Chapitre 21

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- Je suis désolé, je voulais te le dire depuis que je l'ai appris. Mais je ne savais pas comment te le dire...  La voix de Joey tremble.

- De quoi parles tu Joey ?

- Stéphanie

- Quoi Stéphanie ? D'où me vient ce sentiment de peur ?

- Stéphanie...Elle va...Elle a une maladie et...

- De quoi tu parles ? Elle m'avait l'air d'aller bien !

- Dylan, elle va mourir !

Comment ça mourir ? Pourquoi dit-il ça ?

- Joey ne raconte pas de bêtise, s'il te plaît, dis moi que c'est une blague.

Pourquoi je n'arrive à ne plus rien ressentir  ?

Ce vide au fond de mon cœur recommence, j'ai mal.

Une part de moi prie toujours Dieu pour que tout cela ne soi qu'une blague.

Mais pourquoi je suis aussi déprimé ?

Pourquoi ?

Tout va bien !

Mais pourquoi je fais cette tête si tout va bien ?

- Quelle maladie a t-elle ? Je demande à Joey  avec les larmes à deux points de couler sur mon visage.

- Je ne sais pas vraiment, mais d'après ce que je sais. Ça a commencé il y a deux ans et demi.

Mon visage se fige.

Les larmes ne coulent toujours pas !

Qu'est-ce qui se passe putain ?

- Depuis quand es-tu au courant ?

- ... Deux jours après qu'elle soit rentré d'Australie, elle est venu me le dire, elle voulait que tu ne sois au courant de rien. Elle m'a demandé ce dernier service, je suis désolé mec... Dit-il en essuyant les larmes sur son visage.

Bizarrement je l'en veux pas vraiment.

Là je ne pense qu'à une chose...

Je sors de chez Joey en courant, je me dirige chez Stéphanie.

Ça y est je manque de souffle, mais je n'ai pas envie de m'arrêter avant de l'avoir vu.

Une goute de sueur se mélange à une larme qui s'échappe.

Je ne peux plus supporter, je fini par craquer, je crie de toute mes forces.

Les passants m'observent, des regards inquiets se posent sur moi.

Je reprends ma course à fond, c'est après avoir parcouru deux ou trois kilomètres que je me retrouve chez elle.

Les poumons au points d'exploser, je la vois qui descend d'une voiture, je me précipite vers elle.

Devant elle, les yeux rouges, je n'ai pas beaucoup de souffle pour parler.

Mais je m'en fou, son regard me fait voyager dans le passé.

Il y a quelques années.

- Allez promets le moi Dylan ! Demande t-elle en me faisant un câlin.

- Que veux-tu que je te promette ? Je t'aimerai toujours, personne ne pourra me rendre aussi heureux que toi. Toi et moi jusqu'à la fin, personne d'autre. Dis-je en lui tenant les mains.

- Je t'aime et je t'aimerai jusqu'au dernier moment.

***

Il pleut des grosses goutes, y a personne dans les rues à part Stéphanie et moi.

Elle danse et chante sous la pluie.

L'eau qui rend son haut transparent et me dévoile ses seins.

Je l'attrape par la taille et je la serre contre moi, puis je l'embrasse.

- On devrait rentrer, tu ne crois pas ? Dit-elle en riant.

- Attends, Stéphanie veux tu m'épouser ?

- Euh...

- Je suis sérieux Stéph...

- Comment comptes tu convaincre mon père de me laisser t'épouser ?

- Je ne veux pas épouser ton père moi, c'est toi que je veux !

- Es-tu sûr de vouloir te marier avec moi ? Demande t-elle d'un ton ironique.

- Je suis certain, vas-y dit oui ! Après je ne te laisse pas le choix. Si tu dis non je t'y forcerai avec des bisous !

...Elle accepte de se marier avec moi, cependant j'ai dû lui asséner de bisous.

Dire que je suis amoureux de cette fille depuis le primaire.

Et voilà, je lui ai demandé en mariage.

***

- Dis moi que c'est faux, dis moi que tu ne vas pas mourir. Je ne peux plus empêcher mes larmes de couler.

Elle dépose ses mains sur mes joues.

- Je suis désolé de ne pas avoir tenue ma promesse de ne jamais te laisser, je suis désolé de t'avoir fait souffrir, je suis désolé. Je t'aime et je t'aimerai toujours. Léger sourire sur les lèvres, elle pleure.

- Non, non dis moi que tu ne vas pas mourir. Dis le moi s'il te plaît !

- Je suis désolé Dylan...Sois heureux avec Maï, tu l'aimes bien hein !? Adieu !

Elle dépose ses lèvres contre les miennes.

Le visage sans émotion, les yeux ouverts. Les larmes ne sèchent pas.

Je dois vivre un cauchemar !

Stéphanie va mourir ? Je reste planquer là, la regarder rentrer chez elle.

Le cœur remplit de regrets et de douleurs, je regarde la fenêtre de sa chambre à l'étage.

Je me tourne pour rentrer chez moi.

Mais j'entends des sirènes d'ambulances qui se rapprochent et s'arrête chez Stéphanie.

Je reste bloqué sur place, mes yeux me piquer tellement ils sont rouges.

Colère, tristesse, rage,... Pleins d'émotions surgissent et se mélangeant en moi.

Je fini par craquer.

- STÉPHANIE... je crie de toute mes forces

kid LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant