Et les âmes s'aiment[Draco Malfoy]

bonus: halloween

NOA

31 octobre 1995, accessoirement Halloween. Ombrage comptait s'absenter pendant cette semaine. Mcgonagall prise d'une joie inexplicable, décora toute la grande salle, du sol au plafond. Je n'ai jamais vu autant de bonbons de toute mon existence. Des citrouilles volaient dans les airs dans tout Poudlard. Même dans les chambres ! Elle avait sérieusement pété un plomb.

— Bonjour, bonjour !

Blanche échangeait une partie d'échecs avec Blaise qui était bien concentré. On pouvait voir la goutte de sueur sur le haut de son crâne. Difficile de battre Blanche, trop intelligente pour nos petits cerveaux. Malfoy à côté, tournait les pages d'un bouquin sans grand intérêt puis Nott un peu plus loin, complètement perdu, comme d'habitude.

— Bonne nouvelle pour vous !

Ils détournèrent tous les regards vers moi à l'exception de Blaise comprenant qu'il perdrait.

— Si tu me sors encore que la meilleure nouvelle de ma vie c'est d'avoir la chance de te parler, être exceptionnel que tu es. Je te jette de la tour d'astronomie ! menaça la blonde.

— Trop de tensions sexuelles entre nous, j'étouffe ! Non mais plus sérieusement, il y a une soirée ce soir pour Halloween !

Malfoy ferma son livre d'un coup, tourna son regard vers moi et dit:

— J'en suis déjà informé, Lisa me l'a dit.

— Si ça t'inquiète tellement, tu n'auras pas besoin de costumes. Ta tête est déjà assez effrayante en elle-même. 

— Il y a en qui payerait cher pour avoir ce beau visage !

— Je t'assure que ces personnes sont sacrément aveugles, plus doubles conjonctivites.

Blaise s'écrasa la tête contre la table et grogna.

— Échec et mat ! s'exclama Blanche.

~

Dans les couloirs, on entendait déjà les échos de musiques. Blanche, un peu tardive, m'a conseillé de partir sans elle. Elle me rejoindra sauf si elle se perd. Au fond d'un couloir on m'appela d'un signe de main. Je fronçai les sourcils, je n'arrivai pas à voir qui étais-ce. Je m'approchai de l'ombre puis tendit l'oreille.

— Je souhaite garder mon anonymat mais tiens prend ça. L'interlocuteur me déposa un papier dans la main.

Je dépliai le papier replié en huit. Sérieusement ? « Ne touche pas aux boissons de la table rouge à droite» C'est une blague ?

— Fred Weasley je sais que c'est toi. Il sortit de l'ombre sa chevelure rousse brillait presque dans le noir. Il était très grand, où étais-je simplement toute petite ? Option 2.

Il soupira:
— Ce n'est jamais drôle avec toi !

— Tu pensais réellement m'avoir avec un « je préfère garder mon anonymat ».

— Statistiquement je t'aide, si tu lis correctement le papier. Tu sais lire au moins ?

— Je sais lire mais toi par contre l'écriture ce n'est pas encore ça. Le papier était proche des hiéroglyphes. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lire ça.

Les jumeaux Weasley ,toujours fidèle à leurs postes, concoctaient sans cesse des farces en tous genres. Vous pourriez vous réveiller les cheveux roses, marcher et rester coller. Leur inspiration n'a aucune limite.

Le roux s'éloigna et je repris le chemin de la salle commune. Blanche était déjà arrivée, comment a-t-elle fait ?

Déjà plusieurs heures que la soirée avait commencé. Je regardai Blanche et Blaise danser ensemble le sourire aux lèvres. Je savais pertinemment qu'ils ne tarderaient pas à sortir ensemble.

Je vis la chevelure blonde de Malfoy passer à côté de moi et s'assoir.

— Je n'en peux plus de Pansy, il but son verre d'une traite. Il se trouva vers moi, il fut surpris que je ne sois pas son meilleur ami. Où est Blaise ?

— Calme toi, il ne s'est pas fait capturé par la mafia. Il est juste devant toi et il a l'air très heureux.

Il dirigea son regard vers le centre de la pièce et soupira. Il s'enfonça un peu plus dans le fauteuil, complètement affalé.

— Ne me dit pas que tu ne te réjouis pas du bonheur de ton ami ?

— Je ne suis pas un monstre Noa.

Il se leva d'un bond et me tendit la main.

— Tu veux quoi ? De l'argent ? Je ne suis pas une banque !

— Arrête de penser qu'à l'argent et viens danser plutôt.

Je roulai des yeux et pris sa main. Après l'avoir menacé de l'égorger s'il marchait sur mes magnifiques escarpins, nous regagnâmes le centre de la salle. Blanche me fit un clin d'œil et je lui fis un doigt. Trop d'amour entre nous.

Draco plaça ses mains sur mes hanches. Au rythme de la musique, nos corps bougèrent tournant lentement. Nos regards se croisèrent, il esquissa un sourire.

Merde c'est qu'il était vraiment beau.