Au secours

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-...

- Ça va?

- Oui oui. C'est juste que je ne m'y attendais pas.

- Et moi je ne m'attendais pas à ce que tu me le dises en message.

- Ouais. Devrais-t-on le dire aux autres?

- Dire quoi?

- Qu'on est ensemble? Si on l'est.

- On l'est, selon moi. Ça dépend de toi.

- Je veux bien.

- Pour ta première question, ça aussi ça dépend de nous. Personnellement je ne tiens pas à ce qu'ils le sachent.

- Moi non plus.

- Y a t'il des trucs que tu voudrais voir mais que tu n'as pas pu parce que tu étais enfermée dans leur base au Canada?

- Les fleurs, la mer,... tout ce que je n'ai jamais vu ou que je n'ai jamais eu le temps d'observer.

- Ça fait beaucoup.

- Et toi? Avant de retrouver la mémoire, tu les avais vu?

- Oui. J'ai eu une vie avant Hydra.

- La chance.

- Pas vraiment. Toute la souffrance qu'ils m'ont fait et les cauchemars que je fais même après, c'est pas agréable. À ces moments là, c'est moi qui t'envie.

- Je vois mal ce que j'ai de plus. Je ne sais même pas qui je suis vraiment, ni ce que je veux faire plus tard.

- Ouais ça c'est pas drôle.

- Absolument pas.

- Tu veux te changer les idées?

- Pourquoi pas.

- J'aimerais savoir si, sans vouloir me tuer, tu pourrais me battre en corps à corps.

- Sans vouloir te tuer, je suis pas sûr.

- Très drôle!

Je rigole. Bucky rit un peu aussi.

Pdv omniscient:
Le soldat en charge de tuer Karmen regroupe une équipe de quelques soldats. Son plan est déjà fait et il est parfait.

Pdv Karmen:
Ça fait une demi heure que j'affronte Bucky au corps à corps. Aucun de nous n'a encore gagné. Trente minutes qu'on se bat et personne n'a réussi à mettre l'autre à terre. Les coups proviennent de n'importe où.

À la fin, j'ai réussi à le mettre à terre. Juste à temps parce que je commençais à perdre des forces.

- Alors? Tes soupçons sont confirmés? dis-je à bout de souffle.

- Oui.

Lui aussi était à bout de souffle. Je dois dire qu'on ne s'est pas ménagé l'un l'autre.

- T'as faim? me demande-t-il.

- T'as pas idée.

30 minutes plus tard:
On a terminé de manger. Je suis tranquille à lire mon livre dans mon lit. Bucky est parti se promener.

J'entends l'ascenseur. Il doit être rentré. Pourtant ça fait juste 10 minutes qu'il est parti. Je me lève pour aller voir ce qui ce passe. J'entends plusieurs pas de plusieurs personnes. Je regarde...

Et merde...

Pdv omniscient:
Le soldat d'Hydra s'assure de faire les derniers petits préparatifs pour la mission. Voilà. Il est prêt à passer à l'action.

- Karmen Storyland est présentement dans le complexe Avengers, dit-il. Notre but, la piéger toute seule. Comme ça, personne ne pourra l'aider. Il faut la capturer. Il l'a faut vivante. Pas morte. Blessez la si nécessaire, mais ramenez la moi vivante. Compris?

- Hail Hydra! répondirent les soldats.

Tous se mirent au travail. Ils rejoignirent leur poste. Les soldats encerclèrent le complexe et rentrèrent dans différents endroits. Armes à la main, ils avancent lentement vers leur cible.

Pdv Karmen:
Hydra est là. Ils ne m'ont pas encore repéré. Je cherche une sortie.

- она там!(elle est là)

Et merde! Je cours dans ma chambre et barre la porte. Je prends mon katana et un pistolet. J'ouvre la fenêtre. Il n'y a personne en vue. Je n'ai pas de clés alors je ne peux pas prendre de voiture. Ils enfoncent la porte. Réfléchis Karmen, réfléchis. Plus vite, plus vite!

J'ai une idée. Je saute de la fenêtre et atterrit sur un balcon. J'en saute et atterris sur le sol. Un soldat me voit. Je l'assomme et prends les clés. Je démarre et tente de m'enfuir avec le van noir. J'ai laissé mon téléphone dans ma chambre. Bravo idiote! Je ne peux pas appeler des renforts comme les Avengers ou Bucky. Génial! C'est la plus belle journée de toute ma putain de vie!

Je roule le plus vite possible vers le centre-ville de New-York. Oh oh!

Bam! Un autre van noir me rendre dedans. Je sors et ma tête tourne. Je cours le plus vite possible.

Tout à coup, je n'ai plus la force de courir. Un truc m'a piqué la nuque. Je touche l'endroit et retire une fléchette... endormante...
...

J'ouvre les yeux. Je suis sur une chaise, les mains attachées dans mon dos par une corde. Il n'y a personne pour m'aider. Personne ne sait que je suis en danger, que j'ai disparu. Personne. Je suis seule. Je dois me sortir de là par moi-même. Je ne pense pas y arriver.

- Nous revoilà mademoiselle Storyland, me dit une voix familière.

Oh non! Arthur Herve! Au secours! Si jamais quelqu'un pouvais m'entendre, venez m'aider s'il vous plaît!

Comme dans un conte de fée 🧚‍♀️ (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant