12 - RTC. (Riche Tristement Célèbre)

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RETOUR DANS LA PEAU DE NESS.

J'ai décidé de rendre l'appart et d'habiter à la villa. Chez moi j'me sent plus trop en sécurité depuis l'autre jour, j'me sent mal, en danger. Comme si.. Comme si j'étais sous surveillance. Puis voilà le quartier en lui même je l'aime, mais pas les gens dedans. C'est bizarre, mais c'est comme ça. J'aime pas les gens. Je rit avec comme ils rient avec moi mais ça s'arrête là.

Je venais de poser le dernier carton de mes affaires à la villa, j'enlevais ma veste mes chaussures jusqu'à ce que j'entende du bruit.

« Moi : Y'a qui ?
.. : .....
M : J'vais rien te faire, sort.
... : .....
M : J'suis armée alors sort avant que j'te trouve sinon j'te perfore. »

J'avais à peine finit de dire ma phrase qu'un petit gars est sortis de nulle part. J'le connais pas, j'sais même pas ce qu'il fou chez moi. Il est tout jeune en plus. Il avait l'air choqué d'me voir, à croire on s'connaissait et q'ça faisait des piges qu'on s'était pas vu. J'lai regardé longtemps avant de lui poser la question..

* Qu'est ce que tu fous chez moi toi ?
- C... C'est difficile à dire..
* T'es qui au moins ?
- ...
* T'as peur de moi ou quoi ?
- Oui..

Là j'étais un peu désorientée. Comment il.. C'est impossible d'avoir peur, on peut pas avoir peur, pas de moi, nan. Je dois avouer qu'il m'a fait de la peine, et que je commençais un peu à me détester. Ceux qui peuvent avoir peur de moi, c'est les grands, les trafiquants, ceux qui bossent pour moi, mais pas les autres ! Pas les petits ! J'suis pas méchante, j'veux juste faire mon biff..

* J'te ferais rien, j'te le promets. Dis moi juste qui t'es.
- Kader..
* Tu veux toujours pas me dire c'que tu fais là ?
- *il secoue sa tête de droite à gauche*..
* T'as quel âge ?
- Quinze ans..
* Vas-y viens.

Je l'ai ammené à la cuisine et j'ai commencé à sortir plein de truc du frigo, j'suis auch pour lui faire à manger. Finalement il a finit par parler, il m'a dit que ses parents l'ont mis dehors. J'suis censé pas avoir de coeur, mais là.. J'peux pas le laisser. Un orphelin mis dehors une fois de plus ? C'est hors de question. Il reste là.

Vers la fin de la soirée, il était plus trop bavard.. Peut être qu'il était fatigué, donc je l'ai laissé monter.

Il devait être dans les coups de vingt-trois heure, et j'avais pas sommeil du tout. J'suis allée fumer deux trois clopes dans le jardin. Je pense à Kader. Faut qu'il ai des ambitions, faut pas qu'il finisse comme moi, du jour au lendemain j'peut aller en taule. N'importe quand, n'importe où quelqu'un peut venir et m'tuer. Du jour au lendemain, mon empire peut s'effondrer.. Il mérite pas cette vie là, cette vie que j'ai choisie de vivre moi.

Faut que j'lui épargne ça.

« - Pourquoi tu fais ça ?
* *sursaut* Quoi ça ?
- La fumette.
* C'est une clope, pas un joint ça.
- Apprends moi à être comme toi.
* Une femme ?
- Nan, à être fort..
* Qui te dis que j'suis forte ?
- Tout le monde.
* Fais pas comme moi Kader. Jsuis pas un modèle à suivre, ou un exemple.. Alors fais pas en sorte d'être comme moi. Là tu seras fort. »

Il est pas comme les ados d'ma tess Kader, il est encore bébé dans sa tête. J'vais l'garder, j'peut pas l'confier aux mains de la rue, elle va faire de lui un homme perdu. Il est pas faible, il est blessé. Un bébé blessé. J'veux pas qu'il me voit comme un exemple à suivre.. Surtout pas. Pas comme les gamines font avec Barbie ou même les gars avec Cristiano.

J'vous ai déjà dit à quel point j'déteste les poupées ?

Cette "femme" parfaite en plastique que les hommes veulent marier. J'déteste ça parce que les filles en prennent exemple, son principe c'est juste d'être bonne et d'fermer sa gueule, elle montre ses formes et se maquille, ces poupées sont juste agréable à regarder, pourtant à mes yeux elles sont pleines d'atrocités. Avec le temps j'ai remarqué que mes soeurs se maquillaient comme elles, qu'elles s'habillaient comme elles et qu'elles se taignaient les cheveux de la même couleur qu'elles..

C'est à partir de là que j'ai commencé à les détester ces poupées, parce qu'elles influences nos soeurs mal aimées de nos cités à donner leurs corps pour qu'elles soient regardées.

« Macabre est mon macadam. »

Macabre est mon macadam.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant