• 27 • Je connais Stiles • (corrigé)

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[ Point de vue d'Amélia ]

Aujourd'hui je rends visite à mon père vu que cela fait déjà plusieurs semaines que je ne l'ai pas vu et que j'ai un jour de congé. On est pas encore très complices vu que je suis presque une adulte mais on s'entend assez bien. J'ai pris la voiture de Théo pour y aller vu qu'il ne va pas aller en dehors de Beacon Hills aujourd'hui. Si il veut aller quelque part, il ira à pied. Je ferme la porte de la voiture et toque.

Après plusieurs semaines en s'envoyant quelques messages par-ci par là, je me rends de nouveau chez mon père. Aujourd'hui est mon jour de congé et Théo passe la sienne à chercher des jobs donc je me rends chez mon père seule. J'ai pris sa voiture, Théo m'a assuré que ça ne ki posait aucun problème de chercher à pied. Quand j'arrive au bout de la rue, j'aperçois une voiture garée devant chez lui. Une femme sort de la maison et mon père le suit. Naturellement, je m'arrête et décide d'écouter leur conversation au loin.

— Je devrais y aller avant que ta fille arrive, dit la femme.

— Je suis désolée de te faire ça, c'est juste qu'on vienne à peine de se trouver elle et moi et je ne voudrais pas qu'elle m'en veuille ou que je la brusque, répondit mon père.

Sont-ils ensemble? Et il n'osait pas me la présenter?

— Je ne t'en veux pas, Luke, dit-elle en caressant lui caressant le visage. Je comprends qu'elle ne puisse pas le prendre bien.

Elle lui offre un baiser et je ferme mes yeux pour éviter cette scène. Quand je l'entends enfin partir, j'ouvre de nouveau les yeux. Puis, une fois que mon père est entré dans sa maison, je redémarre puis me gare.  Je toque devant sa porte et il m'accueille a bras ouverts:

— Amélia! Tu es en avance!

Il me serre dans ses bras et je lui réponds en faisant de même. Mes yeux tombent sur le salon que je peux apercevoir, et je remarque deux verres de champagne. Un peu plus et j'interrompais leur rendez-vous.

— Bonjour, papa, dis-je en fronçant les sourcils. C'était encore bien compliqué pour l'appeler de cette sorte.

J'entre et me rends directement dans le salon:

—  Tu étais avec quelqu'un? Demandais-je en feignant l'ignorance.

—  Quoi? N-Non.

Je le regarde, rigolant doucement.

—  Tu me mens. Il y a deux verres sur cette table basse et en arrivant j'ai vue une femme sortir de chez toi, vous vous êtes embrassés.

— Je suis désolé de t'avoir menti, il me réponds, prenant les verres de champagne pour les ranger dans le lave-vaisselle. Je voulais attendre un peu avant de t'en parler.  

— Je ne t'en veux pas, tu sais. Je suis contente pour toi que tu es quelqu'un dans ta vie, avouais-je en le suivant. 

Il se tourne vers moi et me regarde, confus:

—  Tu le penses vraiment?

—  Bien sûr. 

Il m'offre une sourire rassuré et on s'installe dans le canapé. 

— Et toi? Comment va ta vie?

—  Et bien, ce problème de colocation c'est réglé, commençais-je en retraçant les événements des dernières semaines.

— D'accord, plus besoin de venir vivre alors? (J'acquiesce.) Tout se passe bien avec tes amis? Leurs noms étaient Lydia, Isaac, Stiles et-

— Stiles?

Un mal de tête me prend et je tombe au sol, grognant de douleur. C'était comme si une partie de mon cerveau était touché: Je me rappelle être dans le bureau du shérif avec quelqu'un, cherchant mon père; je me rappelle aussi être avec lui dans une jeep sous la pluie, il était là aussi quand j'ai vu mon père pour la première fois. Stiles... Je connais Stiles. Lui et moi sommes amis. J'en suis sûre. Si seulement je pouvais avoir son visage en tête. 

— Amélia? Tu vas bien?

Je le regarde et acquiesce en déglutissant:

—  Oui oui, je...je dois y aller. Je suis vraiment désolée. 

Je sors en furie et entre dans la voiture, appelant Scott.

— Oui? Qu'est-ce qu'il y a Amélia?

—  Je connais Stiles. Pendant tun bref moment, je me suis souvenue de lui. 

—  Comment tu as fait?

—  Je crois que les gens hors de Beacon Hills ne sont pas affectés par ces cavaliers fantômes. d'abord Théo qui étaient aux enfers, puis mon père qui vit en dehors de Beacon Hills-

— Ton père ne vit pas avec ta mère? 

— Longue histoire, dis-je en soupirant. Qui qu'il en soit, un objet ou une personne peut nous faire nous rappeler Stiles, c'est comme avec la jeep. 

— Le père d'Allison, Argent, il a une machine qui peut nous aider, annonce-t-il. On va tenter de se souvenir de lui. 

Je raccroche quand j'arrive devant chez moi. Quand j'entre, Théo fait le ménage.

— Je suis de retour, lui dis-je en levant les bras.

— Tu es rentrée assez tôt, fit-il, fronçant les sourcils. 

—  J'ai eu un souvenir de Stiles, il fallait que je rentre le plus tôt possible. 

Il me prends dans ses bras et m'enlace:

—  Et que vas-tu faire? Demande-t-il.

Il doit sûrement parler de la meute. 

—  Et bien, j'ai prévenu Scott. Ils comptent se servir d'une machine pour se souvenir de lui.  

— On devrait proposer notre aide, annonce-t-il nonchalant.

— Pourquoi? Il peuvent se débrouiller sans nous. On a perdu beaucoup à cause d'eux.  

Il me sourit tendrement et lâche un long soupir:

— Plus ils ont de l'aide, plus rapidement on est tranquille, plus vite on se barre d'ici. 

 

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