Autour d'une boisson chaude [Itafushi]

Chapitre 1 : Café noir

« Bienvenue à la cafétéria Paradise !
Que puis-je vous servir ? »

Cette phrase, Yuji la répétait des dizaines et des centaines de fois, chaque jour.

Il était étudiant en université, et son grand-père étant malheureusement décédé, il devait se trouver un appartement non loin de son école.
Il était obligé de travailler le matin avant les cours, le soir après les cours et également le samedi toute la journée.
C'était fatiguant, mais il y arrivait sans réellement de problèmes.
Son appartement ne va pas se payer tout seul...

- Yuji ?

- Oui, monsieur ?

- Occupe toi des deux derniers clients, puis tu peux t'arrêter là pour aujourd'hui.

- D'accord, merci monsieur Gojo.

- J'te jure, tu me mets mal à l'aise à me parler comme ça, tutoie moi vraiment ! Je n'ai que vingt-huit ans...

- Euh... D'accord.

L'adulte aux cheveux argentés lui fit un clin d'œil, puis retourne dans son bureau, laissant seul son employé derrière la caisse.
Il était son patron, très chill et drôle, c'est lui qui ramène la bonne humeur dans cette cafétéria.
Beaucoup d'hommes et de femmes s'y rendent surtout pour le voir, étant donné qu'il est muni de beaucoup de charmes, laissant peu de gens indifférents.

Yuji donne le chocolat chaud et le gâteau à son client, puis le salue de la main avec un sourire.

- Bonne matinée à vous ! Bonjour, bienvenue à la cafétéria Paradise, qu'est ce que je peux vous servir ?

- Bonjour, un grand café noir s'il-vous-plait.

- Tout de suite !

Le rosé se rut vers son collègue pour lui demander une commande à emporter, que ce dernier accomplit.
Il revient avec le café à la main, encore chaud, puis le tend à son client.
Celui-ci était froid et impassible. Il avait des cheveux sombres, avec une frange lui tombant sur les yeux, en portant un bonnet noir, des yeux verts aussi beau qu'une vraie pierre précieuse, des habits adaptés au froid hivernal, et un sac à dos noir.
Des portes-clés avec des photos de personnes y était accrochés, précisément d'une jeune femme aux longs cheveux bruns attachés, et un sourire attractif, et une autre photo avec cette même fille et lui.
Yuji ne reconnaissait pas cette femme, étant donné qu'il connaissait tout le monde dans la petite ville, mais cela devrait être personnel, alors il ne demandait rien.

- Et voilà votre café ! Ça fera cinquante centimes, s'il-vous-plait !

Le brun lui tend la pièce exacte, prend le ticket de caisse et le café, salue rapidement le rosé puis s'en va.

- Bonne matiné ! ... Pfiou, il y avait beaucoup de clients ce matin !

- Je ne te le fais pas dire, on est déjà lundi, tout le monde a besoins de son petit-déjeuner proche de l'école.

- Oui c'est sûr... Dites, ce garçon qui vient de passer, je l'ai déjà vu quelque part..

- Mmh ? Le brun ? Il doit être dans ton école aussi.

- Oui, c'est vrai... Bref, je reviens ce soir à 18 heures.

- Bonne journée Yuji !

Il salue brièvement son supérieur, puis cours en direction de son université dont il était inscrit depuis cette même année.

Il était inscrit dans la filière d'art. Ça ne le passionnait pas forcément, mais les autres ne le plaisait pas ou était complète.
Parfois, ça lui arrive d'être tellement concentré sur son travail, qu'il ne fait pas attention à qui est dans sa classe et ne s'est même pas fais d'amis.

Enfin si, il est ami avec une fille qui est en filière d'éducation musicale, une rousse qui s'appelle Nobara. Elle est très colérique, mais elle en réalité très gentille et elle a confiance en elle.
Ensuite, il a fait connaissance avec une amie à Nobara, qui s'appelle Maki.
Elle est en filière d'éducation sportive, et faut dire que ça lui correspond bien.
À ce qu'il parait, elle est baraquée, très forte en corps-à-corps et bat la plupart des gars de sa classe en course de vitesse. Elle est aussi super drôle et toujours là quand j'ai besoins d'aide.
Je les apprécies beaucoup, malgré le faites que je les connaisses que depuis quelques mois, je ferais tout pour elles.

Yuji accourt vers son premier cours de la journée, un cours d'histoire de l'art.
Il allait être en retard si il ne se dépêchait pas, heureusement qu'il courrait extrêmement vite, une personne normale serait déjà en retard.
Gojo ne le lâche pas assez tôt du boulot, il faudra qu'il change cette mauvaise habitude, ça fait depuis qu'il a son travail, qu'il court tout les jours pour aller à l'école sans prendre le temps de manger, ça lui cause parfois des vertiges.

Il ralentit devant sa salle de classe...
Encore trois minutes, et il se serait fait virer par le professeur.

Dans cette école, aucun retard n'est toléré, et les professeurs sont très pointilleux par rapport à ça.

Il toque à la porte de la salle, puis rentre, essoufflé de son marathon, et s'installe à côté de la dernière place disponible, sans demander la permission de la personne, et sans même la regarder.

- Dis donc, fais comme chez toi aussi. Tu veux un thé ?

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Et voilà le premier chapitre est terminé !

Pour le moment peu de chose se passe, mais ne vous en faites pas ça sera mieux par la suite !

Alors non il n'y aura pas de bagarre, ce n'est pas le genre de cette histoire désolé :)

Au faite, on ne se connaît pas vraiment alors vous pouvez m'appeler Naëlle et me donner les pronoms que vous souhaitez, je voudrais rester anonyme !

J'espère que vous seriez toujours là pour lire la suite.
En vous souhaitant une excellente journée/soirée. Prenez soin de vous <3

Signez : Naëlle
940 mots.