Your Protector {CORRIGÉ}

• 6 • Revoir un cauchemar • (corrigé)

[ Point de vue de Théo ]

En rentrant des cours, la maison était vide. Une heure après—soit bien longtemps après que les cours aient fini—il n'y avait toujours que moi. Or, Amélia est d'habitude toujours la première à la maison. Elle m'attends toujours sur le canapé, me criant des infos sur une nouvelle série qu'elle regarde. Jamais elle ne manquerait ça.

Mille questions se bousculent dans ma tête, chacune sur ma colocataire et alliée. Où peut elle bien être? Décidant de ne pas attendre plus longtemps, je prends mes clés de voiture et me dirige au seul endroit de cette ville dont Amélia m'ait donné la location: la cabane de la meute.

Quand je descends de la voiture, je vois les lumières allumés et m'avancent. Malia ouvra la porte avant de grogner:

— Tu fiches quoi ici?

— Elle est où?

Le reste de la meute sort, tous confus. 

— De qui tu parles, Théo? Scott demande.

— A votre avis? Amélia, elle est où? 

— On n'en sait rien, réponds honnêtement l'Alpha.

Je manque un long soupir. Il est long à la détente pour ne me donner aucunes infos. Quand je le tuerais ça sera le moment le plus satisfaisant de ma vie.

— Vous n'avez aucune idée où elle pourrait être? Je demande, exaspéré.

— C'est pas notre amie, réponds Allison, croisant les bras.

— Elle l'était bien il y a quelques années, non? Vous la connaissiez mieux que quiconque, vous devez savoir quels sont les endroits où elle se rend le plus. S'il vous plaît. On est amis, n'est-ce-pas?

— Non, on est pas amis, intervient Stiles. Et Amélia n'est pas avec nous.

— Tu veux qu'on t'aides à la chercher? Proposes Lydia.

— Non, c'est bon. Je la trouverais seul.

Ils rentrent tous et je me dirige vers ma voiture. J'ouvre ma porte mais m'arrête quand je sens que quelqu'un est derrière moi:

— Quoi?

Isaac fronce les sourcils, comme s'il était perdu:

— Je crois que je sais peut-être où elle est.

— Où ça? 

— On a parlé de ses parents ce matin, elle me demandait de leurs nouvelles. Je crois qu'elle est partie voir par elle-même.

— Pourquoi irait elle les voir eux, de toutes les personnes qu'elle connaît? Ce sont de vrais connards.

— Donc tu le sais aussi. Tu sais comment ils l'ont traité.

— Est-ce surprenant que je le sache? Je demande, croisant les bras.

Se pensait-il unique aux yeux d'Amélia? Et bien non, me voilà, une version de ce qu'il ne sera jamais. Comment a-t'elle pu se mettre avec lui?

— Elle n'en a jamais parlé à la meute de ça, c'est tout. Ça m'étonne qu'elle t'en ait parlé a toi...

Je m'approche dangereusement de lui, menaçant:

— Moi, au moins, j'étais là pour elle. Je n'ai jamais eu honte d'être vu avec elle.

Sa mâchoire se tend et il ferme les yeux un court instant. Il secoue la tête et prend un bout de papier et sors un stylo de sa poche.