Je m'appelle Julia, et je suis développeuse de jeux à mes temps perdus. Sinon, je suis étudiante en fac d'arts. Ça fait un an et demi que je bosse sur un jeu complet et hard au risque de rater mes études !... sauf que vous allez pas croire ce qui s'...
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LÉGENDE : Une légende
Musique Disponible.
Moi : Tout a été dit... tu sais maintenant que... j'aurai tout fait pour te voir en vrai. Et que... maintenant je suis en train de lutter contre des pensées qui me poussent à penser du bien de toi ! Alors que... je ne le veux pas. Je veux croire que tu es un mec affreux et irrespectueux.
Locklear : Mais... pourquoi tu... penserais ça de moi ?
Moi : Parce que premièrement, tu as été le pire des connards, je l'ai vécu comme la pire des trahisons. Et deuxièmement, je veux y croire parce que sinon j'aurai passé ces dernières années à croire quelque chose qui est faux... c'est pathétique, mais ça me fait penser que... je n'ai pas perdu mon temps à te haïr.
Il se rapproche de moi alors que mon mascara coule sûrement sur mes joues.
Locklear : Si j'ai été le pire des connards, je... j'aimerais savoir ce que j'ai fait.
La pluie est fine, mais j'ai l'impression qu'elle m'inonde de peine, et d'insécurité.
Moi : Je... je ne pense pas être capable. Jusqu'aujourd'hui tu me fais du mal...
Je le vois froncer les sourcils. Il murmure qu'il ne voit pas de quoi je parle. J'inspire profondément, détendant mes épaules crispées.
Moi : Tu... tu as été irrespectueux avec ma mère et moi-même.
Je lui ai expliqué tout, essayant de ne pas craquer de nouveau. Au fur et à mesure de mon récit, je le voyais s'attendrir, et s'en vouloir. Son regard ne me quittait pas, il est resté interdit.
Locklear : Julia... je... je suis tellement désolé. Je comprends maintenant pourquoi tu étais aussi désagréable et-
Moi : Puis tu as frappé encore fort ! Encore une putain de fois ! Ça t'as amusé d'humilier mon jeu en LIVE ?
L'amertume me saisit la gorge, la rendant toute sèche malgré l'humidité autour.
Locklear : Ton jeu ? Tu veux parler de...
Une lueur de révélation passe dans ses yeux.
Locklear : Shock Final ?! C'est toi qui a fais ce jeu ?
Moi :...
Il s'élance vers moi et me serre dans ses bras. Choquée, je reste droite comme un pique, ne comprenant pas sa réaction. Mon bras qui n'est pas endommagé vient tenter de le repousser, mais rien n'y fait : il s'est accroché à moi, me serrant la taille. Je sens mes joues rougir à son contact si proche. Mes seins sont collés contre son torse mouillé, qu'est-ce que je dis moi ? Pourquoi je me sens si bien et heureuse dans ses bras ? Quelques instants plus tard, mes mains glissent sur son dos, acceptant la situation.
Locklear : Je suis tellement désolé... je comprends mieux maintenant. Cependant, je ne peux pas te mentir en te disant que je l'ai trouvé bien.
Moi : Je sais.
Il se détache de moi.
Locklear : Mais on peut toujours en créer un ensemble, je te montrerai tout ce que je sais pour cartonner encore plus, et acquérir des skills en développement de jeux.
Moi : Ne me demande pas de te payer, parce que je connais la situation de ton compte.
Locklear : Mais tu dis pas non en plus... dis-moi, Julia ?
Moi : Quoi ?
Locklear : Avoue. Je te plais, hum ?
Moi : Q...quoi ?!
Je me tais, ne voulant pas bégayer davantage.
Moi : T'as le don de dire pas seulement de la merde en live, mais aussi IRL.
Locklear : Mais réponds directement non alors.
Il hausse les épaules, et avance près de mon oreille, passant son bras autour de mon cou.
Locklear : T'es mignonne, mais dans tous les cas ça se fera jamais.
Moi : Et pourquoi ça ?
Locklear : Ah ! Je savais ! T'es pas contre !
Je me mets à le frapper sur le dos, croyant y mettre toutes mes forces, mais avec un bras en moins c'est compliqué ! Il ne fait que rire, trouvant visiblement la situation amusante et drôle !
Il me supplie à un moment d'arrêter, et lorsque je baisse ma garde, il vient tirer mes joues violemment.
Moi : Aïe ! Insolent !
Locklear : Ça te feras réfléchir à plusieurs fois avant de te mesurer au premier Avengers !
Je pouffe de rire, l'insultant et je me mets à courir vers l'immeuble, connaissant mon sort. Comme je l'ai deviné, il se met à ma poursuite, grimpant les escaliers. Je rentre dans mon appartement, et me retourne pour fermer mais il rentre plus rapidement bloquant la porte à ma place.
Je lève les yeux vers lui, morte de rire. Je tente de dissimuler mon sourire derrière ma manche de sweat, mais il avance vers moi enlevant ma main de ma bouche.
Moi : Qu'est-ce que tu fous, là ?
Je souris malgré moi.
Qu'est-ce que j'ai ? Je sens un tourbillon se former dans le creux de mon ventre. Je me sens tellement bien que j'ai presque envie de lui demander de rester avec moi. Ce n'est jamais arrivé avec Zack auparavant. Lui, c'est différent, et je le sens.
C'est peut-être mon frangirlisme qui ressurgit petit à petit, idéalisant mon ex-streamer préféré.
Il vient me saisir les deux poignets, étant plus doux sur mon bras gauche. Je le regarde faire, comme tétanisée. Son regard devient sombre et intense, comme s'il cherche à me sonder.
Locklear : Ne fais plus jamais ça, tu es vraiment plus jolie avec le sourire. Je le pense... sincèrement.
Mes yeux cherchent une échappatoire dans le décor, mais je reviens vite en plongeant encore une fois mon regard dans le sien.
Moi : Merci... beaucoup. J'essaierai, enfin... ouais. Du coup, plus de course à pieds j'imagine ?
Un rire nerveux sort de ma bouche pour dissiper cette atmosphère qui me fait peur : celle de l'attraction physique. Autrement dit... la tension sexuelle qui est en train de s'installer entre nous.
Moi : Je me sens fatiguée, je vais dormir, tu peux rentrer chez toi.
Locklear : Fais-moi plaisir, et va d'abord te doucher, tu risques de tomber salement malade.
Moi : OK, ça marche, bonne nuit.
Locklear : Bonne nuit, Julia... à demain.
Moi : Demain ?
Locklear : Oui ! On essaiera d'aller courir cette fois.
Moi : A... avec plaisir !
Ma réponse est trop enjouée, mais je ne regrette pas. Lorsqu'il sort de chez moi, je rentre dans ma salle de bains... comme il me l'a recommandée.
