MiguelPutain elle est tellement bonne!
Je ne fais que repenser à mes lèvres sur sa peau mouillé et chaude. Putain.
J'en suis obsédé.
Je me la remémore entrain de jouir, se tortiller de plaisir et ne pas savoir si elle doit me dire d'arrêter ce que je fais avec ma bouche ou bien laisser l'orgasme se déverser. Je ne l'ai jamais fait avec aucune femme, je n'ai jamais ressenti le besoin oppressant de la goûter, comme je le ressens avec elle. L'envie folle de goûter à chaque recoins de son corps.
Son souffle entre coupé chaque fois que je la touche, sa petite voix, la provocation qui se glisse subtilement entre ses mots ou ses gestes prudents, comme si elle voulait quelque chose mais elle ne savait pas comment avoir l'audace de l'obtenir. J'aime son innocence. L'innocence dont pourtant elle désire se débarrasser...
Ou bien quand ses mains me touchaient timidement, elle ne savait pas quoi faire, mais elle s'en est pourtant sortie à la perfection. La meilleure branlette de ma vie et dieu sait combien j'en ai eu.
Elle est tellement parfaite.
Maladroitement parfaite.
Dans ses petits shorts en coton et ses débardeurs dont les bretelles fines ne tiennes pas sur ses épaules douces et retombent, je vois son corps se crisper dès que je suis à proximité et ses seins pointer à travers le tissu chaque fois que je la touche. Chacun de ses frisson se répand en moi comme une vague de chaleur. Elle me rend fou.
Si je vous disais que c'est son visage qui m'est apparu entre les yeux alors que je perdais le contrôle de la voiture, vous me croirez?
Parce que moi même j'ai du mal à y croire.
C'est elle est seulement elle qui hante toutes mes putain de pensées, comme si elle s'y était agrippée prête à ne plus jamais les quitter.
Elle est peut-être la fille la plus tordue que j'ai pu connaître mais c'est aussi la fille qui débarque a l'hôpital à deux heures et demie du matin, le t-shirt a l'envers, deux chaussettes différentes et le regard brûlant d'inquiétude. Et même si elle s'acharne à essayer de me repousser en me sortant son tour de mensonges pas crédibles, elle ne peux s'empêcher de rester loin de moi. Comme moi d'elle.
Que est-ce que tout ça veux dire?
J'en sais que dalle. Je n'ai jamais été quelqu'un qui cherche furieusement le besoin de mettre une étiquette à tout. Je ne me complique pas la vie. Si quelque chose me plaît, je ne m'acharne pas à lui trouver un sens, je la savoure. Elle, je la savoure et je refuse qu'on y touche.
Je remarquais le regard de Alex sur elle, chaque fois qu'elle riais aux éclats et qu'elle était plus irrésistible que jamais. Je lui aurais collé mon poing dans la figure si il n'était pas mon meilleur ami et que je lui faisait confiance. Et je ne lui en veux même pas à vrai dire, n'importe qui serait ébloui par ses rires soudains et sincères. Je les entendait résonner dans la salle à manger et si je le pouvais, j'aurais choisi de n'entendre que ça pour le restant de mes jours. Est-ce que je délire? Sans doute. Ils ont du me refiler un truc bizarre à l'hôpital, j'ai senti que l'infirmière était chelou. Ça craint non? Carrément.
Je la connais pourtant depuis seulement quelques semaines et non que je sache grand chose sur elle, j'ai l'impression de la connaître par cœur. Je connais chacun de ses mouvements, je sais que quand elle plisse les yeux c'est que ça sent mauvais pour moi, que quand ses lèvres s'entre ouvrent et tremblotent c'est qu'elle s'apprête à craquer, que quand elle se touche nerveusement le lobe de l'oreille c'est qu'elle s'apprête à mentir, qu'à chaque fois qu'elle reste en place et qu'elle s'apprête à reprendre son chemin elle a quatre-vingt-dix pour cent de chances de trébucher car elle oublie de lever ses pieds du sol, que quand elle se mord la lèvre inférieure c'est qu'elle est frustrée, que quand son nez se plisse c'est qu'elle se force à ne pas sourire, je sais la reconnaître lorsque arbore son expression neutre et impénétrable et quand elle se laisse aller et qu'elle me permet de lire ce qu'elle ressent. Il y a tellement de petites choses qui font d'elle la fille tordue, un peu folle sur les bords, mystérieuse mais par dessus tout si parfaite.
