𝐉𝐔𝐒𝐓𝐄 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒 [Chat Noir x Oc]

XLIV

➤ [ Précédemment ] ⋅⋅⋆ ━

Si elle connaissait la vérité, je suis sûre qu'elle ne réagirait pas de la même manière, soupirais-je mentalement. La raison de ce choix, est simple, j'espérai qu'en se déclarant à Adrien , elle parviendrait à abandonner plus facilement son amour pour lui, sans trop souffrir d'un amour non-réciproque.

« On devrait rejoindre les autres, proposais-je ».

Marinette se contenta d'hocher la tête et de me suivre sans un mot de plus.

✰*•◦. °. *────❀.❀────*.°.◦•*✰

Chapitre quarante-quatre

✰*•◦. °. *────❀.❀────*.°.◦•*✰

J'avais l'impression d'entretenir une relation amoureuse secrète comme dans les films romantiques. C'était assez étrange, mais tout de même très amusant.

Des baisers volés, dans les couloirs déserts, dans les salles vides, ou bien dans les vestiaires.

Adrien semblait encore un peu « rigide », mais certaines facettes de chat noir ressortaient de plus en plus, je trouvais ça bluffant et à la fois encore plus séduisant.

*

Encore maintenant, nous étions enlacés tout deux dans les vestiaires, nous embrassant comme si notre vie en dépendait.

« Je ne te savais pas si entreprenante, murmura-t-il entre deux baisers.

― Chut, dis-je en l'embrassant.

― Quelle autorité, se moqua gentiment Adrien, en me faisant les yeux doux ».

Je pris un air boudeur pour lui signifier mon « mécontentement ».

Soudain, retentirent des pas en direction de la porte qui nous séparait des autres. Alors rapidement on se releva, tout en faisant mine d'être occupés avec nos devoirs. La porte finit par s'ouvrir. Et dans l'embrasure de la porte, on reconnut rapidement Alya, Marinette et Nino.

« Eh les gars vous faites quoi ?, nous apostropha Nino.

― Adrien m'a prêté son cahier pour que je puisse m'en inspirer, po-, commençais-je.

― Copier, me corrigea Nino.

― Inspirer, insistais-je.

― On y croit, dit-il en levant les yeux vers le ciel, amusé ».

Je lui lança ma trousse qu'il évita facilement, malheureusement. Je soupira et rangea mes affaires dans mon casier.

« On vous voit de plus en plus collé l'un avec l'autre , dit-donc.

― Oui, il faut dire que l'on s'est bien rapproché, sourit-il.

― Allez dépêchons nous, le cours de sport va débuter, fit Alya.

― On a volley !, s'excita le DJ.

― Un sport dans lequel je vais vous massacrer, souriais-je.

― C'est beau de rêver, tu n'as pas encore ma technique secrète, dit-il en effectuant un enchainement de mouvements aussi surprenants que drôles les uns que les autres.

― On verra ça, dis-je en lui emboitant le pas ».

Une course effrénée débuta alors entre Nino et moi. Sans un mots nous nous étions fixés un objectif, celui qui se changerait le plus rapidement possible en tenue de sport et serait le premier à se trouver sur le terrain de volley, un ballon de volley en main, gagnerait.

Sans faire exprès je bouscula Chloe, je m'excusa rapidement. Dans ma course je pus l'entendre rouspéter mais n'y fit pas attention. Le temps pressait. J'ouvris dans un fracas la porte des vestiaires des filles, mais à mon plus grand malheur, j'entendis le même son provenir des vestiaires des garçons.

Et je le vis.

Nous nous jaugeâmes du regard, avant de nous précipiter vers les ballons déjà prédisposés sur le terrain de volley. J'allais franchir la ligne avant lui quand une voix nous interrompis.

« Une minute, entendis-je ».

C'était la voix de notre magnifique et beau professeur de sport aussi coincé que strict.

On se stoppa immédiatement, reportant notre mini-duel silencieux à plus tard.

« Bonjour Monsieur.

― B-bonjour, fit Nino d'une voix moins assurée.

― Vous faites un de ces vacarmes, échauffez-vous au lieu de perdre votre temps inutilement.

― Oui monsieur, déclara-t-on à l'unisson ».

Il nous lança un dernier regard dédaigneux avant de reporter son attention sur ses feuilles.

On se lança un regard avant d'exploser de rire comme deux abrutis sous le regard inquisiteur de notre cher professeur de sport.

À suivre ...