• 16 • J'aimerais ça oui • (corrigé)

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[ Point de vue de Théo ]

J'étais en train de regarder la télévision quand je reçois un appel sur mon téléphone.

J'étais sur mon téléphone, scrolling sur les réseaux sociaux quand un appel me bloqua la vue. j'y réponds, soûlé.

— Allô?

— Théo? C'est Stiles. Amélia est avec toi?

— Non. Pourquoi?

 — Eh bein-

La porte s'ouvre en grand, laissant apparaître Amélia. Elle la claque et monte les escaliers en furie.

— Elle vient d'arriver, je te laisse.

Je ne comprenais pas pourquoi Stiles m'appelait, encore moins depuis ce que j'ai fais. 

Je raccroche et monte les escaliers pour rejoindre Amélia. On ne se parlait plus depuis plusieurs jours, et ça me tue. Je ne sais ce qu'elle est partie faire, je ne sais donc pas pourquoi elle est dans cet état. Je ne suis même pas sûr que si je demande, elle me réponde.

— Amélia? dis-je la regarder balancer ses affaires à travers la chambre.

— J'ai pas besoin de parents, je suis bien comme je suis, dit-elle, ne me daignant pas un seul regard. 

J'entre dans sa chambre sans la quitter des yeux. J'esquive chaque objets qu'elle lance.

— Amélia, dis-moi ce qu'il y a.

— J'ai besoin de personnes. Je me suis élevée.

— Amélia!

Je la bloque et la secoue légèrement. Elle me regarde et met à fondre en larmes, se laissant tomber au sol. Aussitôt, je la prends dans mes bras et l'enlace.

— Pourquoi on ne veut pas de moi? Elle pleure à chaudes larmes.

Mon cœur se serre suite à ses mots.

— Qu'est-ce que tu racontes? On veut de toi. Je veux de toi dans ma vie.

— Alors pourquoi lui ne veut pas?

— Calmes-toi, dis-je en lui caressant les cheveux. Tu veux bien me raconter ce qu'il s'est passé?

Elle renifle et s'écarte de moi, hochant la tête:

— Avec Stiles, on est parti à la recherche de mon père biologique. Et on l'a trouvé.

— J'en conclu que ça s'est mal passé.

— C'était horrible. Lui et sa mère pense que j'étais venue pour leur soutirer de l'argent. Ils ont refusé de m'écouter, ou même de faire un test que je promettais de payer. 

Mes poings se serre, je sens mes ongles se planter dans mes paumes. Comment osaient-ils l'accuser de tel chose? Amélia est quelqu'un de bien, elle vaut tellement plus que beaucoup, plus que sa famille, que moi.

— Ils ne valent pas la peine que tu pleure pour eux, ce sont des cons. (Je pose mes mains sur ses joues.) Tu es quelqu'un d'incroyable. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Sais-tu que tu es la seule qui m'est accepté comme je suis? Je t'ai raconté tout ce que j'ai pu faire, et tu es restée. Plus que ça, tu m'a suivi. 

Your Protector {CORRIGÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant