Merlin avait quitté son laboratoire pour regarder son aimé, Lancelot et sa meilleure amie Carys combattre à l'épée.
Son aimé allait beaucoup mieux et il désirait s'entraîner avec leur femme médecin. Son aimé avait donc demandé un combat à la jeune femme pendant le repas du midi. Cette dernière avait accepté avec joie.
- Lancelot est redevenu le chevalier que j'avais l'habitude de combattre pendant nos entraînements. Lui dit Gwaine.
- Oui. Il est complètement remis. Il languissait ce combat en vous entendant tous parler des prouesses de Carys à l'épée.
Il vit son ami, son frère de cœur sourire tendrement.
- Dis-moi Gwaine, tu as pu lui offrir ton gage d'amour ?
- Merlin. Tu ...
Il sourit en le voyant rougir.
- La dague a été fini hier. Le forgeron avait du travail en retard.
- C'est vrai. Il a été malade.
- Oui. Gaius ainsi que ma chère et tendre Carys l'ont soigné.
- Tu vas lui donner quand ?
- Ce soir, pendant notre balade après repas.
- Ne sois pas si nerveux.
- C'est la première fois que j'offre un présent à une femme. De plus, Carys est la femme que j'aime. La seule femme que je n'ai jamais aimé.
- Tout se passera bien. Ne t'en fais pas. Elle va adorer.
*****
Lancelot sourit en se relevant de terre.
- Vous êtes vraiment une grande épéiste.
- Merci. Et vous, Lancelot, vous êtes un grand chevalier.
- Merci. Ce fut un combat des plus vivifiant. Pourrons-nous en refaire un, un de ces jours ?
- Avec plaisir.
En allant poser son épée, il vit son aimé. Gwaine le salua puis alla voir sa compagne.
- Merlin.
- Tu as très bien combattu, mon aimé.
- Mais je n'ai pu avoir le dessus à la fin. Ton amie pourrait remettre à leur place certains de nos anciens chevaliers qui se prennent pour supérieur.
- Tout à fait d'accord avec toi mon ami. Dit Leon.
- Je pense leur faire faire une cession d'entraînement avec elle. Dit Arthur.
- Vous n'avez pas peur que certains d'entre eux partent après cela ? Demanda Leon.
- Si un homme, un chevalier, ne peut accepter sa défaite face à un combattant plus fort que lui, même si c'est une femme, il n'est pas digne d'être sous mes ordres.
- De belles paroles, Arthur. Cela montre que vous êtes un très bon Roi. Dit Carys.
- Venant de ma femme médecin, je prend cela pour un immense compliment.
Il sentit son aimé se tendre dans ses bras. Il se demandait ce qu'il y avait quand il la vit.
*****
Merlin serra les poings.
- Mon aimé. Qu'est-ce qu'il y a ?
- Elle est de nouveau là.
- Merlin. Tes yeux. Lui dit Gwaine.
Il les ferma.
- Je vais aller lui parler. Encore une fois. Entendit-il de la voix de Carys.
Il sentit la main de son aimé se poser sur sa nuque. Il se détendit. Il ouvrit les yeux.
- Ils sont de nouveaux de ta couleur naturelle.
Il sourit à son aimé. Il regarda ensuite son amie.
*****
Carys fit face à Laryana.
- Que fais-tu encore ici ?
- Tant que tu ne m'écouteras pas, Carys, je viendrai.
- Je t'ai écouté et je ne te crois pas. Je suis certaine que tu es venue sous ordre de mère. Alors retrouves-la et dis-lui que que peu importe ses désirs de richesse, je ne te laisserai pas approcher du Roi. Suis-je bien claire ?
- Très. Mais je ne venais pas...
Elle soupira.
- Tu me crois réellement stupide, n'est-ce pas ? Tu veux te rapprocher de moi car tu penses que j'ai besoin d'un lien familial, mais désolée, je l'ai déjà. Il est là, à Camelot. Il y a l'homme que j'aime, mon meilleur ami et de précieux amis que j'ai trouvé en venant ici. Alors ton plan, non, votre plan à mère et toi tombe à l'eau. Maintenant pars et ne reviens plus jamais... Tu attends quoi ? ! Pars !
La jeune femme s'en alla enfin.
Elle soupira avant d'être enlacée. Elle posa sa nuque sur l'épaule gauche de son aimé.
Elle espérait que c'était la dernière fois qu'elle voyait Laryana.
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Trouble émotionnel
General FictionLa meilleure amie de Merlin arrive à Camelot. Bien des choses vont changer grâce à elle.