Drunk

Semaine 2

Nous voilà de nouveau à l'aéroport mais cette fois pas pour les mêmes raisons que d'habitude. On a enfin pu avoir quelques jours de repos entre quelques dates de la tournée, nous permettant ainsi de nous reposer et de retrouver nos proches! Mon chez-moi commence à beaucoup me manquer, surtout que celà fait plusieurs semaines que je ne suis pas rentrer et on a pas pu fêter mes 19 ans en famille. Ce ne sont que des détails futils peut-être mais ça à de l'importance à mes yeux.

Avant notre départ à travers le monde, je n'étais encore jamais partis aussi loin et aussi longtemps de mon pays natal, un grand brusquement dans ma vie. Mais je ne peux pas dire que vivre avec les gars me déplaît, bien au contraire. On peut se permettre d'ailleurs de fairece que l'on désire sans avoir à se justifier ou s'excuser auprès de nos parents. Nous sommes bien plus libre qu'avant. Un autre avantage de devenir populaire!

On est tout les quatre assis dans un recoin plutôt masqué de l'aéroport, nos lunettes de soleil fixés sur le bout de nos nez, pour essayer de ne pas nous faire repérer par des fans ou autre. Quand on est en break, on aime bien être tranquille et pas être poursuivit par un groupe de filles en chaleur, c'est mieux quand on a besoin de repos! Je suis un peu mauvais en disant ça, pardon, mais qui n'aime pas être seul et sans problème de temps en temps? Sans problème est pour mon cas un très grand mot. Un proèblem que personne ne doute connaître, seul moi en suis l'unique témoin. Personne ne voudrais être mêlé un jour à ce type de chose, mais moi je fais parti de ses gens qui doivent vivre avec et continuer de faire comme si tout allait bien...

Ashton, Luke et Michael partaient eux aussi mais à divers endroits du globe, nous faisant prendre des avions différents, on allait devoir se quitter pendant une dizaine de jours. Cela ne nous était encore jamais arrivé, une première séparation depuis nos débuts dans le monde de la musique. On allait se retrouver seul, sans les autres pour parler de nos expériences ou raconter nos exploits. C'est comme si je quittais une partie de ma famille pour en retrouver une autre. On partaient aussi pour mieux se retrouver plus tard! Et puis quand on y réfléchit bien, dix jours ça passe rapidement.

On appel mon vol en premier, je salue la bande et leurs souhaite à tous de bonnes vacances avant de prendre le reste de mes bagages et de quitter la salle d'embarquement, joyeux de retrouver les miens après ce vol. J'ai tout de même encore pas mal de temps à patienter mais cette idée me réjouit d'avance. Mali-Koah me manquait elle aussi, on est toujours entrain de se chamailler et de se prendre les nerfs tout les deux mais la distance qui nous sépare m'a prouvé que ma soeur comptait tout de même pour moi.

J'arrive finalement dehors, sur le sol de la piste d'attérissage. L'air frais environnant mis mes sens en éveil et me rammena peu à peu à la réalité. Je me retourne, automatisme stupide, et aperçois les trois idiots collés à la vitre me saluant de là-haut et faisant les cons pour ne pas changer. Je souris face à leurs expressions tellement ridicule. Je leurs lance un dernier clin d'oeil et monte les escaliers qui mènent à l'intérieur de l'appareil aérien. Ces trois là vont me manquer. On vit des centaines de trucs ensemble maintenant et les laisser revient à laisser une partie de moi-même ici. Cela peut paraître étrange mais personne ne peut le comprendre à part nous et ceux qui vivent les mêmes choses que nous.

Je montre mon billet à l'hôtesse qui m'accueille à l'entrée de l'avion et elle me guide jusque la place qui m'est attribuée. Je me trouve juste à côté du hublot, question de sécurité. Mes voisins sont déjà placés aussi, deux hommes d'un âge certains, en voyage d'affaire si j'ai bien comprit. Je me coupe de leurs discussion en plaçant mon casque sur mes oreilles. Je place ma tête contre la paroi froide à ma droite et lance ma playlist de mon iphone. Je monte un peu le volume pour me plonger dans ma bulle, me couper du monde extérieur.

Je me réveille doucement après une petite sieste, je ne pensais pas être aussi crevé, au point de m'endormir durant le vol. Ma musique tournait encore dans mon casque, la chanson qu'il jouait était une de Green Day, un de nos groupes favoris. Je coupa le tout et me redressa dans mon siège, encore endolorit par mon réveil. D'après l'heure qui est indiqué, cela fait environ deux heures que nous avons décollés. Fait exceptionnel je me sens bien à bord, pas de maux de ventre, de tête ou de vertige. Je commence à être habitué à voyager et donc me sentir de mieux en mieux désormais, un grand point positif.