Chapitre 16

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 OPS

Cette fin de semaine est terrible. Alex m'a fait languir avec sa vidéo lors de sa soirée entre filles. Je me voyais déjà la rejoindre au petit matin pour un réveil calienté mais la peste n'a pas dormi au MC. J'avais tellement la trique en me levant que je marchais comme un cowboy en allant en cuisine. Ce n'est pas faute de mettre branler sous la douche mais rien n'y fait. Putain ! Je vais avoir les couilles bleues à force, ou une putain d'entorse du poignet. Manque de bol, au lieu d'être tranquille au Club et organiser l'enterrement de vie de garçon de Mars – en bon témoin que je suis -, j'ai dû remplacer Génie pour la livraison prévue.

Nous sommes maintenant samedi, le jour J et ce n'est pas ce soir encore que je vais pouvoir me perdre dans le doux fourreau de ma belle Présidente. Je lui ai demandé un accès privée au Club ce soir, aucunes des membres – féminines j'entends – ne seront présentes. Nous avons aménagés le salon pour la surprise de Mars. C'est un fantasme que mon frère avait il y a encore quelques temps. Ma seule hantise : que les strip-teaseuses ne lui plaisent plus du fait d'être avec sa Bellone. Il n'aura que lui à s'occuper ce soir, même la petite Luna ne sera pas là – Merci mon Dieu ! – car Bellone s'en occupe.

La soirée commence dans une heure maintenant. Je viens de rentrer de la mission et les filles ont déjà déserté les lieux. Une fois encore je vais devoir me soulager sous la douche. Heureusement pour moi, une tigresse aux courbes de malades m'a envoyé une vidéo dans laquelle elle me montre que je vais pouvoir être plus inventif pour nos prochains ébats. Voir Alex enserrer la barre de pôle dance entre ses cuisses musclées, la souplesse dont elle a fait preuve ... Je me sens plus qu'inspiré.

Je laisse l'eau se réchauffer pendant que je me déshabille. Ma queue est tellement tendue que je mets l'élastique de mon boxer à rude épreuve. Ce n'est qu'une fois la salle de bain pleine de buée que j'entre dans la cabine de douche, je laisse l'eau bouillante coulée sur mes épaules nouées, le long de mon corps collant de poussière ? Je bascule la tête en arrière, les yeux fermés, et imagine les mains de la femme que j'aime sur mon corps. Doucement, je me caresse de bas en haut et inversement, pensent à elle et à ses petites mains à la place des miennes. Un grognement rauque m'échappe tandis que j'accélère le mouvement. Les sensations ne valent pas celles que j'éprouve lorsque je suis entre ses cuisses mais ça fait bien quand même. Je sens mon rythme cardiaque s'emballer, ma main va plus vite comme prise de frénésie. La jouissance ne tarde pas à venir. Elle est tellement forte que je dois me retenir au carrelage sur le mur pour ne pas tomber. Je jouis sur ce même mur, en long jets, un grognement sourd sortant de mes lèvres ouvertes.

Une heure plus tard - et une deuxième branlette – je rejoins mes frères dans le salon du Club. Les Brebis plus nues que jamais, sont déjà légion. Ce soir elles s'occupent du bar, du repas mais aussi des couilles des mecs en rut. Je m'installe à table ave Mars, Dante et Génie. Ce dernier ne semble pas d'humeur ce soir, je me demande si c'est à cause de la tornade Théa. Ils sont vraiment idiots tous les deux-là, l'attirance entre eux est palpable mais ils se repoussent. Le jour où ils arrêteront, ça va faire des étincelles.

- Bonsoir Mars, minaude une des Brebis venant se mettre sur les genoux de mon frère et lui déposant un baiser aux coins des lèvres. Je m'occupe de toi ce soir.

- C'est quoi ton problème ? grogne-t-il en se levant d'un coup comme s'il avait été brulé.

- Tu fais ton timide ? continue la garce en se relevant et ne voyant pas qu'elle se rapproche dangereusement de la limite à ne pas franchir. J'aime ça beau gosse, ta grosse femme n'est pas là, alors que dirais tu de prendre une vraie femme ?

Oh merde ! C'est jamais bon quand on s'en prend à la régulière d'un mec. Mais s'en prendre à Bellone... c'est comme provoquer Pluton en personne. Même si on ne s'en prend jamais aux femmes, je ne serais pas contre mettre une bonne gifle à cette garce. Je vois bien que mon frère en a aussi fortement envie. Mais il ne va pas... Oh putain de merde ! Non Mars ne vas pas laisser passer l'affront fait à l'amour de sa vie, la mère de sa fille. Je le vois serrer le poing juste avant de reculer son bras pour amorcer son coup. Heureusement pour la garce, Génie et moi lui sautons dessus et bloquons son coup avant qu'il ne la touche. C'est pas passer loin, le nez de la Brebis est séparé de son poing de mon pote de deux centimètres à peine. Le con allait la frappé comme il l'aurait avec un homme.

Pluton's Sons - OpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant