Chapitre 5

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— OH PUTAIN !

La voix d'Owilo résonne dans la maison en même temps qu'un bruit de glissement et de quelqu'un qui se tôle je ne sait où viennent compléter ses mots.

Ouaaa. Première expression de sa voix que j'entends sortir de sa bouche !

Tellement rongé par la curiosité de savoir ce qui a fait sortir cette injure de la bouche de Kendra, je me précipite vers les escaliers pour les descendre précipitamment. Ne croyez pas une seule seconde que je me fais du soucis pour cette fille, je suis juste extrêmement curieux.

Bah... elle est où ? Je toise la pièce principale du regard, sans la trouver, jusqu'à ce que je me souvienne qu'elle avait pris des affaires pour aller dans la salle de bain. Je jette donc un œil dans la salle de bain dont la porte est à semi-ouverte.

Je toque à la porte en appuyant en même temps pour que la porte s'ouvre. Le spectacle qui s'offre à moi dès que mes yeux voient cette fille est juste hilarant ! Je ne peux m'empêcher de me tordre de rire et de me foutre ouvertement de sa gueule.

— Ebé ! T'es tombé minimoys ! me moqué-je sans gêne.

— Ah ah ah, fait-elle visiblement très peu amusée par sa situation. Très marrant.

Le cul coincé dans la baignoire, avec les genoux au niveau de sa tête, elle roule des yeux en soufflant. Elle ne porte qu'un simple jean bleu qui moule plutôt bien ses formes et un soutif noir. Cette image est juste hilarante ! et en même temps, plutôt chaude...

Elle essaie de se sortir de la baignoire, mais elle n'y arrive visiblement pas. Je suis explosé de rire. Je ne peux plus me contrôler ! La voir dans cette position, c'est juste un fou rire incontrôlable. Puis en plus de ça, elle galère à en sortir. J'en peux plus ! J'ai trop mal au ventre !

— Comment tu t'es foutu là-dedans ? je lui demande une fois calmé en séchant une larme qui tente de tomber de mon œil.

Elle ne semble pas accepter mon fou-rire, vu sa tête lacé – quoi qu'elle a toujours une tête comme ça.

— Le sol est glissant, répond-elle avec, tout-de-même, une petite touche d'humour dans sa voix et un petit rictus sur le bord de sa lèvre.

— Tu veux de l'aide ?

— Je veux bien, s'il te plait.

En bonhomme que je suis – un garçon très gentil, ça c'est sûr ! –, je lui attrape la main qu'elle me tend. J'ai juste à la tirer un peu pour qu'elle se débloque facilement. Volontairement, je pose ma main sur... SA PUTAIN D'EPAULE ! Mais ce ne sont clairement pas des épaules de fille ça ! Mais bordel ! C'est impressionnant ! Elle a un putain de corps musclé ! Mais c'est quoi ce truc !

Elle n'est pas comme les filles que j'ai vue sur les réseaux sociaux,  les filles qui ne travaillent que le bas du corps pour avoir du cul. Kendra, j'ai l'impression qu'elle travaille particulièrement le haut du corps. Des bras dessinés par des muscles que je n'avais pas encore vu sur une fille. Elle a un ventre dessiné par de léger carrés bien moins prononcé que les miennes, mais ils sont là. Ses épaules sont plus large que ses hanches droites et solide.

J'ai comme des flaches dans ma tête. Je la voie faire des pompes strict, des tractions aussi facilement qu'elle peut marcher. Et à ce moment, je me demande combien elle pourrait soulever à la barre transversale – chose que je ne me suis jamais demandé en regardant une fille.

Secondairement, je vois des cicatrices sur ses épaules causés par des boutons d'acnés, mais elle reste étonnamment lisse comparé à son visage. D'autres cicatrices attirent plus mon attention, des cicatrices en longueur sur quelques centimètres, une qui longe l'avant de ses côtes sur trois centimètres et disparait sous l'élastique de son soutif, une autre plus imposante sur son épaule à moitié caché par sa bretelle.

Une ancienne détenue dans ma maisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant