Pluton's Sons - Ops

Chapitre 26

Proserpine

Je n'en reviens pas du bordel que ces pouffiasses ont foutu dans le Club. Je me doutais que les changements que j'ai amené dans l'organisation du Chapitre Mère et par répercussion de tous les Chapitre des Pluton's Sons, mais je ne pensais pas que mon propre chapitre puisse contenir une haineuse comme Mona. Et encore le mot « haine » me semble trop faible pour parler de ce qu'elle ressentait visiblement.

Tout ce merdier a commencé lorsque Sarah, la Brebis, a piqué une crise de jalousie à Théa et a essayé de marquer Génie comme sien. Encore une qui voulais devenir une régulière après s'être taper tous les frères. Pitoyable... Théa, que je soupçonne attirée par notre beau geek, l'a tout simplement envoyé bouler avec l'indifférence notable qui la caractérise – enfin quand on en touche pas à son fils bien sûr. C'est là que les choses ont dégénérés. Les deux femmes en sont venues aux mains, ce qui a ameuté Lisa, Mona et d'autres membres. Les deux régulières ont tentées de se mêler à la baston et de s'en prendre à ma copine. Grave erreur ! Sans attendre Eléanore et moi nous sommes lancées dans le tas sans réfléchir.

Maintenant que les garces sont auprès de Pluton – et je le souhaite dans les Tourments du Tartare – je suis sous la douche pour me nettoyer du sang de Mona, et du mien. Sans perdre une minute je me suis placée sous le jet d'eau encore froid. J'essaye de faire bonne figure mais mes nausées ne sont pas encore calmées, je tente toutefois de ne rien laisser paraitre. Alors je ferme les yeux et essaye de faire passer mon envie de vomir en chantant. Je n'entends que trop tard que quelqu'un est dans la pièce avec moi. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est lui qui m'a rejoint. Son corps se colle au mien, sa queue tendue centre de mes fesses et du bas de mon dos. Ses mains attrapent le savon avant de se poser sur mon corps, pleine de mousse. Il est très méticuleux et ne néglige aucun centimètre de mon épiderme. Ses doigts s'attardent sur mes tétons tendus et dur comme des diamants. Je frissonne et gémit, ce qui ne le laisse pas sans réactions. Le grognement de plaisir de cet homme merveilleux me répond, ainsi que les coups de bassins qu'il me donne sans s'en rendre compte.

Plus, j'en veux plus, je me consume de désir pour lui. Je sais qu'avec l'horreur que j'ai vécu aux mains de Noah j'aurais dû être morte de l'intérieur, ne plus ressentir ce feu que fait naitre Nash de par sa simple présence, mais je refuse de me laisser abattre par ce monstre. Je compte bien braver cet enfer – et les souvenirs qui me hantent – qui est devenu le mien, à l'image de Proserpine qui a survécu aux Enfers aux côtés de Pluton. C'est pourquoi lorsque Nash fait glisser une main le long de mon ventre pour rejoindre mon bouton de plaisir, je me laisse aller contre son torse et profite de ses doigts experts.

- C'est ce que tu veux chaton ? me demande-t-il d'une voix rauque contre mon oreille. Tu veux sentir mes doigts en toi ? Sur toi ?

- Nash...

- Où veux-tu ma queue ? continue-t-il en rajoutant à mon supplice. Dis-moi ce que tu attends de moi chaton.

- Toi...

- Tu m'as, je suis là, tout contre toi mon amour.

Je n'arrive plus à réfléchir, à lui répondre, tant je suis perdu dans le plaisir qu'il me donne. Pourtant il ne me fait rien d'autre que de déposer des baisers dans mon cou, jouer avec mes tétons et faire tourner ses doigts contre mon clitoris. Mais cela suffit à me faire haleter, à me faire perdre la tête et les repères, m'amener aux portes de l'orgasme. Je sens la libération, je la goute presque sur ma langue, si proche que quelques secondes à peine me sépare de la délivrance. Mon biker doit le sentir car cet enfoiré arrête tous les mouvements – tant sur ma poitrine qu'entre mes lèvres intimes – et rit en réponse à mon cri de frustration.