Je m'appelle Julia, et je suis développeuse de jeux à mes temps perdus. Sinon, je suis étudiante en fac d'arts. Ça fait un an et demi que je bosse sur un jeu complet et hard au risque de rater mes études !... sauf que vous allez pas croire ce qui s'...
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LÉGENDE : JULIA SCHMIDT
•MUSIQUE DISPONIBLE• (pour l'ambiance de l'événement qui suit dans le chapitre)
Je crois mal entendre.
Moi : Quoi ?
Locklear : Je suis désolé pour tout ça. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi ce matin tu m'as envoyé chier de cette façon, mais-
Moi : Cette résidence appartient à ma famille. Voilà pourquoi je me suis permise de m'immiscer à l'intérieur de ton appartement.
Locklear : Ah... donc la femme avec qui j'ai pu parler c'est donc... ta mère ?
Je hoche la tête, esquivant son regard, alors qu'il me fixe. Je serre les bords de la baignoire, grimaçant lorsque le froid entre en contact avec ma peau.
Bizarrement, il n'est plus celui que j'ai croisé à ce meet-up. Ça m'étonne un peu. Il n'a pas ce regard méprisant, ni ce sourire mesquin.
Moi : Tu fais ça pour avoir bonne conscience ?
Locklear : Une bonne conscience ? De quoi tu parles ?
Moi : Tu le fais juste pour avoir les mérites, et te soulager dans ta conscience. Mais en vrai, t'en as rien à faire.
Il reste un moment à me regarder. Il est accroupi presque entre mes jambes, je crois voir un rictus se former au coin de ses lèvres.
Locklear : Je ne sais pas pour qui tu m'as pris. Je fais ça, parce que comme tu l'as dit, c'est nécessaire. Ne pense pas que je veuille faire quoique ce soit avec toi, je répare juste mon erreur. Quand j'aurai fini, je me barre et ce sera fini. On est d'accord ?
Je ne m'attendais pas à ce qu'il me lance ça. Je me raidis discrètement, et hausse les épaules.
Après avoir fini son « opération », je sors de la pièce. Il a tout de même soulagé ma douleur, encore dans la salle de bain, je lui dit :
Moi : Merci.
Locklear : De rien.
Puis, je dévale tranquillement les escaliers, légèrement bouleversée.
La soirée est encore à son paroxysme. Quelques minutes après, Locklear est aussi descendu. Je l'ignore, et fonce dans le tas pour attraper Kurt et Zack que je vois papoter autour d'un groupe de garçons.
Kurt : Alors ?! Tu vas bien ? Il ne t'as pas fait de mal, j'espère ?!
Moi : Non, tout va bien. Merci.
Kurt : Tu m'as l'air toute chamboulée.
Moi : Non, t'inquiète, ça va ! On peut continuer, je vais juste faire attention maintenant.
Il hoche la tête et m'embrasse délicatement la joue. Son regard plonge dans le mien, et sa main se dépose sur ma pommette.
Kurt : Tu m'as fait peur, j'ai cru que ce serait grave.
Moi : Désolée de t'avoir inquiété, mais je vais bien, t'en fais pas, Kurt.
Il me sourit et glisse sa main sur ma taille pour m'emmener auprès de Zack.
Zack : Oh ! Julia ? Tu vas-
Kurt : Je lui ai fait le bilan, elle va bien.
Zack : Tant mieux, je vais donc pouvoir te présenter aux potes !
Je hoche la tête, enthousiaste. Kurt continue de me taquiner, et me demande comment s'est déroulé mon entrevue avec Locklear. Je survole le sujet, voulant penser à autre chose que lui.
Et bien, ce n'est pas gagné.
Zack : Voilà qui est là !
Locklear : Merci mec de m'avoir invité en tout cas.
J'écarquille les yeux.
Moi : C'est lui que t'as invité ?!
Zack : Ouais, ton chevalier en armure d'argent ! Je voulais te faire la surprise, et comme il taff dans les jeux vidéos, je pensais que ça t'aurai plu.
Je crois avoir l'envie de vomir.
L'intention est mignonne, mais le fait que ce soit lui, me dégoûte plus qu'autre chose. Ça aurait pu être Lucas, non ? Il est plus agréable à regarder.
Je croise les bras et fais la moue. Zack entouré les épaules de ses bras et m'attire à lui.
Zack : Quelque chose manque ?
Moi : Rien. Merci pour l'intention, mais je hais ce mec.
Zack : Ah... bon ? Et pourquoi ?
Moi : Ce ne sont pas tes affaires, Zack.
Je me défais de son emprise, et me trouve face à Locklear. Il me tient doucement le poignet et se met à examiner mon bras.
Locklear : Ça va un peu mieux ?
Moi : Tu vas arrêter de me prendre comme ça quand t'en as envie ? Une entorse ne disparaît pas en 10 minutes, Dr. House.
Locklear : Et toi tu vas arrêter d'être une meuf chiante et aigrie ? Je veux juste voir comment ça évolue.
Moi : Moi ? Chiante et aigrie ? Non mais tu t'entends parler ?
Locklear : Bref ! Je m'en cogne de tes humeurs, dis-moi sincèrement si tu vas bien là !
Je soupire, levant les yeux au ciel.
Moi : Pas trop... mais je vais aller boire un coup. Ça ira.
Locklear : Tu devrais rentrer chez toi. Boire, ne va faire qu'empirer les choses puisque tu ne vas plus être aussi vigilante sur ton entorse.
Moi : Rah ! Mais j'irai chez le toubib demain, me les casse pas. T'es pas mon daron.