Elle peux nier autant qu'elle veux le faite de ne pas craquer pour moi, je sais que c'est faux. Je le vois rien qu'à la flamme qui brûle dans ses yeux chaque fois qu'elle me regarde.
Je peux ressentir toute la haine du monde envers elle, je sais que dès que mon regard se posera sur le sien je serais capable de tout oublier. Comme l'autre après-midi, sur la plage, je savais pertinemment que si je la regardais trop longtemps, j'aurais craqué et je l'aurais embrasse en laissant s'envoler toute ma haine avec la pluie qui déferlait sur nous.
J'étais remonté, pas seulement à cause de ce qu'elle m'as dis à propos de ma mère, ma mère que je ne suis pas parvenu à sauver...
Mais si j'étais réellement remonté c'était à cause du fils de pute de vigile au centre commercial, lui qui essayait d'abuser de son putain de pouvoir de sécurité de merde pour s'en prendre aux femmes comme bon lui semblait. J'en reviens pas que des connards dans le genre existent encore, ou bien qu'ils existent tout court! Si je pouvais le tuer de mes propres mains de sang froid, je l'aurais fait sans aucune hésitation. Sa moue apeurée et son corps tremblant d'impuissance devant toute cette injustice vaut tout les meurtres du monde. Je croyais avoir tout vu et avoir suffisamment eu la rage mais à ma grande surprise, un peu plus de vingt-quatre heures plus tard que je découvre un autre connard, essayant de lui déchirer son jean parce que trop bourré pour l'ouvrir. La douleur et la rage que j'ai ressenti à ce moment là était indescriptible. Il a suffi qu'en passant en voiture devant le bar et apercevoir ses converses que je reconnaîtrais entre milles, dépassant de la banquette arrière de sa fichue voiture de merde, pour qu'un mauvais pressentiment me force à me précipiter vers le corps au dessus d'elle. La sensation de culpabilité qui me tranchait le ventre était bien plus forte que tout ce que j'ai pu connaître, même avec ma mère.
Je n'ai même pas senti le coup de poing que l'autre deguelasse m'envoyait en plein mâchoire, car la seule chose qui m'importait était son corps, sans défense, j'ai cru que j'allais commettre un meurtre ce soir là, seulement quand j'ai levé le poing pour lui écraser en plein nez, c'est une Wilson énervée et furieuse contre moi, qui m'interdisait d'utiliser la violence pour défense est apparue dans mon esprit. Puis au lieu de lui faire avaler ses dents l'une après l'autre comme je mourais d'envie de le faire, c'est la police que j'appelais, qui aurait cru que Miguel, un jour, appellerait de lui même la police. Personnellement jamais. Bon j'ai peut-être pas réussi à retenir mes doigts d'honneurs dés leur dos tourné.
Mais pour elle je ferais l'impensable putain de merde.
C'était comme si le monde entier s'acharnait sur elle, une Lynn fébrile, pourtant forte et qui essaye tant bien que mal de s'en sortir. Je me suis sentis incapable de faire autre que de la protéger.
J'ai vu son visage se décomposer, d'une manière familière lorsque je lui annonçai ce qui a fallu lui arriver, ses traits étaient étirés par la peur, comme lorsqu'elle se réveillait d'un cauchemar ou comme au centre commercial. Je sentis mon cœur se serrer si fort que mon estomac se tordait en deux. Ce que j'ai ressenti à ce moment-là était le regret de ne pas avoir buté l'autre connard. Putain comment on pourrait vouloir lui faire du mal, à elle ou à toute personne. C'est tellement pas net.
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I Hate Him
Romance(TOME 1) Lynn Wilson est entraînée dans ce voyage par sa tante et en s'envolant pour Madrid elle ne s'attend pas le moins du monde à un été pareil. Ayant passé la totalité de sa vie à lutter contre les démons de son passé et à tenter de se remettre...