Chapitre 27.

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Après ma dispute avec Bucky, j'ai décidé de rentrer seule à mon appartement pendant quatre jours. J'avais besoin d'être seule et de me calmer. Je sais que j'ai abusé dans ma colère, mais ça me fait mal de me cacher avec lui. Je l'aime vraiment...

Je rentre à l'appartement aujourd'hui pour rejoindre Sam et Bucky. Je n'ai pas répondu aux appels de ce dernier depuis notre dispute, ni aux messages de Sam. J'espère que mon arrivée ne sera pas trop gênante.
Je viens de me rappeler que j'ai laissé la bague que Bucky m'avait offerte pour nos "fiancailles" sur la table de nuit de ma chambre (dans l'appartement que nous partageons tous les trois). Lorsque je rentrerai, je la remettrai sûrement. Avant, je dois parler à Bucky.

J'ouvre la porte et l'aperçois. Il est torse nu, en short, en train de faire du sport dans le salon. Je rougis. Soudainement, j'oublie que je lui fais la tête.

- James... désolée de t'avoir dérangé. Je vais aller dans la chambre ranger mes affaires, dis-je.

- Hey ! Tu ne vas pas faire comme s'il ne s'était rien passé il y a quatre jours, Dorothy, me dit-il.

- On peut parler après ?

- Si tu veux...

- Où est Sam ?

- Il est parti faire des courses.

Je range mes affaires dans ma chambre puis revient dans le salon. Bucky est assis sur le canapé, il attrape sa bouteille d'eau et en boit. Son visage et son torse trempés de sueur me rappelle à la fois ses cauchemars qu'il fait la nuit et à la fois nos nuits passées ensemble... bref. Pas de détails.

- Pourquoi tu es partie ? Me demande-t-il précipitamment.

- J'en avais besoin, James.

- Je m'en suis voulu ces dernières jours, Dorothy. J'arrêtais pas de penser à toi, à me demander tu étais. Tu ne répondais pas à mes appels, tu me manquais trop !

- Je sais... je suis désolée.

- Tu étais ?

- Chez-moi, dans mon appartement.

- Oh...

Un silence s'installe.

- Je ne voulais pas te faire partir, Dorothy. J'avais peur que tu ne reviennes plus jamais. J'ai enchaîné les cauchemars ces deux dernières nuit. C'était horrible. Sam n'arrivait même pas à me remonter le moral. Il se demandait pourquoi j'étais autant triste, j'ai mentir.

- Pardonne-moi, James... je m'en veux tellement d'être partie et de m'être autant énervée contre toi.

- Je comprends ta colère, et je ne veux pas que tu crois que je ne veux pas révéler notre relation à nos proches, au contraire; jai envie que tout le monde soit au courant, mais je préfère attendre un peu. Je te promets que je finirai par le dire.

I always need your love - Bucky Barnes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant