour toi étaient nettes mais depuis un moment je me dis que...

- Arrête, j'ai assez écouté.

Au fond je pense que je savais déjà comment cela allait se terminer.

Je n'ai jamais été doué pour les relations longues. Le problème c'est sûrement moi.

Je n'ai pas su la garder prêt de moi, après réflexion comment j'aurais pu sachant que moi même je ne suis pas honnête envers moi et surtout envers elle.

Au final on revient au point de départ.

Je ne suis pas fait pour l'amour et cette fois ce ne sont pas que des paroles en l'air.

- Dylan dis quelque chose, à quoi penses tu ? Demande Maï l'air tellement triste et les larmes qui coulent.

Ça se voit qu'elle s'en veut, je ne peux l'en vouloir. Le cœur à ses raisons que le cerveau ne peut comprendre.

C'était écrit on dirait !

- Ne t'en fais pas, je vais bien...je...je ferai mieux de partir. Je ne peux cacher la tristesse sur mon visage, mais mes yeux refusent de faire couler une seule larme.

- Et où iras tu ? Demande t-elle les larmes pleines les joues.

- Je trouverai bien !

- Non s'il te plaît reste...c'est à moi de partir. Je vais appeler mon père il m'enverra de l'argent. Reste s'il te plaît ! Supplie t-elle.

- Je n'ai plus aucune raison de rester ici je mets quelques affaires dans un sac Je reviendrai peut-être prendre le reste plus tard ou sinon dans deux jours tu peux en faire ce que tu veux !

Elle reste plantée devant moi, elle n'arrive pas à croire et moi non plus. Je pensais qu'elle était la bonne.

En passant à côté d'elle je peux sentir l'odeur de son parfum qui m'attire vers elle avec une force incroyable.

Mais c'est fini.

Notre histoire prend fin ici.

Sans un adieux ou un au revoir je quitte cette appartement.

Les garçon sont des êtres bien fragiles en amour...

kid LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant