PDV Kendra :
Même pas 24h que je suis revenu chez les Wilson, et Diego m'a déjà fait comprendre qu'il a changé. Je ne sais pas s'il est comme ça habituellement ou s'il se comporte comme ça rien qu'avec moi, mais j'adore ce qu'il est devenu.
Mais ça fait aussi une journée que je suis ici, et ce putain de chat m'a déjà griffé les avant-bras. Il mort, il griffe, mais il colle tout le monde. Toujours à vouloir des câlins, des caresses, et tout ce qui va avec.
Là, il est sur mon épaule en train de dormir alors que je suis allongée sur le canapé.
— Je vois qu'il t'aime bien.
Je lève les yeux de mon portable pour voir Diego au-dessus de ma tête contre le dossier du canapé.
— Il me fait un peu chier quand même.
Il se met à rigoler, un doux rire.
Le chat se met à battre des pattes arrière et il me fout des coups dans la gueule, puis il bouge sa tête et il me ronronne dans l'oreille. Ce petit ronron me fait faire un mouvement de recule avec ma tête et des frissons me parcourent le corps.
J'entends l'autre con se moquer de moi.
— T'es sensible de l'oreille ?
Oui, et alors. Le ronronnement tout mignon de ce chaton m'a surprise.
Je prends le chat et je le décale pour être tranquille. Il se réveille et il se barre. J'en profite pour me relever et aller dans la cuisine pour me faire un petit-déjeuner.
— On ira faire les courses quand ? demandé-je en prenant une tasse.
— Quand tu veux.
Des frisons me parcourent quand je sens son souffle près de mon oreille. Le con.
Je me retourne et je l'écarte immédiatement.
— Tu fais quoi là ?
— T'aimes pas ?
Il se rapproche de moi, comme s'il n'écoutait plus ce que je lui disais. Sa main vient contre ma taille et son corps se colle contre le mien. Son autre main sur ma nuque, à côté de mon oreille. Il s'amuse à faire glisser son pouce sur ma joue.
— Non, soufflé-je. Vraiment pas.
Mais oui, j'aime bien quand il est là, près de moi. J'ai des frissons à cause de son pouce.
Il approche de plus en plus sa tête de la mienne. Je souffle en essayant de contrôler mes ressenties, mais je ne peux pas résister, j'ai des frissons sur tout mon corps et aussi une putain d'appréhension.
J'entends les marches de l'escalier grincer.
— Diego, soufflé-je. Arrête. Sylvie arrive.
— Je te veux Kendra.
Des frissons de surprise me parcourent le bas du dos. Entendre quelqu'un me dire ça à voix haute me fait rentrer dans un état d'euphorie. Jamais je n'aurai cru entendre ça un jour, et c'est d'autant plus surprenant de la part de Diego. Mais c'est ça le problème. C'est Diego. Le garçon le plus insupportable que j'ai pu connaître. Et je n'ai pas envie de m'attacher à lui, c'est un dragueur, un aimant à fille. Même si ce qu'il dit est peut-être réellement ce qu'il ressent, ce n'est qu'une passe, il se lassera et il partira voir ailleurs.
Les garçons, c'est non. On est mieux seule.
— Peut-être, mais non Diego. S'il te plait.
Il s'écarte largement de moi, visiblement déçu. Sa mère arrive dans la cuisine et elle nous regarde.
VOUS LISEZ
Une ancienne détenue dans ma maison
أدب الهواةAprès avoir passé trois longues années de son adolescence entre quatre murs, c'est la tête basse et l'âge approchant de la majorité que Kendra sort de prison. Une gentille policière, souriante et énergique, se porte volontaire pour l'accueillir chez...