À ce stade, Malachaï ne savait pas s'il devait être en colère, triste ou désorienté. tout ce qui sortait des lèvres de son âme sœur ne pouvait être vrai.
50 ans après sa transformation, la C.C.V (Communauté Chasseurs de Vampires) a été créée. Une bande d'idiots qui pensaient pouvoir se montrer plus malin que lui et ses frères et sœur. Bien qu'ils aient fait beaucoup de dégâts à l'époque, mais on n'apprend pas à écrire en un jour.
Après que nous avons été changés, nous avons fait des ravages, nous avons détruit des villages, c'est vrai, mais nous n'avons jamais touchés aux enfants, aux femmes enceintes ou aux femmes. Mais qu'il s'agisse d'animaux ou d'hommes ils passaient sous ma faim et celle de mes frères et sœur, ce n'était pas quelque chose dont nous etions fiers, mais nous etions que des bébés largués dans un nouveau monde sans moyen de survis. Surtout lui, parmi eux, il est le plus impitoyable. Sa faim est sans égal. Peu importe le nombre d'humains dont il suce la vie, il a toujours faim.
- Je retourne aux États lundi, finit par dire Maliya.
- C'est dans trois jours, je me demande si c'est pour le mieux que vous partez ou pas. Vous gardez ici serait tellement égoïste de ma part, mais vous laissez partir et dire que je suis content serait un mensonge. Mais pour que vous et moi sachions ce que nous voulons vraiment, vous devez prendre de la distance. Malachaï dit essayant de faire taire la voix dans sa tête qui lui disait la laisser partir serait une erreur.
Même s'il la voulait ici, il doit lui laisser le choix et tant qu'elle est dans le même pays que lui elle sera toujours sous l'emprise du lien qui a été imposé entre eux, cela dit, l'avoir loin serait peut être le meilleur pour eux deux.
- Je pense que vous avez raison, depuis que nous nous sommes rencontrés, j'ai l'impression que j'ai besoin d'être avec vous tout le temps ce qui n'a pas de sens puisque ça ne fait pas 2 semaines depuis nous nous sommes rencontrés. D'habitude je ne suis pas si confiant avec les gens mais avec vous je veux lâcher prise et sincèrement ça m'effraie, ce n'est pas quelque chose que je veux faire aussi rapidement, car s'ouvrir a quelqu'un est aussi dangereux que monter dans une voiture avec un inconnu.
- Je ne sais pas pour monter dans une voiture parce que je n'étais pas là quand les voitures ont été inventées , je ne connais pas les faires et ne pas faires mais je comprends ce que vous disez, mais Maliya...
Maliya leva rapidement la tête, la façon dont son nom roulait sur sa langue lui donna des frissons et Malachaï remarqua, il serra sa mâchoire pour ne pas sourire avant de prendre une expression sérieux pour finir ce qu'il disait.
-... vous devez savoir qui laisser et ne pas laisser entrer, suivez votre cœur et écoutez votre tête.
- N'est-ce pas facile de dire, si j'écoutais ma tête, je ne serais même pas ici en ce moment, je ne serais même pas dans ce pays, en fait, je ne pense même pas que je serais en vie, mainte... .
En quelques secondes, Malachaï fût devant elle, attrapant son visage pour que ses yeux puissent rencontrer les siens. À première vue, il n'était pas content de ce qu'elle pensait.
- Ecoute-moi clairement Maliya, peu importe si vous choisissez d'être avec moi ou pas, tant que je suis là, en vie et en forme , celui qui vous blesse, je le blesserai dix fois plus. Je me fiche que ce soit physiquement, émotionnellement ou moralement, quiconque osera vous rendre triste, je le punirai de la pire façon possible. Rugit-il les yeux noirs.
Maliya avait l'impression que son cœur était sur le point de bondir, il y avait cette aura dangereuse venant de lui et les mots qu'il disait lui faisaient tourner la tête. À ce moment, elle pensa qu'elle n'avait pas besoin d'un lien pour le lier à cet homme, elle serait tombée amoureuse de lui quoi qu'il arrive parce que cette aura dangereuse l'attirait à chaque fois qu'il était près d'elle et la façon dont il la réprimandait toujours sur elle-même la poussait à vouloir plus de cette protection.
- Vous m'entendez? continua Malachaï.
Maliya hocha la tête n'ayant pas la force de dire autre chose, à ce moment Malachaï réalisa à quel point ils étaient proches, s'il descendait un tout petit peu, il pourrait goûter ses lèvres, il serra les dents, essayant de se tenir à distance, elle n'était pas prêt et jusqu'à ce qu'elle sache ce qu'elle veut pour elle-même, il ne l'embrasserait pas, il n'essaierait pas d'équilibrer sa décision de son côté, sur cette note au lieu d'embrasser ses lèvres, il embrassa son front, restant comme ça un instant en inhalant son parfum comme si c'était une sorte de drogue.
Il la lâcha, respirant fortement, les yeux fermés. C'était dur, Malachaï souffrait à chaque fois qu'il inhalait son odeur c'était comme s'il mourait à l'intérieur et ça ne s'apaiserait pas, le seul moyen d'arrêter sa souffrance est de la réclamer ici, maintenant, mais il n'allait pas le faire, il ne l'attacherais jamais à une vie qu'elle ne veut pas.
Maliya cligna des yeux plusieurs fois pour essayer de contourner le fait que Malachaï vient de l'embrasser bien que ce n'était pas le baiser qu'elle espérait, pensa t-elle en rougissant, mais c'était quand même un baiser, un baiser qui a enflammé sa peau, un baiser qui a remplacé son sang par la lave, un baiser qui a envoyé un électrochoc à son cerveau et l'a rendue incapable de penser. Si un baiser sur son front pouvait faire ça, qu'en est-il d'un vrai baiser.
Debout assez loin pour que son frère ne remarque pas sa présence, Gustavus les regardait. Il pouvait voir l'épreuve que son frère devait traverser, il se promis que si un jour il trouvait son âme sœur, il ne lui donnerait pas le choix comme Malachaï faisait avec Maliya . Il a attendu trop longtemps pour qu'il soit dans ce type de douleur. Sur ce, il disparaît dans la vallée noire.
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Le sang du vampire.
RomansaDans la vie l'impossible peut être une possibilité , l'anormalité peut être normal. Maliya vivait à Santa Monica , Los Angeles. Petite, on lui racontait des histoires vampiriques qu'elle croyait génial , elle les voit dans des films , elle lit beauc...